« Dans le cours des siècles, la science a infligé à l’égoïsme naïf de l’humanité deux graves démentis. La première fois, ce fut lorsqu’elle a montré que la terre, loin d’être le centre de l’univers, ne forme qu’une parcelle insignifiante du système cosmique dont nous pouvons à peine nous représenter la grandeur. Cette première démonstration se rattache pour nous au nom de Copernic, bien que la science alexandrine (1) avait déjà annoncé quelque chose de semblable. Le second démenti fut infligé à l’humanité par la recherche biologique, lorsqu’elle a réduit à rien les prétentions de l’homme à une place privilégiée dans l’ordre de la création, en établissant sa descendance du règne animal et en montrant l’indestructibilité de sa nature animale. Cette dernière révolution s’est accomplie de nos jours, à la suite des travaux de Ch. Darwin, de Wallace et de leurs prédécesseurs, travaux qui ont provoqué la résistance la plus acharnée des contemporains. Un troisième démenti sera infligé à la mégalomanie humaine par la recherche psychologique de nos jours qui se propose de montrer au moi qu’il n’est seulement pas maître dans sa propre maison, qu’il en est réduit à se contenter de renseignements rares et fragmentaires sur ce qui se passe, en dehors de sa conscience, dans sa vie psychique. Les psychanalystes ne sont ni les premiers ni les seuls qui aient lancé cet appel à la modestie et au recueillement, mais c’est à eux que semble échoir la mission d’étendre cette manière de voir avec le plus d’ardeur et de produire à son appui des matériaux empruntés à l’expérience et accessibles à tous. D’où la levée générale de boucliers contre notre science, l’oubli de toutes les règles de politesse académique, le déchaînement d’une opposition qui secoue toutes les entraves d’une logique impartiale ».
Sigmund Freud, Introduction à la psychanalyse (1916), Ile partie, chap. 18, trad. S. Jankélévitch, Payot, colt. «Petite Bibliothèque», 1975, p. 266-267.
1) Il s’agit de l’astronome Ptolémée qui fit ses observations à Alexandrie
Analyse 1 :
1) "Dans le cours des siècles, la science a infligé à l'égoïsme naïf de l'humanité deux graves démentis. La première fois, ce fut lorsqu'elle a montré que la terre, loin d'être le centre de l'univers, ne forme qu'une parcelle insignifiante du système cosmique dont nous pouvons à peine nous représenter la grandeur. Cette première démonstration se rattache pour nous au nom de Copernic, bien que la science alexandrine' ait déjà annoncé quelque chose de semblable.
2) Le second démenti fut infligé à l'humanité par la recherche biologique, lorsqu'elle a réduit à rien les prétentions de l'homme à une place privilégiée dans l'ordre de la création, en établissant sa descendance du règne animal et en montrant l'indestructibilité de sa nature animale. Cette dernière révolution s'est accomplie de nos jours, à la suite des travaux de Ch. Darwin, de Wallace' et de leurs prédécesseurs, travaux qui ont provoqué la résistance la plus acharnée des contemporains.
3) Un troisième démenti sera infligé à la mégalomanie humaine par la recherche psychologique de nos jours qui se propose montrer au moi qu'il n'est seulement pas maître dans sa propre maison, qu'il en est réduit à se contenter de renseignements rares et fragmentaires sur ce qui se passe, en dehors de sa conscience, dans sa vie psychique.
4) Les psychanalystes ne sont ni les premiers ni les seuls qui aient lancé cet appel à la modestie et au recueillement, mais c'est à eux que semble échoir la mission d'étendre cette manière de voir avec le plus d'ardeur et de produire à son appui des matériaux empruntés à l'expérience et accessibles à tous. D'où la levée générale de boucliers contre notre science, l'oubli de toutes les règles de politesse académique, le déchaînement d'une opposition qui secoue toutes les entraves d'une logique impartiale".
Le plan du texte vous apparaît en fonction des couleurs que nous avons mises:
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1- Première humiliation de l'humanité infligée par Copernic : l'homme n'est pas au centre de l'univers.
2- Deuxième humiliation infligée par Darwin: l'homme descend de l'animal.
2- Troisième humiliation infligée par Freud: le moi ne saurait être le maître de ce qu'il ne connaît pas et qui sans cesse fait pression sur lui.
4- Freud donne le pourquoi d'une contestation générale, d'une levée de bouclier contre la psychanalyse.
Pourquoi la psychanalyse est-elle rejetée? Parce qu'elle prétend avoir fait une invention/découverte qui humilie le moi.
Comme Copernic, comme Darwin, Freud pense avoir montré que l'homme n'est pas un centre.
= L'étude de texte suppose une explication qui fasse apparaître le sens du texte (sa signification et son orientation) à partir de l'analyse des concepts.
Lisons ce texte ensemble:
1-
égoïsme = à prendre au sens strict, de tendance à tout rapporter au moi (ego en latin). Pourquoi "naïf"? Parce qu'il affirme immédiatement et avec confiance alors même qu'il ignore: en ce sens, l'opinion s'oppose à la science; elle est toujours naïve.
démentis = c'est bien ici le mot juste. Contredire c'est démentir, aller contre le dire de quelqu'un, dire le contraire de ce que quelqu'un a affirmé: par exemple la terre est le centre de l'univers, l'homme a été créé directement par Dieu, le je pense est le maître chez lui, il est à l'origine de ses pensées et de ses actions, c'est un Sujet.
montré = terme très important. Il s'agit de découvrir. Mais on ne connaît que ce dont on a élaboré le concept nous dit Deleuze dans Qu'est-ce que la philosophie?
Cela signifie qu'une connaissance exige la création d'un concept, l'invention d'une théorie: l'invention devient découverte en fonction de ce qui apparaît dans l'expérimentation: l'observation réelle mesurable déduite du concept. Ainsi la théorie de Copernic démontre en montrant que la terre tourne autour du soleil. Dès lors elle n'est pas le centre de l'univers et l'homme peut bien devenir maître et possesseur de la terre, il n'en reste pas moins perdu dans l'univers, l'homme égaré qui ne sait où il va.
la science Alexandrine = qui appartient au rayonnement scientifique l'Alexandrie, 300 ans av. J. C. Aristarque de Samos affirmait que la terre tournait autour du soleil: c'était une annonce, mais il manquait la création du concept pour que cela devienne une connaissance.
2-
Darwin = construit le concept de l'évolution avec pour caractéristique essentielle la sélection naturelle, il l'appuie sur des observations faites au cours de voyages. L'homme descend de l'animal.
Wallace = est un voyageur qui, par ses observations, confirme la théorie de la sélection naturelle. En ce sens il aide le passage de l'invention à la découverte.
3- Freud
Moi = il s'agit de la conscience qui fait apparaître en s'apparaissant, et qui élabore des stratégies pour défendre le moi de l'angoisse. Une peur sans qu'on sache de quoi on a peur = une peur de l'inconscient.
pas maître = le moi ne règne pas, il gouverne: c'est que la conscience n'est que l'infime partie émergée d'un immense iceberg, l'inconscient. C'est dire, pour Freud, que le psychisme ne se réduit pas à la conscience. Comment le moi pourrait-il être le maître de ce dont il n'a pas conscience?
Freud répondra: "Là où était ça je dois devenir."
4- Pourquoi la psychanalyse est-elle rejetée?
Parce qu'elle répand une invention / découverte, une connaissance "scientifique" qui humilie le moi.
On peut rappeler que cette opposition n'a pas empêché l'enthousiasme, mais qu'elle demeure. Il faut se demander pourquoi elle demeure. Cela permettra un élargissement dans la conclusion.
=> Freud a le souci de convaincre et de persuader: convaincre du caractère scientifique de sa démarche en l'insérant dans un enchaînement historique, dans un sens, une signification et une orientation. Il se présente comme un chercheur. L'argument qui fonde son propos n'est pas dans ce texte. Il es t dans L'interprétation des rêves, PUF
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"L'inconscient est le psychique lui-même et son essentielle réalité. Sa nature intime nous est aussi inconnue que la réalité du monde extérieur, ( allusion à Kant) et la conscience nous renseigne sur lui d'une manière aussi incomplète que nos organes des sens sur le monde extérieur." Freud, L'interprétation des rêves, PUF, page 52.
Cette phrase permet de comprendre pourquoi Freud se considère comme un chercheur, au même titre que les chercheurs scientifiques.
Dans la science, comme dans la psychanalyse, il ne s'agit pas d'atteindre la réalité, c'est impossible. On ne peut pas dire selon Freud que la psychanalyse n'est pas une science en prétextant qu'elle n'atteint pas la réalité. Votre professeur pourra vous expliquer la référence à Kant pour qui le sujet ne retrouve dans l'objet que ce qu'il y a mis et pour qui, toute connaissance est la détermination d'une intuition sensible par un concept.
source : http://www.philagora.net/aide-texte/freud-intro-psy.php
Analyse 2 :
La doctrine de FREUD est aujourd’hui bien connue , elle consiste à refuser l’identité du psychisme et de la conscience : « l’hypothèse de l’inconscient est nécessaire et légitime » afin d’expliquer certains faits et surtout de soigner certaines pathologies .(thème) Dans ce texte , FREUD ne cherche pas à démontrer la validité de sa thèse, qu’il considère comme acquise , mais à montrer que ceux qui contestent son hypothèse n’usent pas d’arguments rationnels car ils ne font qu’exprimer des préjugés , des « résistances » liés à un obstacle épistémologique de taille : l’orgueil de l’homme ( intention et thèse)
Pour étayer sa thèse , il montre que la psychanalyse s’inscrit dans un parcours exceptionnel , celui des découvertes scientifiques majeures dont l’impact a toujours été directement de rendre l’homme plus modeste. Ainsi sa doctrine ne déroge pas à la règle , et, la contestation totalement illégitime prend, dans ce cas de figure , une allure belliqueuse : « c’est une levée de boucliers » due au fait que la psychanalyse dans son objet et dans la facilité de sa vulgarisation achève de révéler l’insignifiance de l’homme . Ce texte pose une série de questions : la science a-t-elle une mission ? Si oui, cette mission consiste-t-elle à nous révéler notre modestie , c’est-à-dire , en fin de compte à réduire non seulement les prétentions de l’homme mais l’homme lui-même dans ce qu’il a de plus fondamental , la pensée et la maîtrise de lui –même ? La critique des objections est-elle valable , n’y a-t-il pas un cercle vicieux à réduire toute critique à l’expression d’un malaise psychologique ? La psychanalyse peut-elle légitimement s’inscrire dans la lignée des grandes révolutions scientifiques ? Le problème de ce texte est double , il concerne le sens de la science et la scientificité de la psychanalyse .
Les étapes du texte sont les suivantes :
FREUD fait d’abord le bilan objectif des acquis majeurs de la science tant du point de vue de ses découvertes que de son impact sur l’orgueil humain ( du début jusqu’à « contemporain ») Il précise ensuite que si sa doctrine, « le troisième démenti » suscite une critique irrationnelle et violente , c’est d’une part, parce qu’elle s’inscrit dans la « mission »de la science en général et d’autre part parce qu’elle accomplit avec encore plus de force celle-ci (thèse )
EXPLICATION
1 – FREUD commence par l’exposé d’un bilan historique et moral des découvertes majeures de la science. Il s’agit donc pour lui de prendre du recul , « dans le cours des siècles », sur les polémiques et l’actualité trop passionnée mais aussi de prendre pour caution « la science » afin de légitimer son propos. En quoi consiste donc ce bilan et ces acquis de la science ?
Curieusement, « la science » en apportant des découvertes positives apporte aussi son lot de désillusions .Elle consacre la fin du géocentrisme et de l’anthropocentrisme, qui ne sont que des manifestations métaphoriques de « l’égoïsme naïf » des hommes, dû non pas tant à une méchanceté voulue qu’à une ignorance subie et à une attitude infantile. C’est l’enfant , en effet qui s’imagine que le monde tourne autour de lui car il n’a pas encore pris conscience de ses propres limites. Ainsi les découvertes qui sont à l’origine de cette prise de conscience ne sont pas anodines , elles correspondent aux révolutions théoriques, c’est-à-dire aux découvertes qui ont imposé à la fois un progrès mais surtout un rupture avec les théories antérieures spontanées.
La plus célèbre de ses découvertes a mis fin au géocentrisme c’est-à-dire à une doctrine correspondant à la vision immédiates que nous avons du monde et du mouvement apparent du soleil . L’héliocentrisme impose une première blessure narcissique et nous fait comprendre aisément d’où provenait notre erreur qui était justement une illusion . Illusion liée à la confusion de la perception que nous avons du réel avec le réel même . Le refus de l’Eglise semble aujourd’hui totalement absurde y compris pour les croyants . « Et pourtant elle tourne » a répété GALILEE et il avait raison : on ne peut refuser la vérité scientifique sous peine d’être condamné à l’obscurantisme mais on comprend que la science pour FREUD ce n’est pas ce qui révéle notre puissance mais au contraire ce qui paradoxalement révèle notre « insignifiance » dans l’univers et c’est pourquoi elle rencontre l’obstacle le plus fort qui soit au progrès de la science : le désir d’être au centre de l’univers.
La seconde révolution scientifique, à son tour , a engendré un progrès considérable et de notables avancées mais le propos de FREUD n’est pas là : DARWIN aux yeux de FREUD n’est pas tant le fondateur de le biologie que le fossoyeur de la théorie créationniste et d’une vision anthropocentrée. D’ailleurs ce n’est pas tant ici l’existence de Dieu que l’origine divine de l’homme qui est ici réfutée et la parenté avec l’animal qui est confirmée , c’est pourquoi plus encore que pour la révolution copernicienne , la révolution darwinienne suscite-t-elle des « résistances » c’est-à-dire un refus irrationnel de cette découverte ; c’est cette résistance encore d’actualité à l’époque de FREUD qui trahit justement la validité de cette théorie . N’être plus au centre de l’univers , c’est une chose , n’être que le produit des lois de l’évolution naturelle , c’en est une autre et les résistances n’en sont que plus « acharnées ».
Le bilan réflexif de ces découvertes permet à FREUD de montrer que si sa théorie est nouvelle, les critiques, elles , ne le sont pas , elles ont toujours le même fonds : la résistance exprimant la mégalomanie . La mégalomanie est une maladie de la personnalité qui consiste dans la folie des grandeurs . On peut donc remarquer que la résistance qui n’exprime chez les adversaires de COPERNIC qu’un « égoïsme naïf » se métamorphose avec la doctrine de FREUD en pathologie mentale inquiétante .
Mais pourquoi la psychanalyse plus encore que les révolutions copernicienne et darwinienne suscite –t-elle la guerre ? Si la psychanalyse suscite tant de résistances , c’est d’une part parce qu’elle étend la mission de la science, c’est-à-dire l’appel à la modestie de façon encore plus nette . En effet , en affirmant que l’homme n’est pas au centre de ses pensées mais que « ça pense » en lui FREUD ne fait qu’achever, dans tous les sens du terme (finir et accomplir) l’œuvre de la science .On ne voit pas en effet ce qui pourrait encore subsister de prétentions humaines avec un tel coup porté à ce qui restait de son privilège : la pensée . La psychanalyse achève donc l’œuvre de la science en ce sens que la maladie egocentrique de l’homme est dévoilée dans son plus ultime refuge . L’homme doit accepter qu’il n’est ni au centre de l’univers , ni au sommet de la création , ni au centre des ses pensées .
Mais d’autre part le danger représenté par la psychanalyse est la facilité avec laquelle elle se diffuse : nul besoin de faire de savant calcul , nul besoin de faire de lointain voyage ou de lire d’ardus commentaires , ses matériaux sont empruntés à l’expérience et accessible à tous. C’est là que réside en fin de compte la force de la psychanalyse et son pouvoir dissolvant. Tant que la science s’adresse aux savants , elle peut être embarrassante mais pas dangereuse .En revanche, quand la science et ce qu’elle dit de l’homme se démocratise , c’est tout l’ordre social qui risque d’être ébranlé .En montrant que l’inconscient, constitué du refoulement de nos pulsions détermine nos pensées mais aussi les plus importantes productions culturelles humaines , la religion , l’art , c’est bien le fondement même de la société voire de l’humanisme qui se trouve décrédibilisé . L’homme n’est pas un être part de la nature, il est tout entier nature.
Or tel est bien le pouvoir de la psychanalyse et c’est pourquoi la critique se déchaîne « oubliant toute politesse académique » , c’est-à-dire toute discussion rationnelle et en engendrant « une levée de boucliers » . C’est aux yeux de FREUD cette virulence même qui prouve le caractère scientifique de sa démarche : si la science en général tend à détruire nos illusions , comme la psychanalyse détruit nos illusions , c’est qu’elle est scientifique et elle l’est d’autant plus que ses critiques sont « déchaînées ».
COMMENTAIRE
FREUD se demande pourquoi la psychanalyse suscite tant de résistance , il répond en disant que la psychanalyse , comme tout science en général détruit les prétentions de l’homme et que la psychanalyse en particulier donne un coup fatal à ce qu’il nomme la mégalomanie des hommes . La thèse de FREUD est d’ailleurs extrêmement équivoque puisque c’est la puissance théorique de la science, œuvre ô combien humaine , qui devrait engendrer une modestie mais de quoi parle –t-il au juste ? L’anthropocentrisme de l’homme naïvement exprimé dans le géocentrisme et le créationnisme ne sont-ils que de l’égoïsme infantile susceptible d’engendrer guerre et terreur ou l’expression maladroite que l’homme a une valeur infinie qui s’exprime dans l’humanisme ? La tâche de la science est-elle de détruire la naïveté des hommes ou l’humanisme même qui fait de l’homme le centre de toutes les valeurs ?
Peut-on parler d’ « une mission » incitant au « recueillement » , de la science sans tomber à son tour dans une vision quasiment religieuse de la science que l’on appelle communément le scientisme ? Le scientisme consiste en effet à dire que tous les problèmes philosophiques et moraux seront un jour résolus par la science . N’est –ce pas précisément ce qu’affirme FREUD ici ? Or les questions sur notre destinées , notre place dans l’univers sont –elles à ce point résolues ? D’ailleurs , la science n’aurait-elle pas plutôt aujourd’hui le sens d’une plus grande modestie quant à ses capacités ? la science d’aujourd’hui beaucoup plus puissante qu’au temps de FREUD ne peut répondre aux questions métaphysiques de l’Homme parce qu’elle n’a plus cette prétention , elle se contente de répondre à la question « comment » et non plus au « pourquoi » le monde , l’homme .
A la limite même, sa puissance va de pair avec son impuissance à ce niveau et force est de constater que le désenchantement du monde a provoqué quelques crises. On peut d’ailleurs comprendre ainsi la réfutation que POPPER adresse à FREUD concernant la scientificité de la psychanalyse : une science véritable doit pouvoir accepter la mise à l’épreuve et ne pas se prendre pour un absolu.
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