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BOD, l’éditeur qui monte...

Publié le 17 Juillet 2012, 12:09pm

Catégories : #ARTICLES PRESSE & DOSSIERS

BOD, le leader européen sur le marché de l’édition numérique, au 29e Salon du Livre de Paris.

 

 

Du 13 au 18 mars 2009, BOD (Books on Demand), participera pour la première fois à la 29ème édition du Salon du Livre de Paris. Editeur en ligne, permettant de réaliser et de publier son propre livre, BOD offre également la possibilité de vendre des ouvrage dans l’ensemble des librairies de France. A l’occasion de sa participation, BOD, dirigé par Moritz Hagenmüller, proposera un concept original : le « Mur des Auteurs de Demain ». L’idée de cette initiative : permettre à tous de découvrir ses talents d’auteur.
Curieux de présenter ce concept au grand public et aux professionnels,
frederic grolleau se penche sur la figure de ce leader européen sur le marché de l’édition numérique et proposant des services qui s’adressent aussi bien aux éditeurs qu’aux particuliers. Friederike Künzel, porte-parole de BOD, a accepté de répondre à quelques questions en attendant une rencontre au Salon du Livre.

 

 

F.G : Quelle différence y a-t-il entre BOD et des éditeurs spécialisés dans le numérique tels que Livro in veritas, Publibook, Edilivre, Le manuscrit etc ?
Friederike Künzel : La différence tient à ce que, chez nous, il n’y a pas de comité de lecture. Chacun peut donc y éditer n’importe quoi, sans esprit de chapelle. Nous caractérise aussi le fait que nous bénéficions d’une distribution très forte sur le marché : nos titres, grâce à la SODIS, sont disponibles aussi bien chez les libraires traditionnels que online comme Amazon.fr et Alapage.com. A ce jour, plus de 100 000 titres sont stockés sur le serveur, prêts à être imprimés, et 2 million d’exemplaires ont été produits en 2008. B0D est présent en Allemagne, Suisse, Autriche, Danemark, Finlande et depuis mars 2008 en France. Les livres BOD sont disponibles auprès de toutes les librairies françaises et également sur des boutiques en ligne.

 

 

Quand vous dites que l’on peut éditer « n’importe quoi » chez BOD, n’est-ce pas un peu dangereux ?
Je vous rassure : j’entendais désigner par cette expression la grande diversité de titres et de thématiques que le lecteur peut rencontrer dans nos productions, mais il y a tout de même un contrôle et un filtre institué pour vérifier que les livres qui sont proposés à l’impression numérique chez nous ne contreviennent pas à la loi !

 

 

N’est-il pas gênant, toutefois, qu’il n’y ait pas de ligne éditoriale à proprement parler chez BOD ?
Je ne pense pas. Justement, BOD n’est pas (et ne se veut pas) un concurrent des éditeurs traditionnels. En Allemagne notre système d’impression à la demande - que nous avons été les premiers à implanter il y a dix ans - fonctionne parfaitement (il couvre d’ailleurs 70% du marché du livre). Ainsi, des auteurs ont été découverts sur BOD, qui ont ensuite intégré des structures éditoriales plus classiques ; tandis que d’autres ont réalisé un cheminement inverse, passant de l’édition usuelle à l’édition numérique, en fonction d’un besoin ou d’un projet spécifique qui s’inscrivaient mal dans leur productions usuelles. Il y a là à mes yeux une belle complémentarité entre les deux modes de production, non exclusifs l’un de l’autre, qui devrait faire tâche d’huile ! 4

 

 

Comment expliquez-vous dans ces conditions que vous ne proposiez pas l’accès aux PDF des manuscrits déposés sur votre base de données, à coût moins élevé que pour un tirage papier, ce que font certains de vos concurrents dans le secteur ?
Voilà une bonne question ! Permettez-moi de vous préciser ce point dans quelques temps, à l’occasion du prochain Salon du Livre de Paris où nous comptons bien nous faire remarquer dans les stands - mais, pour l’heure, nous considérons qu’un livre imprimé est plus agréable à lire qu’un texte sur écran (il est aussi plus facile de protéger les droits d’auteur avec l’objet matériel plutôt qu’avec un support électronique...)

 

 

N’estimez-vous pas, pour finir, que le nom BOD, quand on ramène ce sigle à l’expression Books On Demand qu’il désigne, à une consonance anglaise ou américaine qui fait écho à la mondialisation du livre et, partant, peut-être à une certaine perte de la qualité des productions au profit de leur quantité ?
Vous savez, si cette appellation est potentiellement irritante pour les Français (nous ne sommes présents ici que depuis un an, et il faut du temps pour être connu en France dans le domaine culturel), il nous fallait néanmoins trouver une désignation compréhensible de tous, vu le développement à l’international de notre entreprise. Il nous a alors semblé que Books On Demand permettait de faire comprendre partout notre concept... d’autant que nous ne pouvions guère changer de nom d’enseigne en fonction des pays où nous nous implantons au fur et à mesure !

 

 

Propos recueillis au téléphone par Frédéric Grolleau le jeudi 26 février 09.


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