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Into the wilde : un retour à la nature pour l’homme ?

Publié le 17 Juillet 2012, 12:03pm

Catégories : #Philo & Cinéma

L’idée d’un retour à la nature a-t-elle un sens pour l’homme...

 

 

L’idée d’un retour à la nature a-t-elle un sens pour l’homme ?

 

 

A l’occasion de la sortie en poche du récit de Jon Krakauer, Into the wilde, frederic grolleau se penche sur la thématique du culte de - et du retour à - la nature, en rappelant que la question de "l’environnement" a été le thème officiel au programme pour le concours commun 2008 des Instituts d’Etudes Politiques... 

 

 

Humain (...) Cela vient de humus, la terre. Comme le mot "humilité". L’humilité, c’est pour l’homme se souvenir qu’il est fait de terre, et qu’il sera rendu à la terre. S’il l’oublie... la Terre, un jour, le lui rappelle.
Denis Marquet,
Colère.

 

 

 

Chacun se se représente volontiers la nature comme étant le monde végétal et animal sans la présence dominante de l’espèce humaine, monde que les écologistes veulent remettre en avant en prônant le « retour » de l’homme à la « nature », la seconde par trop écrasée par le premier. C’est ainsi qu’ont émergé après la deuxième guerre mondiale dans les sociétés occidentales des éthiques nouvelles qui, en même temps qu’elles dénonçaient la violence inhérente à la civilisation, prônaient une sorte de retour à un ordre des choses que la sphère socio-politique aurait précisément oublié. Après ce qui a eu lieu sur les champs de bataille, la modernité et le modèle de civilisation ultra-rationaliste qu’elle a enfanté ne riment plus avec avec le progrès social et le bonheur, comme le pensaient le siècle des Lumières ou les positivistes du dix-neuvième siècle.
Dans cet écart entre progrès technique et progrès moral s’intallent l’écologie, la libération des moeurs, les mouvements hippies, "baba cool" et autres post-soixanhuitards. Cette méfiance vis-à-vis de la culture et de la société s’accompagne alors de l’idée d’un au-delà - ou plutôt d’un en-deça - de toute culture et de toute société : autrement dit, l’idée d’une nature à laquelle il s’agit désormais de se conformer à nouveau. Une nature comme un modèle auquel il faut revenir.

 

 

Reste que, si l’on comprend bien l’origine d’une telle idée, la question de sa possibilité et de sa légitimité - à partir souvent d’une certaine crise de la modernité - n’en est pas pour autant résolue. Quelle nature l’homme a-t-il donc quittée pour prôner le retour à celle-ci ? Le retour est-il un recul de l’homme ? L’homme ne s’illusionne-t-il pas sur l’existence de cette nature et sa capacité à l’atteindre ? Alors, « le retour à la nature a-t-il [ne serait-ce qu’] un sens ? »
Comment en effet la société et la culture pourraient-elles se conformer à un modèle qui serait la nature si elles se définissent précisément par opposition à toute naturalité ? Comment l’idée d’un retour de la nature serait-elle dès lors réalisable ? Et si elle ne l’est pas, une telle idée a-t-elle au moins un sens ? A moins que l’idée d’un retour à la nature ne tire son sens du fait qu’il ne s’agisse que d’une idée, c’est-à-dire d’un idéal/modèle critique à partir duquel il s’agirait d’amender la société et la culture...

 

  

Le phantasme de l’origine perdue
L’expression "retour à la nature" qui nous paraît familière, désigne une pluralité d’éléments dont trois d’entre eux paraissent ici primordiaux : la nature renvoie en effet à la verte campagne (son air sain et son mode de vie rustique), à une liberté instinctive première (vraisemblablement étouffée par les contraintes de la vie moderne) mais aussi à un "être" duquel le "paraître" social nous a éloignés de façon plus ou moins radicale. Autant d’éléments qui réfléchiraient par exemple l’histoire biblique du Jardin d’Eden (l’homme et l’animal s’y ébattent avant que ne soit commis le premier péché et que l’homme ne soit déchu de son innocence primitive), le mythe de l’âge d’or (inévitable référent de toute culture en temps de crise) ou encore l’image, chère aux romantiques, du "bon sauvage" qui n’a toujours pas été corrompu par la société et par ses turpitudes.
Récemment adapté au cinéma par Sean Penn du récit que le journaliste américain Jon Krakauer a fait de la vie de Christopher McCandless qui s’essaya à la survie en milieu sauvage, quelque part en Alaska, Into the Wild illustre ce point. Tout juste diplômé de l’université, McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Ce lecteur de Tolstoï et de Thoreau qui veut passer l’épreuve de la vie solitaire dans la nature déserte pourtant brusquement la bonne société sudiste, prend le pseudonyme d’Alexander Supertramp et sillonne l’ouest des Etats-Unis avant de partir dans un coin isolé d’Alaska où il a décidé de vivre en ermite moderne, loin de la civilisation, au contact d’une nature vénérée.

 

 

Au bout de son voyage, cette vie en totale communion avec la nature et cet ensauvagement se dénouent en 1992 dans une lente agonie solitaire par empoisonnement et dénutrition... Abstraction faite de sa valeur ou de sa vérité, l’ « idée » de retour à la nature, on le voit, est signifiante en ce sens que l’idée de retour à la nature suppose une vision de la nature comme origine : nature "cosmique" où chaque chose/être réalise son essence en étant "à sa place". Encore convient-il d’établir si les trois aspects de l’’image, du mythe et du rêve ne viennent pas se mêler à cette vision, révélateurs qu’ils seraient à chaque fois de la façon dont nous visons l’idée de "retour à la nature" : sa signification, son origine et sa fonction critique.
Si l’on en reste au contenu objectif de l’idée elle-même, les exemples cités auparavant se rejoignent en ce qu’ils pointent une origine perdue à laquelle on désire revenir. Parce que certains développements abusifs de la culture l’auraient enfouie sous des artifices qui ont fini par nous en détourner pour de bon. Pas de "retour à" quelque chose sans qu’effectivement ladite chose n’ait été perdue ! Dans cette optique, ce serait la modernité qui nous aurait éloigné du "vrai sens des choses", sens que les "vrais gens", ceux du terroir en contact direct et permanent avec la nature par exemple, auraient, au moins partiellement, conservé.

 

 

Sans pourvoir au juste déterminer la valeur même de cette origine, il s’agit de la retrouver parce qu’on suppose qu’elle contient, vierge et pure de toute adjonction corruptrice, quelque chose comme notre identité première. C’est-à-dire ce qui nous définit en propre. Autrement dit notre essence. Or, "essence" se dit également "nature". On comprend dès lors que derrière une apparente régression vers l’origine (trop facilement critiquable), se cache quelque chose de plus fondamental : il s’agit avant tout de revenir à ce qui fait notre identité, et le modèle d’une telle identité serait d’ordre naturel : la nature contiendrait notre nature, et c’est pour cela qu’il s’agirait de s’y ressourcer. C’est ce qu’explique Aristote dans sa Physique (φυσις , physis signifie nature en grec ) : la nature d’une chose est son essence, et cette essence coïncide elle-même à son origine. Une coïncidence ontologique qui repose sur une vision téléologique de l’être, chaque chose tendant, autant qu’elle le peut selon Aristote, à réaliser son essence. Une tendance que la nature a justement inscrite dans la chose.
Dans ce contexte on comprend pourquoi une pierre ou autre "corps lourd" est prédestinée à résider "en bas", sur le sol... Lorsqu’on l’en détourne (par exemple si quelqu’un jette la pierre en l’air), elle tend immédiatement à retourner vers son lieu d’origine. Revenir à son origine, c’est en même temps progresser vers une fin que la nature elle-même a assignée à la pierre, et une fois la fin atteinte, la pierre réalise son essence même de pierre. Retourner à la nature n’est donc rien d’autre que progresser vers sa nature Cette vision aristotélicienne de la nature est cosmique et typiquement grecque : si la nature est bien ce principe originaire et immuable qui assigne à chaque chose sa "place" (c’est-à-dire son origine ) sa fin, autrement dit son identité, comment l’homme aurait-il pu perdre cette identité ? L’homme n’appartiendrait-il pas alors exactement à la nature comme la pierre, la plante, ou l’animal ? Si tel est le cas, comment retrouverait-il cette origine en se tournant vers la nature ?
L’idée même d’un retour à la nature apparaît contradictoire dans les termes. 
  

 

 

La fonction du modèle
L’origine de la nature laissée de côté, on voit que l’idée d’un retour à... relève aussi d’une fonction psychologique : elle présuppose une perte ou une crise puisque la nature s’y donne comme ce modèle auquel l’homme aurait à se conformer. Aussi est-ce pourquoi une telle aspiration à revenir à la nature se manifeste le plus souvent en temps de crise culturelle, i.e lorsque la vie sociale est mise en cause dans ses fondements mêmes. La nature est par définition l’autre de la société : éternelle (contrairement aux institutions humaines, soumises aux contingences de l’histoire) et autosuffisante (alors que l’homme a besoin de la nature, la nature n’a pas besoin de l’homme), elle est donc rassurante de ce fait. D’où la fonction psychologique essentielle de l’idée d’un retour à la nature : elle est le reflet de la prise de conscience qu’a l’homme d’une certaine fragilité, voire une vanité, des choses humaines, politiques et sociales. Hannah Arendt montre en ce sens dans La crise de la culture que le Stoïcisme, qui préconise justement de "vivre en conformité avec la nature", apparaît et se développe en Grèce dans une période de grave crise morale et politique. Tout comme, auparavant, les Sophistes ont pour la première fois dans l’histoire de la philosophie thématisé l’opposition entre une physis éternelle et immuable et des nomoi (les lois et institution humaines, toujours particulières, puisque changeantes d’une cité à l’autre) contingents et fragiles. Chaque fois que les cités grecques doivent faire face à de graves crises morales, on retrouve cette opposition : étant entendu que les moeurs et les lois sont relatives (donc imparfaites) au regard d’une nature universelle et parfaite, il faut pour en finir avec les crises incessantes inhérentes aux sociétés humaines, revenir à une morale et à une politique qui soient conformes à la nature. Autrement dit qui prennent la nature comme modèle.

 

 

Un tel retour nous est apparu pourtant contradictoire. Il est autant impossible que peu souhaitable car, sous la plume de Platon dans le Gorgias, le type de "droit" naturel que préconise Calliclès n’est autre que le droit du plus fort, bref un "non droit". L’humanité présupposée par un tel retour serait à proprement parler inhumaine. Pourquoi alors l’homme persiste-t-il néanmoins dans sa nostalgie d’un tel retour ? Sans doute parce que, comme le montre Hobbes dans son Léviathan, l’état de nature est un état dans lequel l’homme n’est au départ, soumis à aucune espèce de contrainte (politique, juridique ou morale), excepté la nécessité des lois naturelles. Dans un tel état l’homme se sent absolument libre - oubliant qu’il est en permanence exposé à la violence et la mort "du fait d’autrui". Ceci explique semble-t-il qu’une telle situation - une liberté infinie (mais abstraite) confondue avec une liberté et un bonheur réels - soit objet de rêveries dont le mécanisme psychologique et social tient à ce que, face à une société dans laquelle la conscience humaine ne se retrouve plus, l’idée d’un retour à la nature fonctionne comme un lénifiant commode.
Un paliatif au regard une société devenue elle-même étrangère et hostile, alors qu’elle avait précisément pour vocation de protéger ses membres contractant d’une nature elle-même originellement étrangère et hostile (point sur lequel s’accordent presque tous les théoriciens du passage de l’état de nature à la société). Bien plus qu’une erreur, on s’aperçoit que l’idée d’un retour a la naturelle est surtout une illusion. Celle-ci n’est donc pas gratuite : elle a une raison, donc un sens ; sa la fonction consiste de fait à répondre à la profonde frustration résultant d’un désir insatisfait - un désir lui-même socialement suscité.
  

 

 

L’origine sociale de l’illusion
Tout retour à... suppose en général, rappelons-le, une perte préalable. Or qu’est-ce donc qui serait ici précisément perdu ? La liberté sans aucun doute, si l’on estime que, en fonction de son organisation ultra-rationnelle et contraignante, notre société apparaît violente. Comme obsédée par la seule efficacité technique et partant déshumanisante alors que sa principale raison d’être est censément de nous protéger contre le violence et l’hostilité de la nature. Certains en arrivent à poser que l’agression techniciste de l’homme suscite une "vengeance" de la part de la nature : sorte de "juste retour des choses", la nature personnifiée au possible refuserait de continuer à se faire exploiter et dominer par une humanité civilisée certes mais ingrate ô combien ! Elle se vengerait alors en déchaînant sur l’humanité les pollutions, désastres climatiques et guerres à même de remettre l’homme enfin à sa place.
Le romancier Denis Marquet imagine ainsi dans Colère (Albin Michel, 2001) le processus finalisé du rejet par la planète des exploiteurs de tous bords, forts du credo cartésien du Discours de la méthode (6e partie) selon lequel il importe à l’homme de se rendre "comme maître et possesseur de la nature" - en ne tenant pas compte du "comme" philosophique - qui pillent et violent la Terre. Et les séismes, agressions d’animaux, ouragans et épidémies bactériologiques de se répandre tel un fléau apocalyptique sur la surface de la planète, s’attaquant systématiquement à la vie humaine ! 
En l’espace d’un mois, les catastrophes naturelles se succèdent puis, bientôt, la disparition de villes entières. Aux Etats-Unis comme en Europe. Seul sursaut de l’homme face à sa disparition programmée : multiplier les recherches scientifiques pour tenter d’enrayer ce phénomène de dérèglement organisé et hypertélique de la nature, procéder à un "nettoyage" militaire en règle des zones infectieuses dans l’espoir de préserver le reste de la population mondiale. Conformément au pire des scenarii et à la conception hobbésienne de la nature de l’homme, une véritable "guerre de tous contre tous" s’instaure en surface pendant qu’une poignée de survivants se réfugie dans un bunker souterrain à Washington et que l’humanité régresse vers sa préhistoire...

 

 

Si l’idée d’un retour à la nature est logiquement inconséquente, il n’en reste pas moins qu’en tant que pure idée, elle a un sens. Parce qu’elle est sans objet, cette idée - en tant qu’idée précisément - n’est pas sans raison. Elle désigne la réalité d’un être en souffrance qui s’y réfugie. En ce sens, elle fait rêver à un passé, idéalisé et mal compris, qui offre nonobstant une solution immédiate à tous nos problèmes. Le regret courant du « bon vieux temps » (qui présuppose toujours une nostalgie d’un état pré-culturel) renvoie à une méfiance, pour ne pas dire une haine, par rapport à toute nouveauté, à tout progrès culturel ou social.
Freud dans Le malaise dans la culture analyse les raisons de la Première Guerre Mondiale qu’il considère comme un retour à la sauvagerie et aux instincts les plus brutaux de l’homme. Il soutient que tout société repose en grande partie sur le sacrifice d’une certaine quantité de pulsions individuelles : les pulsions sexuelles et les pulsions dites "de mort" (Eros et Thanatos). Pour être acceptable, un tel "sacrifice", doit être compensé par d’autres satisfactions, lesquelles ne sont pas d’ordre pulsionnel, mais social. C’est donc à la culture et non à la nature, observe Freud, de les fournir. Ces satisfactions sont "culturelles", au sens premier mais aussi dérivé de cet adjectif : artistiques, politiques, scientifiques, sociales et autres. Or il n’est pas rare que de telles satisfactions soient réservées le plus souvent à une petite minorité de privilégiés, tandis que la grande majorité du peuple n’a rien qui compense ses pulsions sacrifiées. Là se trouve le coeur du problème puisque ce qui est sacrifié, ce ne sont pas les pulsions elles-mêmes ...mais leur satisfaction. Seulement refoulées au lieu d’être anéanties, les pulsions qui n’ont pas obtenu leur lot de satisfactions indirectes (par ce que Freud désigne comme processus de"sublimation"), finissent par fissurer les remparts sociaux et moraux qui les maintenaient au stade de refoulement. Se déchaînent alors les instincts les plus primitifs de l’homme qui retourne à un état de nature paradoxalement tout sauf enviable.

 

 

Contre toute attente, ce sont les mécanismes d’une société corrompue et insatisfaisante qui mènent les individus à se réfugier dans l’idée d’une nature où chacun rêve qu’il laissera libre cours à tous ses désirs. Mais si une telle idée est illusoire, elle a également une fonction critique : qu’il n’y ait pas lieu de retourner à la nature elle-même ne doit pas nous empêcher de chercher dans la simple idée qui s’y rapporte ce qui nous permettrait d’amender cette société pathogène, laquelle nous pousse dans certaines circonstances à revenir réellement à l’état de nature.
Vouloir remonter à l’état de nature ou refonder la société à la manière d’un Calliclès (i.e en conformité avec "les lois de la nature") est certes contradictoire. Sans aucun doute l’homme y perdrait-il ce qui fait son humanité : de ce point de vue, le retour à la nature pour l’homme signifierait une perte de sa nature. C’est la raison pour laquelle, comme l’a souligné Rousseau, l’homme à l’état de nature n’est qu’une hypothèse de travail méthodologique et non une réalité. Ce serait en effet une entreprise vaine et paradoxale de remonter historiquement ou scientifiquement à une forme d’humanité dépouillée de toute socialité et de toute culture. Un tel dépouillement ne peut valoir qu’à titre d’hypothèse - à la fois théorique et morale. Sans vouloir retracer la genèse ou l’origine de la société, Rousseau voit donc l’état de nature comme une hypothèse de travail utile, qui permet de donner un sens aux faits, sans être elle-même un fait. Elle donne une direction et oriente la réflexion sur la société. En déconstruisant la vie sociale et en dépouillant l’homme de toute caractéristique sociale et culturelle, Le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes atteste "ce qu’aurait pu devenir le genre humain s’il fût resté abandonné à lui-même" . Il permet ainsi de concevoir ce que signifie "être humain", en dehors de tous les maux que la société a produits. Le non-sens qui réside dans le fait de chosifier le retour à la nature peut par conséquent être evité si l’on parvient à réserver à l’idée d’un tel retour un statut opératoire et critique.
 

 

 

Le retour à la nature, en tant qu’idée, apparaît en définitive bel et bien un idéal heuristique : celui que doit viser tout homme qui essaie de réaliser son humanité. Par la même cette idée a une fonction éminemment critique car, à l’horizon de l’analyse rousseauiste, surgit la question fondamentale de savoir quelle forme de société pourrait bien permettre de réconcilier l’homme avec son humanité : par delà le phantasme de l’origine perdue ou de l’âge d’or d’un état naturel disparu, quelle société faut-il donc souhaiter si l’on aspire à une communauté qui rende possible à l’homme de concilier enfin sa nature avec sa culture ?

     
 

frederic grolleau 

 

Jon Krakauer (trad. Christian Molinier), Into the wilde, 10/18,novembre 2008, 224 p. - 7,40 euros. 1ère éd. : Presses De La Cité, janvier 2008.

 
     

 
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