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Incontrate o immaginate: alla scoperta delle donne nelle pagine di Dante (Rencontrez ou imaginez : à la découverte des femmes dans les pages de Dante)

Publié le 28 Février 2021, 09:16am

Catégories : #Echos d'Italie

Incontrate o immaginate: alla scoperta delle donne nelle pagine di Dante (Rencontrez ou imaginez : à la découverte des femmes dans les pages de Dante)

Dante et Cacciaguida, par Giovanni di Paola (vers 1450) — Manuscrit — British Museum — Domaine public

La Reppublica

Incontrate o immaginate: alla scoperta delle donne nelle pagine di Dante
di Gaia Rau

Il libro di Marco Santagata, scomparso a novembre, sulle figure femminili dell’autore della Divina Commedia

26 FEBBRAIO 2021

Incontrate o solo immaginate, in ogni caso consegnate all’eternità. La Bice Portinari realmente esistita e la Beatrice ideale, essere eccezionale capace di testimoniare in terra la perfezione del cielo, promettendo salvezza. E poi tutte le altre: la moglie Gemma Donati, la sorella Tana, la Vanna amata da Cavalcanti e la Selvaggia di Cino. Senza dimenticare le grandi protagoniste della Commedia, quella Francesca da Rimini e quella Pia de’ Tolomei le cui storie sembrano uscite dalle più nere pagine di cronaca dei nostri giorni.

Se una lunga malattia, aggravata dal coronavirus, non lo avesse portato via lo scorso novembre a 73 anni, Marco Santagata sarebbe stato senza uno dei protagonisti del settimo centenario della morte di Dante, le cui celebrazioni dovranno già scontare il peso gravoso della pandemia. Ma l’anno dantesco può comunque godere di un contributo importante, seppur postumo, dell’illustre studioso pisano: si tratta di "Le donne di Dante" (Il Mulino) in libreria da questo mese che, grazie anche all’apporto di un ricco apparato iconografico, offre una ricognizione attenta e completa delle figure femminili determinanti nel percorso dell’Alighieri, sotto il profilo biografico quanto da un punto di vista letterario e immaginifico.

Un’operazione che restituisce molto del doppio binario – la ricerca e la scrittura, il lavoro accademico e quello narrativo – su cui Santagata ha costruito il rapporto con i maestri, Dante in primis. Raggiungendo la celebrità tanto per i suoi studi quanto per una serie di romanzi – vedi " Il maestro dei santi pallidi", pubblicato da Guanda e vincitore del Campiello nel 2003, o " Dante. Il romanzo della sua vita" ( Mondadori, 2012) – con cui ha cercato di interpretare il volto più umano, attuale e in parte deliziosamente "pop" dei grandi poeti ai quali ha consacrato la propria carriera. Un tentativo di avvicinare al lettore il Dante essere umano, anzi umanissimo, che emerge anche dalle pagine del libro postumo, seppure da un punto di vista ribaltato che privilegia, appunto, le donne che lo circondarono e ispirarono.

Un lavoro che, nella prima parte del volume, assume quasi la forma di un’investigazione storica: poco l’autore della Commedia parlò della propria famiglia, niente scrisse della sua infanzia. E così la madre Bella, morta quando Dante era appena un bambino, la sorella secondogenita, figura vicina e premurosa che sembra affiorare da pochi versi della "Vita Nuova", o ancora la più grande Tana, di cui più sappiamo per il ruolo che la famiglia del marito, i Riccomanni, ebbe nel sostenere il poeta dopo la condanna e l’esilio, appaiono come presenze dai contorni indefiniti, quasi dei fantasmi al pari di quella donna "di val di Pado", l’antenata illustre, sposa del trisavolo Cacciaguida incontrato nel Paradiso, dalla quale discende probabilmente il nome degli Alighieri.

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traduction :

Rencontrez ou imaginez : à la découverte des femmes dans les pages de Dante

par Gaia Rau

Le livre de Marco Santagata, disparu en novembre, sur les figures féminines de l’auteur de la Divine Comédie

26 février 2021

Rencontrez ou imaginez, en tout cas livrez à l’éternité. La Bice Portinari ayant réellement existé est la Béatrice idéale, être exceptionnel capable de témoigner sur Terre de la perfection du ciel, en promettant le salut. Et puis toutes les autres : sa femme Gemma Donati, sa sœur Tana, la Vanna aimée par Cavalcanti et la Selvaggia di Cino. Sans oublier les grandes protagonistes de la Comédie, Francesca da Rimini et Pia de' Tolomei dont les histoires semblent sortir des pages les plus noires de la chronique de nos jours.

Si une longue maladie, aggravée par le coronavirus, ne l’avait pas emporté en novembre dernier à 73 ans, Marco Santagata aurait été sans doute l’un des protagonistes du septième centenaire de la mort de Dante, dont les célébrations devront déjà faire face au poids lourd de la pandémie. Mais l’année de Dante peut encore bénéficier d’une contribution importante, bien que posthume, de l’illustre érudit de Pise : il s’agit de Les femmes de Dante (Il Mulino) en librairie depuis ce mois de février et qui, grâce égalemnt à l’apport d’un riche appareil iconographique, offre une reconnaissance attentive et complète des figures féminines déterminantes dans le parcours de l’Alighieri, tant du point de vue biographique que du point de vue littéraire et imaginaire.

Une opération qui restitue beaucoup de la double voie - la recherche et l’écriture, le travail académique et narratif - sur laquelle Santagata a construit la relation avec les maîtres, Dante en premier lieu.Il a atteint la célébrité aussi bien pour ses études que pour une série de romans - voir Le Maître des saints pâles, publié par Guanda et vainqueur du Campiello en 2003, ou Dante. Le roman de sa vie ( Mondadori, 2012) - avec lequel il a cherché à interpréter le visage plus humain, actuel et en partie délicieusement "pop" des grands poètes auxquels il a consacré sa carrière.

Une tentative de rapprocher du lecteur un Dante humain, et même très humain, qui ressort également des pages du livre posthume, bien que d’un point de vue renversé qui privilégie, précisément, les femmes qui l’ont entouré et inspiré. Un travail qui, dans la première partie du volume, prend presque la forme d’une investigation historique : l’auteur de la Comédie parla peu de sa famille et n’écrivit rien de son enfance. Et ainsi, la mère Bella, morte quand Dante était à peine un enfant, la sœur cadette, figure proche et attentionnée qui semble émerger de quelques vers de la Vie Nouvelle, ou encore la plus grande Tana, dont nous savons plus pour le rôle que la famille de son mari, les Riccomanni, eut dans le soutien du poète après la condamnation et l’exil, apparaissent comme présences aux contours indéfinis, presque des fantômes comme cette femme " la vallée du Pô", ["mia donna venne a me di val di Pado,/e quindi il sopranome tuo si feo." : "ma dame vint à moi de la vallée du Pô, et c’est ainsi que se fit le nom que tu portes", Le Paradis – Chant XV, 138 - ndt ] l’illustre ancêtre, épouse du trisaïeul Cacciaguida rencontré au Paradis, d’où descend probablement le nom des Alighieri.[...]

frederic grolleau

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