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"Grease" (Randal Kleiser, 1978) : du choix et du libre arbitre ou la métamorphose de Sandy

Publié le 22 Janvier 2022, 13:53pm

 "Grease" (Randal Kleiser, 1978) : du choix et du libre arbitre ou la métamorphose de Sandy

Consigne :

Mettre en corrélation la séquence finale ci-dessous avec la thématique du choix et du libre arbitre vue dasn le cours Liberté et illusion

Dans la scène finale de "Grease" (Randal Kleiser, 1978), l'adolescente fragile qu'était Sandy (Olivia Newton-John) se révèle une véritable femme fatale. La musique "You're the one that I want", sur laquelle l'héroïne se déhanche avec Danny (John Travolta), est devenue culte.
 

États-Unis, 1978. Sandy Olsson (Olivia Newton-John) intègre par hasard le lycée de son amour de vacances, Danny Zuko, incarné par John Travolta (« La fièvre du samedi soir »). Ce dernier, leader de sa bande de copains les T-Birds, adopte une attitude lâche et impertinente lorsqu’il se retrouve nez à nez avec son ex-copine, réservée et impopulaire. Rapidement, Sandy se réconforte dans les bras d’un autre. Mais la nouvelle recrue du lycée Rydell se lie d’amitié avec les Pink Ladies, proches des T-Birds. Au fil de plusieurs événements (bal de promo, course de voitures, dîners dans le bar du coin, séances de cinéma …) les deux amoureux se tournent autour. Pour la fête de fin d’année, Sandy décide de surprendre Danny et apparaît totalement changée. Son prétendant est sous le charme. C’est à cette scène de fin que l’on doit le titre mythique « You’re the one that I want ».

Échange de look
Qui n’a pas été séduit par l’allure rock’n’roll de Danny Zuko et des T-birds? Veste en cuir, pantalon moulant et bien sûr, cheveux coiffés en banane gominée… le costumier Albert Woslky s’était tout simplement inspiré de la star la plus stylée de l’époque pour créer les looks de ses personnages : Elvis Presley. Dans la scène finale, Danny est bien décidé à montrer à Sandy qu’il a changé et débarque à la fête foraine avec un cardigan BCBG plutôt que le fameux blouson en cuir de sa bande de copains. C’est là qu’apparaît Olivia Newton-John avec son rouge à lèvres carmin et sa tenue ultra sexy. Les deux amoureux ont eu la même idée en même temps. Juste avant le tournage, lorsqu’Olivia Newton-John se présente en costume de Bad Sandy devant le réalisateur, ce dernier ne l’a pas reconnue tant la transformation était surprenante. Randal Kleiser décide alors de dévoiler le nouveau look de Sandy avec une méthode de prise de vue classique du cinéma de l’époque : filmer d’abord les pieds de l’héroïne et remonter progressivement jusqu’à son visage pour révéler son identité.

YOU’RE THE ONE THAT I WANT
Qui ne s’est jamais déhanché ou qui n’a jamais fredonné « You’re the one that I want » ? Entraînante et joviale, la musique sur laquelle dansent et chantent Danny et Sandy dans cette dernière scène est un classique. Écrit et composé par John Farrar, ce tube rockn’roll a été classé en tête des charts britanniques pendant plus de deux mois après sa sortie. Grâce à cette chanson légendaire, « Grease »est devenu l’une des plus grandes comédies musicales du 20ème siècle.

L’HISTOIRE D’AMOUR
Sans tomber dans le cul-cul la praline, la romance de Sandy et Danny constitue l’élément clé du film. Tout le scénario part de là. On s’attache rapidement à leur histoire, et à leur manière de se chercher, à la fois fiers et passionnés. De leur aventure estivale à leur amour de lycéens, un large public parvient à s’identifier.

LES ANNÉES LYCÉE
Si « Grease » a tant séduit (4 nominations), c’est aussi parce qu’il nous rappelle nos années lycée. Des bandes de copains, des rivalités, des transgressions et des festivités : toutes les nostalgies sont là. Un argument de taille pour toucher les jeunes et les moins jeunes, dans une ambiance des années 50. Après la scène de « You’re the one that I want », s’enchaîne une chorégraphie générale où tous les camarades célèbrent la fin du lycée, l’amitié et la liberté.

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