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"Furto al Museo Picasso : il pensionato si porta via la giacca, ma era un’opera d’arte" (Vol au Musée Picasso : le retraité emporte une veste, mais c’était une œuvre d’art)

Publié le 2 Avril 2022, 09:11am

Catégories : #Echos d'Italie

"Furto al Museo Picasso : il pensionato si porta via la giacca, ma era un’opera d’arte" (Vol au Musée Picasso : le retraité emporte une veste, mais c’était une œuvre d’art)

La Stampa

Furto al Museo Picasso: il pensionato si porta via la giacca, ma era un’opera d’arte
L’uomo ha pensato che «Old Masters» di Oriol Vilanova fosse un vecchio indumento dimenticato da un visitatore

EMANUELA MINUCCI

02 Aprile 2022

La scena è nota. Così come alle fiere del’arte contemporanea – da Artissima fino ad Art Basel c’è chi fotografa l’idrante pensando che sia un’opera e chi pretende di usare un gel che invece è un’installazione (per non parlare di chi a Miami ha mangiato Comedian, la banana appesa al muro con lo scotch, ma quella era un’opera d’arte a sua volta). Ed è successo di nuovo.
Con esiti comici, da film di Totò, al Museo Picasso di Parigi un pensionato nota una giacca blu che pende solitaria da un attaccapanni. Se la prova, sembra dimenticata da qualcuno da chissà quanto tempo. E non fa caso alle vecchie cartoline che uscivano dalle sue tasche. Gli va un po’ larga ma pensa che il sarto riesca a rimetterla a posto. La indossa e che nonchalance se ne esce dal museo con addosso l’opera Old Masters del quarantunenne artista spagnolo Oriol Vilanova.

Una giacca da lavoro (appunto) fatta di un bel tessuto blu intenso e con le tasche piene di cartoline (raccolte dall'artista) e appesa accanto all'uscita dalla mostra. Come capita a tanti questo signore francese di 73 anni, non molto avvezzo alle installazioni artistiche non si fa troppi scrupoli e se la porta a casa. Si tratta pur sempre di un furto, ma certo il pensionato non avrebbe mai pensato che si era messo sulle spalle un’opera milionaria.

Peccato che telecamere riprendano la scena. Rapidamente la direzione del museo insieme con la Gendarmeri riesce a risalire all'autore del furto che pur ammettendo «l'appropriazione indebita» sostiene in buona fede di non aver mai realizzato che si trattasse un'opera d'arte. Considerata anche l’età viene rilasciato con la calorosa raccomandazione di non farlo più in futuro. [...]

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traduction:

Vol au Musée Picasso : le retraité emporte une veste, mais c’était une œuvre d’art
L’homme pensait que le « Old Masters » d’Oriol Vilanova était un vieux vêtement oublié par un visiteur

par emanuela minucci

le 02 avril 2022

L'histoire est connue. Tout comme aux foires d’art contemporain - de Artissima [un événement culturel turinois de grande renommée, qui donne un aperçu complet du nouveau monde de l'art, ndt.] à Art Basel [une manifestation d'art contemporain se tenant annuellement à Bâle en Suisse, à Miami aux États-Unis et à Hong Kong en Chine, nddt.], où certains photographient une bouche d’incendie en pensant que c’est une oeuvre et d'autres tendent à utiliser un gel qui est plutôt une installation (sans parler de celui à Miami qui a mangé "Comedian", la banane accrochée au mur avec du scotch, alors que c’était bien une œuvre d’art)

Et c’est arrivé à nouveau. Avec les mêmes effets comiques qu'un film de Totò, au Musée Picasso de Paris, un retraité remarque une veste bleue qui pend, toute seule, d’un porte-manteaux. Il l'essaie, elle semble avoir été oubliée par quelqu’un depuis on ne sait combien de temps. Et il ne fait pas attention pas aux vieilles cartes postales qui sortent de ses poches. Elle est un peu large pour lui, mais l'homme pense que le tailleur pourra la remettre à la bonne taille.

Il l'endosse et sort non sans nonchalance du musée avec l’œuvre "Old Masters" de l’artiste espagnol de quarante-et-un ans Oriol Vilanova. Une veste de travail faite d’un beau tissu bleu intense et avec les poches pleines de cartes postales (recueillies par l’artiste) et suspendue à côté de la sortie de l’exposition. Comme cela arrive à beaucoup, ce monsieur français de 73 ans, qui n'est pas très habitué aux installations artistiques, ne se fait pas trop de scrupules et ramène la veste chez lui. Il s’agit toujours d’un vol, mais le retraité n’aurait jamais pensé qu’il s’était mis sur les épaules une oeuvre valant un million.

Dommage que les caméras de surveillance aient filmé la scène. Rapidement, la direction du musée avec la Gendarmeri parvient à remonter jusqu’à l’auteur du vol qui, tout en admettant «l’appropriation indue», prétend de bonne foi n’avoir jamais réalisé qu’il s’agissait d’une œuvre d’art. Compte tenu également de son âge, il a été libéré avec la recommandation chaleureuse de ne plus recommencer à l’avenir. [...]

frederic grolleau

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