Le comique pompier et l’action sans modération fatiguent à la longue...
On avait bien ri avec avec le premier Rush Hour, ayant remporté un immense succès, qui présentait les désopilantes aventures du tandem James Carter / Lee, où la découverte de l’art de vivre US par un policier chinois. Comme dans toutes les séries à suite, le risque est toujours que le 2eme volet ne soit pas à la hauteur du 1er, qui a bénéficié entre autres de l’effet de surprise. Revoici donc nos deux amis, cette fois-ci à Honk-Kong, où Carter va devoir apprendre de l’inspecteur Lee comment passer sans anicroche ses vacances sur place.
Mais l’explosion d’une bombe à l’ambassade américaine tue deux agents des douanes qui enquêtaient sur un trafic de faux billets. Et Lee doit prendre en charge le dossier avec un accusé de premier plan : Ricky Tan, le chef de la Triade, jadis partenaire du père de Lee dans la police. Les rôles se renversent donc, et c’est maintenant Lee qui va devoir initier le tonitruant Carter aux règles élémentaires de la diplomatie (une tâche qui n’est pas gagnée d’avance quand on connaît l’exhubérance légendaire du bonhomme). Sur la piste d’une bande de faux-monnayeurs au service des triades, l’enquête, de rebondissements martiaux en explosions panoramiques, les emmènera de Hong Kong à Los Angeles et Las Vegas...
Les batailles rangées font de nouveau rage (même s’il y a moins de scènes de combat du grand Chan ici), les gags énormes se succèdent mais, malgré l’estime visible des deux stars, on accroche moins. Le couple improbable formé par Jackie Chan, la grande star du cinéma d’arts martiaux de Hong-Kong, et Chris Tucker, comique américain découvert en France dans Le Cinquième Élément de Luc Besson, en fait des tonnes pourtant. Un peu trop peut-être, notamment Tucker-la-tchatche en empereur des beaufs américains, pour s’élever un cran au dessus du premier opus de la série, succès planétaire ayant raflé 250 millions de dollars de recettes dans le monde entier. C’est la preuve sans doute que le comique pompier et l’action sans modération fatiguent à la longue. Que l’autocaricature ne fait pas toujours mouche.
Ce DVD vaut surtout le détour pour son édition Prestige, aux bonus surabondants : en plus des habituels commentaires, on peut consulter ainsi des interviews, le premier court métrage du réalisateur Brett Ratner (Lady Luck), un making of, le bêtisier et des scènes coupées au montage.
* | frederic grolleau Éditeur : Seven Sept Zone 2 (Europe, Moyen-Orient & Japon seulement) Bonus : L’audio-commentaire du réalisateur et scénariste (VOST) Le Making Of : Hong Konk, le tournage, le casting, les combats (VOST) Le court-métrage "Lady Luck" (VOST) Autour du film : interviews (VOST) Autour de 3 scènes du film : les différentes étapes de la réalisation (VOST) Les costumes Autour d’une scène : l’explosion de l’ambassade (multi-angle) 9 scènes coupées avec ou sans commentaire audio (VOST) Le bêtisier (VOST) Les filmographies des acteurs et du réalisateur les films-annonces : 2 teasers (VOST) et film annonce
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