Alain de Libéra revient sur la folie suicidaire qui hante son héros dans Morgen Schtarbe.
Un brûlot anti-philososphique au possible !
Votre premier roman, Morgen Schtarbe, paru chez Flammarion, tranche avec vos productions philosophiques habituelles. Vous êtes en effet professeur de philosophie à l’université de Genève et les penseurs médiévaux constituent votre spécialité. Or votre roman joue ici de manière étonnante avec les arcanes de la création littéraire, mystères que vous retournez contre eux-mêmes dans une sorte de pied de nez. Quelle était donc l’intention qui a présidé à la genèse de ce roman ?
Alain de Libéra :
Le pied de nez,certainement ! C’est un roman qui se moque d’une certaine manière du roman mais aussi de son auteur en le démultipliant presque à l’infini. En tous cas, un bon nombre de fois ! Cet auteur se moque de ses personages, de l’intrigue : il y en a plusieurs qui s’entrecroisent et qui finssent tout de même par aboutir à quelque chose.... Elles aboutissent en fait au rassemblement des protagonistes et anti-héros de cette affaire dans une clinique psychiatrique. Ce qui ne veut pas dire que la construction romanesque n’est pas ici sereine et raisonnable. Disons que si c’est peut-être serein, ce n’est pas du tout raisonnable : c’est du non sense. Du « non sens » à la française .
C’est un texte où l’on trouve beaucoup d’humour, à défaut d’ironie philosophique. Votre héros tente d’écrire désespérément un ouvrage avec constance depuis vingt ans...
...Il est tellement salaud et inconsistant qu’il n’arrive même pas jusqu’au désespoir : il est plutôt dans la répétition morne, stupide, butée. C’est quelqu’un qui aurait plu à Jean-Marie Laclavetine s’il avait pu lui adresser son manuscrit, puisque les deux œuvres majeures qu’il entreprend sont un roman policier et un roman historique, genre « médiéval en costume » (je suis médiéviste après tout !). Mais ces deux romans restent à la première phrase. Il n’aurait pas eu besoin, lui, de s’inscrire aux « auteurs anonymes » pour décrocher : il reste accroché plus que jamais à sa première phrase qu’il triture dans tous les sens en espérant une suite, qui ne vient pas.
Pour finir, le roman va s’écrire sans lui, ce qui fait l’humour de l’histoire. Ce romancier impossible, improbable, nul et orgueilleux, veut finalement prendre congé de ses personnages : il a trop trimballé le héros du roman policier qui est assis au bar d’un hôtel où personne ne le rejoint jamais, ce qui fait qu’aucune histoire ne s’enclenche. Premier personnage auquel répond en écho le chevalier teutonique répondant au prénom de Rîcwwald et qui « cherche nerveusement son heaume » : aucun de ces deux personnages ne lui ayant donné satisfaction, notre romancier veut donc arrêter l’écriture après vingt années infructueuses de cabotage et de cabotinage littéraire « sur toutes les côtes où l’on s’ennuie ».
Mais les personnages se rebellent... Commence alors une lutte qui se situe à plusieurs niveaux : d’expression, de ton, de narration entre le romancier qui souhaite tout arrêter et les personnages qui désirent par un soudain accès d’égotisme et d’intérêt pour eux-mêmes que l’histoire continue. Des personnages qui n’hésitent donc pas à se récrier contre le narrateur lorsqu’il leur fait dire des choses qu’ils n’auraient pas voulu dire !
Le texte finit par démarrer, malgré le romancier, à cause de ces personnages qui protestent effctivement : les situations dans lesquelles son peu de talent et son absence radicale d’imagination les plongent font que ces malheureux protagonistes sont réduits à ce qu’il ne veulent pas être. Et ils le disent vertement, soit en protestant, soit en gauchissant petit à petit les pâles tentatives narratives du romancier. Le roman est ainsi constamment détourné par leur entremise et explore tous les sens de leur fantaisie. Il se trouve à grand peine contenu par les ripostes graduelles et graduées - mais terriblement inefficaces - de l’écrivain qui ne reprend jamais le contrôle en fait.
Un écrivain qui va lui-même se dégrader à mesure que l’œuvre rêvée ne parvient pas à s’enclencher (puisqu’elle est escamotée au profit d’un récit personnel, consacré notamment à l’enfance).
L’écrivain est débordé par ses personnages, certes, mais surtout par lui-même : à tel point qu’il devient lui-même un personnage de cette narration. Tout se mêle alors : il y a les personnages du fictif puis le romancier en personne, qui finit par se raconter, mais qui est aussi fictif que ses acolytes teutoniques et « polardeux ». Voilà pourquoi au bout du compte le lecteur peut perdre pied d’une certaine façon, dans les premières page du récit, car il ne sait jamais exactement qui parle et à qui s’adressent les discours. Mais tout se joue progressivement parce que, parmi les nombreux doubles qui hantent le narrateur (entre le petit garçon qu’il a été, quelques personnes de sa famille, les personnages des romans qu’il n’est pas parvenu à écrire et ceux qui écrivent contre lui à l’intérieur du récit qu’il essaie de faire), il y aussi son double.
Il a un double depuis le début : le romancier est figure du ratage de lui-même, de l’impuissance littéraire la plus intériorisée. Son double incarne au contraire la figure absolument paranoïaque de la toute-puissance puisqu’il s’agit d’un frère jumeau dont on découvrira qu’il n’est en fait que l’alter ego du narrateur aperçu au miroir. Les deux moitiés du personnage sont les deux faces d’un schizophrène. Cet interlocuteur tout puissant qui perturbe le narrateur est un « super procureur indépendant ». J’ai créée cette catégorie juridique nouvelle en France sans attendre la réforme de la magistrature. Même si je pense que mon roman ne donnera pas franchement envie de s’engager sur cette voie ! Le point de départ de cette idée était évidemment le feuilleton juridique, sexuel et boulevardier tragique que l’Amérique a imposé pendant un an au monde ébahi, stupéfait puis assez vite amusé des démêlées de Kenneth Starr et du président Clinton. Le super procureur Morgen Schtarbe se prend ainsi pour un type qui dispose de toutes les facilités, tous le pouvoirs, tous les moyens de persécution alla grande que peut avoir un véritable super procureur indépendant américain. Comme mon narrateur (dont il n’est que le double schizo), c’est un pauvre type.
Ces moyens judiciaires d’investigation sont assez médiocres : il vit dans une chambre de bonne en se faisant réchauffer des raviolis sur un radiateur tiède. Ses fameux dossiers qu’il ne cesse d’ouvrir, d’instruire, de refermer et d’éplucher jour après jour ne sont en réalité que les résumés piqués dans télé câble hebdo de sitcoms. lL essaie de débrouiller ce qui arrive à Marcel lorsqu’il rend visite à son singe préféré au zoo de San Diégo ou à tel personnage de feuilleton qui se demande s’il va ou non appeler le gérant parce qu’il a trouvé une vis dans son couscous-poulet-plat du jour. Voilà qui ne fait pas des affaire aussi intéressantes que celles de Starr ou du juge Bruguières, ou de n’importe quel magistrat anti-terroriste français ! Ce super procureur est tout simplement confronté à la nullité de l’existence et au vide narratif du monde de signes qui l’entoure. Cet écrivain qui n’arrive pas à écrire, ce super procureur qui essaie de régler le réel et de se prononcer sur tout ont un pont commun : ils sont immergés dans le torrent absurde, inutile et vide des signes environnants : la publicité, les émissions de radio, les sitcoms, le cinéma (depuis le peplum jusqu’à ce chef d’œuvre absolu que je maltraite un peu qu’est Alexandre Nevski d’Eisenstein).
Ces deux anti-héros vont alors se débattre à des niveaux de conscience variés dans l’océan de la communication des images, des messages sans distinguer l’important de l’accessoire. Le tout se finit par se lier dans une histoire où j’arrive, moi qui tiens toutes les ficelles, à faire en sorte que le roman policier, le roman historique et l’espèce de « je me souviens » du narrateur - qui est aussi le super procureur à sa manière -se rejoignent dans une histoire. Il y a bien du délire maîtrisé dans ce livre, du non-sens, de l’humour mais Morgen Schartbe dérape vraiment car on ne peut pas indéfiniment se moquer des fous, surtout lorsqu’on côtoie ses propres abîmes et qu’on a un peu de compassion pur soi-même. Je renoue donc sur la fin avec une perspective un peu plus grave, dramatique qu montre qu’on n’est pas fou impunément : même quand on est un perdant littéraire, un procureur qui ne procure rien et qu’on essaie de joindre les deux bouts, çela finit mal. Ce livre est traversé par plusieurs expériences personnelles et collectives grâce auxquelles j’essaie de montrer ce qui peut se produire lorsqu’une surconsommation de tranquillisants et une grande disponibilité à la qualité de diverses boissons alcoolisées se rencontrent !
Il faut préciser que Morgen Schtarbe se shoote régulièrement à doses tout sauf homéopathiques avec tous les barbituriques qui traînent. Il ingurgite force alcools : il vit dans un monde hallucinatoire, hallucinogène qu’il se crée comme compensation psychanalytique d’une réalité qui l’a déçu.
Exactement. Toutes les réalités l’ont déçu. Romancier ou super procureur, notre héros a échoué dans tous les domaines. Il avait pourtant une colère en lui au départ (on le découvre au fur et à mesure du récit autobiographique de ce personnage à deux têtes), une certaine humiliation sociale, une revanche à prendre sur la pauverét, la lutte des classes. En ce qui me concerne, je suis plutôt un théoricien de la lutte des classes dans le domaine de la logique, de la théorie des ensembles, à travers le dévoiement de la logique.
Vous qui produisez des textes inspirés de philosohie médiévale qui ont la réputation d’être austères, est-ce qu’on ne vous a pas reproché de vous être laissé aller dans ce premier roman ? Mais derrière le romancier, n’est-ce pas encore le philosophe qui pointe derrière Morgen Schtarbe ? N’y a-t-il pas une thèse à défendre ici sur cette société de communication (qui serait un de ces ensembles logicistes dont vous parlez) qui déraillerait quelque part ?
La thèse évidente, c’est que j’en ai « soupé » de la fiction du moi. Quitte à la poursuivre et déconstruire de toutes les manières possibles dans mon travail de philosophe, je me suis dit : pourquoi ne pas donner une traduction plus plaisante, plus vive et amusante de cette thèse selon laquelle, à défaut d’énoncer que « le moi est haïssable », il n’y a pas de moi. Pour moi, si j’ose dire, pour celui qui dit « je » en ce moment, tout est langage, tout est signe. Nous sommes traversés par des discours bizarres dont nous tenons plus ou moins bien les fils ; notre imaginaire est composé aux trois-quarts des signes de la veille et de quelque signes profonds qui surnagent : ce qu’on a entendu étant gosse à radio Luxembourg, comme dans mon roman, ou des souvenirs de lecture.
Ma thèse philosophique principale est l’impersonnalité du « je ». « Je « est une forme vide que n’importe qu peut prononcer. Cela peut paraître « ringard » aujourd’hui alors qu’on assiste à un retour en force de la philosphie du sujet et que le roman est lui-même pollué par des océans de délires égotistes. Mais j’avais cet objectif : montrer à un autre public que celui de la philosophie qu’il n’y a qu’ « un corps qui souffre, qui imagine et qui se souvient » comme le dit un de mes maîtres en philosophie, ce bon vieux Ibn Rochrt, Averroës, si maltraité par le cinéma d’ailleurs dans Le destin de Youssef Chahine. J’ai décidé également de passer de la philosophie au roman sans hésitation parce que ce roman n’est pas mon premier roman : il a été précédé de nombreux autres textes et jets qui ont fini dans leur vraie place : la poubelle (pas celle de l’hsitoire, parce qu’on risque toujours d’en ressortir mais celle qu’on met dans les rues régulièrement !).
Ce qui m’intéressait dans ce passage, c’était la possibilité d’aborder sans être trop pompeux des questions que je ne veux pas aborder en philosophe par crainte de verser dans l’essayisme de pacotille qui tient lieu socialement de philosophie à l’heure actuelle. Or je n’ai pas envie d’affiner des cadres stressés un mois avant les livres d’étrennes sur le thème « la mort, la maladie, la souffrance, la mémoire ». On peut faire passer dans un roman des impressions, des couleurs qui sont impossibles dans le discours philosophiques. Il ne s’agit pas de continuer ici le bac par d’autres moyens. Ce qui disitngue le roman de la philosophie, c’est le mélange d’humour et de mélancolie qu’on peut y trouver. La philosophie peut être ennuyeuse, un peu lourde, surtout lorsqu’elle essaie de plaisanter. Par ailleurs, stylistiquement, elle est quand même accablante : je suis un germaniste qui scrute les textes du XIXéme siècle et un latiniste qui travaille sur des textes du Moyen Age : si vous lisez une page de Hegel, vous rêvez très vite de passer à une page d’André Breton ! Pour toutes ces raisons, aller vers un style plus libre, plus souple et inventif était la conséquence naturelle de lassitudes accumulées au cours du travail philosophique - non pas à cause du contenu mais des formes d’expression de la philosophie.
Cela vous a donc paru presque « logique » ?
C’est logique au sens où, comme philosophe théoricien de l’effacement du moi - qui expose ccette thèse dan son roman- , je suis aussi un historien de la logique. Professionnellement, j’ai beaucoup travaillé dans le domaine de la philosophie médiévale sur le mode d’existence des choses qui n’existent pas : la licorne, la chimère, le bouc-cerf et tous autres animaux fabuleux qui n’existent mais ont d’autres propétés. Sur le modèle du cercle carré qui n’existe pas mais dont on peut dire cependant quelque chose qui est vrai ou faux. Par exemple : « le cercle carré est un triangle « , c’est faux ; on n’a donc pas besoin d’avoir une chose qui existe pour faire des énoncés vrais. Ces questions m’ont amené à m’intéresser à Frege, Brentano, et d’autres philosophes modernes après mes riches bestiaires médiévaux. Qu’est-ce d’ailleurs que l’écriture romanesque sinon cela ? Bien sûr, Morgen Schtarbe n’existe pas, il n’y a jamais eu de super procureur indépendant en France, c’est une description définie qui n’est vérifiée dans aucun monde possible, comme on dit en logique moderne... C’est justement cela, la fiction ! Je me suis donc véritablement abandonné au paisir dela fiction.
A propos du fameux chevalier Ricwald Von Gurken, le cornichon ou le concombre masqué, vous multipliez les allusions au cinéma, notamment à une bataille qui aurait lieu autour du lac Peïpous avec les troupes d’Alexandre de Novgorod. Tout cela donne l’impression, en vous lisant, d’un délire construit, c’est-à-dire étymologiquement d’une sortie hors du sillon habituel, où vous vous amusez à faire des renvois à la littérature, au monde contemporain, à celui du football, de la cuisine. Vous produisez ainsi des pages étonnantes sur cet hypothétique substrat qu’est le Formica, dont il ressort précisément qu’il n’est rien puisqu’il ne jouit même pas du luxe d’être une substance ! Derrière vos volontés littéraires, n’y a -t-il pas là l’envie de chahuter le moi du lecteur, pour commencer ?
Ce roman est un gigantesque chahut : j’ai derrière moi un long, mouvementé et douloureux passé de chahuteur au lycée, et il m’arrive de chahuter mes propres cours ! J’ai un modèle dont je m’inspire ici, mais il est hors de la littérature, en dépit des apparences. Queneau et Pérec sont bien présents en filigrane. Toutefois, je n’ai pas voulu dans ces lignes produire un pastiche. Ou alors, si j’ai voulu pasticher quelqu’un ou quelque chose, ce sont les Monty Python ! La bataille que vous évoquez (ce détournement cynique et scandaleux d’une bataille ayant vraiment eu lieu : la « bataille des glaces » opposant les chevaliers teutoniques à Saint Alexandre de la Néva) pourrait se trouver dans Sacré graal. Avant d’écrire ce roman, j’avais au départ un film dans la tête, et je me suis dit : qu’est-ce qui se serait passé si j’avais la possibilité de perturber de A à Z ce film ? Ce qui donne l’équivalent d’un chapitre dans c elivre : le grand maître de l’ordre des Teutoniques retrouve le heaume que Rîcwald cherche depuis le début, Rîcwald qui est un intermittent du spectacle mais qui choisit quand même de mourir...
Alors qu’il aura été auparavant un commissaire de Mulhouse !
Effectivement, comme les deux héros de polar et de roman historique sont aussi interchangeables que l’écrivain et le super procureur, il commence comme commmissaire, il « roule sa bosse » et ramasse pas mal de coups ! Pour finr, il meurt débité en magrets qu’on peut trouver dans les rayons surgelés du Goum local ! Les temps, les codes narratifs et les personnages se télescopent donc : ce livre exprime The Meaning of life, « La signification de la vie » pour reprendre un autre titre des Monty Python. J’ai en fait essayé de mettre ce dernier film et "Sacré Graal" dans le même roman : et j’aimerais par dessus tout que le lecteur retire de tout cela du rire et du plaisir. Je descends d’une famille de gens du spectacle, j’ai eu un clown dans ma famille (un vrai, qui officiait dans un cirque, pas un prof de fac !) : "Morgen Schtarbe" illustre ainsi quelles sont les valeurs du rire, même dans les moments les plus pénibles, comme la maladie ou le deuil. Dans ce livre, lorsque l’archi narrateur, derrière toutes les têtes, parle non comme Morgen Schtarbe mais prend la parole discrétement au nom d’Alain de Libéra, il y a certes de la mélancolie. Mais si l’on devine le sourire du chat de Lewis Caroll sous chacune des grimaces paranoïaques, frénétiques, douloureuses, souffreteuses, cancéreuses qui jalonnent cet ouvrage, mon objectif est atteint.
Vous vous permettez ainsi de lancer un clin d’oeil amical envers vos confrères pohilosphes, les plus anciens, peut-être les plus vénérables, comme les plus contemporains : Morgen Schtarbe a mis dix ans pour lire pour lire Comte-Sponville...
Il faut croire qu’il l’a lu sérieusement !
...Mais en même temps il maîtrise Emmanuel Kunf et les "Fondements de la Métaphysique des meufs" !
Ce qui est tout à son honneur ! Car il aura ainsi lu un livre que bien des gens auraient aimer trouver en classe terminale et qui hélas ! n’existe pas. Mais ce n’est pas la seule chose qui n’existe pas dans ce livre ! Il ya d’ailleurs aussi quelques philosophes détournés : j’ai opéré un détournement authentiquement soixante-huitard d’un ensemble de textes, de fragments, d’images (un passage des "Seconds analytiques" d’Aristote par exemple). Dans le dossier de presse que je me suis constitué moi-même à la fin de l’ouvrage ( !), il y aussi une phrase de Pascal que j’attribue à Robert H. PC compatible : les lecteurs verront bien de quoi il s’agit !
Il ne reste donc plus qu’à lire Morgen Schtarbe pour y perdre la raison ou retrouver un ultime espoir...
Propos recueillis le 16/11/99. Alain de Libéra, Morgen Schtarbe, Flammarion, 1999, 265 p. - 15,85 €.
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