Corriere della sera
Whisky, coca & illuminazioni la vita (breve) di John Belushi che dormiva solo sul set
di Maria Luisa Agnese
8 marzo 2022
Keith Richards, principe della droga nei Rolling Stones, così diceva del solo che gli teneva testa: «Un uomo sopra le righe»
«Belushi era un uomo sopra le righe. John era esilarante, frequentarlo era roba da matti. Ma Belushi era un’esperienza estrema perfino per i miei canoni.
Una volta gli dissi che, come diceva mio padre, c’è una bella differenza fra grattarti il sedere e fartelo a pezzi». Keith Richards, principe della droga dei Rolling Stones, (quasi) ineguagliabile nel consumarla, si inchinava così nell’autobiografia all’unico che aveva saputo tenergli testa.
E difatti John Belushi al culmine del successo spendeva mille dollari a settimana in coca: dopo aver inventato una sessantina di personaggi demenziali e innovativi per Saturday Night Live e dopo due film-culto come Animal House e The Blues Brothers, gli unici della sua breve vita ( morirà a 33 anni, il 5 marzo 1982, per un mix di cocaina ed eroina, speedball ), Belushi, talento creativo che aveva sconvolto i canoni dello show business Anni 80, non reggeva il peso del successo e dissipava in sostanze volatili ma letali il suo talento. Una vita davvero spericolata, per quanto le sue gesta fossero a volte in bilico fra leggenda e realtà.
La bottiglia e le auto sfasciate
La narrazione vuole che in Animal House si sia bevuto un’intera bottiglia di whisky in un sorso. Ma a sminuire la mitologia il regista John Landis rivelerà poi che la bevanda nella bottiglia non era Jack Daniels ma solo the alla pesca. Poi sarebbero venuti, in The Blues Brothers, una serie di scontri d’auto da Guinness dei primati, per il film che conta il maggior numero di incidenti su 4 ruote. Soltanto grazie alla sua velocità elevata e guidando un’unica vettura, riuscì a produrre 7650 dollari di danni.
I costi poi lievitavano anche per le incontinenze di John: il film fu portato a termine con grandi ritardi per le sue bevute e gli eccessi notturni. Arrivava sconvolto sul set o addirittura restava addormentato in stato di semincoscienza nella roulotte, obbligando il regista a rimandare i ciak. […]
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traduction :
Whisky, coke & illuminations : la vie (courte) de John Belushi qui dormait uniquement sur le plateau
par Maria Luisa Agnese
8 mars 2022
Keith Richards, l’empereur de la drogue des Rolling Stones, disait du seul homme qui lui tenait tête : « Un homme au-dessus des lois »
“Belushi était un homme au-dessus des lois. John était hilarant, le fréquenter était de la folie. Mais Belushi était une expérience extrême même pour mes propres principes. Je lui ai dit un jour que, comme disait mon père, il y a une grande différence entre te gratter les fesses et les exploser». Keith Richards, empereur de la drogue des Rolling Stones, (presque) inégalable en la consommant, s’inclinait ainsi devant l’autobiographie du seul homme qui avait su lui tenir tête.
Et, de fait, John Belushi au sommet de sa gloire, dépensait mille dollars par semaine en coke : après avoir inventé une soixantaine de personnages déments et novateurs pour le Saturday Night Live et après deux films-culte comme Animal House et The Blues Brothers, les seuls de sa courte vie (il meurt à 33 ans, le 5 mars 1982, suite à un mélange de cocaïne et d’héroïne, le speedball), Belushi, talent créatif qui avait bouleversé les canons du show business des années 80, ne supportait pas le poids du succès et dissipait son talent en substances volatiles mais mortelles. Une vie vraiment dangereuse, même si ses exploits étaient parfois en équilibre entre légende et réalité.
La bouteille et les voitures cassées
La légende raconte que dans Animal House il a bu une bouteille entière de whisky en une gorgée. Mais, pour minimiser la mythologie, le réalisateur John Landis révéla plus tard que la boisson dans la bouteille n’était pas Jack Daniels mais seulement le thé à la pêche. Puis, ce sera dans The Blues Brothers, une série de carambolages de voitures inscrits au Guinness des records, le film comptant le plus grand nombre d’accidents sur 4 roues. Seulement grâce à sa vitesse élevée et à la conduite d’une seule voiture, il réussit à produire 7650 dollars de dommages.
Les coûts augmentaient aussi pour les délires de John : le film fut achevé avec de grands retards pour sa consommation de boisson et ses excès de nuit. Il arrivait hébété sur le plateau ou encore dormait à demi-conscient dans sa loge, obligeant le réalisateur à reporter les prises. […]
frederic grolleau
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