Il Messagero
Spettacoli / Cinema
“1997: Fuga da New York”, i quarant’anni del film di John Carpenter che cambiò il cinema
di Riccardo De Palo
Sabato 10 Luglio 2021
«Il leader più importante del mondo è in ostaggio nel luogo più pericoloso della Terra. Ora l’unico a poterlo salvare è l’uomo più letale al mondo». Era il 10 luglio del 1981 quando “1997: Fuga da New York” rivelò al mondo il genio di John Carpenter, prima di allora bistrattato dalla critica e con pochi successi all’attivo.
Il soggetto era stato scritto inizialmente pensando a Clint Eastwood come protagonista; il casting avrebbe preferito Tommy Lee Jones, ma il regista americano scelse per la parte Kurt Russell, nella parte dell’ex militare Snake Plissken (Iena nella versione italiana), pregiudicato e pronto a tutto, che viene catapultato su Manhattan con una missione ad altissimo rischio, ma con il potenziale di ripulirgli la fedina penale: liberare il presidente degli Stati Uniti, catturato da una banda di criminali.
Il film si svolge in una cornice distopica ben precisa: «1988: l’indice di criminalità negli Stati Uniti raggiunge il quattrocento per cento. Quella che un tempo fu la libera città di New York diventa il carcere di massima sicurezza per l’intero paese. Un muro di cinta di quindici metri viene eretto lungo la linea costiera di Jersey, attraverso il fiume Harlem, e giù lungo la linea costiera di Brooklyn.
Circonda completamente l’isola di Manhattan, tutti i ponti e i canali sono minati. La forza di polizia statunitense, come un esercito, è accampata intorno all’isola. Non vi sono guardie, dentro il carcere. Solo i prigionieri e i mondi che si sono creati. Le regole sono semplici: una volta entrati, non si esce più».
Russell, una benda su un occhio, che dice “che parliamo a fare?” a chi gli propone l’accordo, è tra le immagini iconiche della storia del cinema. Carpenter deve certamente qualcosa a un altro celebre film di due anni prima, “I guerrieri della notte” di Walter Hill, per come descrive la guerra tra bande metropolitane. Ma di certo il suo “Fuga da New York” ha ispirato tutto un genere futuribile e apocalittico, con proseliti anche in Italia (vedi 2019 — Dopo la caduta di New York (1983), di Sergio Martino e 1990 — I guerrieri del Bronx di Enzo G. Castellari), ma anche Solid Snake, protagonista della serie “Metal Gear Solid” di Hideo Kojima.
Bisognerà aspettare il 1996 per il sequel “Fuga da Los Angeles” sempre diretto da John Carpenter. Ma sarebbe impossibile elencare tutti i film con fughe rocambolesche da carceri di massima sicurezza — come “Death Race” — che devono qualcosa a questo film. Ma in fondo, è normale aspettarselo: «Più le cose cambiano, più restano le stesse».
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traduction :
New York 1997, les quarante ans du film de John Carpenter qui a changé le cinéma
par Riccardo De Palo
Samedi 10 juillet 2021
” Le dirigeant politique le plus important du monde est en otage dans l’endroit le plus dangereux de la Terre. Maintenant, le seul qui peut le sauver est l’homme le plus mortel au monde “.
C’était le 10 juillet 1981 quand New York 1997 révéla au monde le génie de John Carpenter, jusqu’ alors malmené par la critique et avec peu de succès à son actif.
Le sujet avait été écrit initialement en pensant à Clint Eastwood comme héros ; le directeur de casting aurait préféré Tommy Lee Jones, mais le réalisateur américain a choisi pour le rôle Kurt Russell, dans le rôle de l’ancien militaire Snake Plissken (Iena dans la version italienne), condamné et prêt à tout, qui est catapulté sur Manhattan avec une mission à très haut risque, mais avec le pouvoir de rendre à nouveau vierge son casier judiciaire : libérer le Président des États-Unis, capturé par une bande de criminels.
Le film se déroule dans un cadre dystopique bien précis : « 1988 : l’indice de criminalité aux États-Unis atteint quatre cents pour cent. Ce qui fut autrefois la ville libre de New York devient la prison de haute sécurité pour tout le pays. Un mur d’enceinte de 15 mètres est érigé le long de la côte de Jersey, à travers la Harlem River, et le long de la côte de Brooklyn. Il encercle complètement l’île de Manhattan, tous les ponts et les canaux sont minés. La police américaine, comme une armée, campe autour de l’île. Il n’y a pas de gardes, à l’intérieur de la prison. Seuls les prisonniers et les mondes qui se sont créés. Les règles sont simples : une fois entré, on ne sort plus.»
Russell, un bandeau sur un œil, qui dit: “à quoi bon parler ?” à celui qui lui propose l’accord, appartient aux images iconiques de l’histoire du cinéma. Carpenter doit certainement quelque chose à un autre film célèbre de deux ans plus tôt, Les Guerriers de la Nuit de Walter Hill, pour la façon dont il décrit la guerre entre bandes métropolitaines. Mais son New York 1997 a réellement inspiré tout un genre futuriste et apocalyptique, avec des prosélytes même en Italie (voir 2019 — Après la chute de New York (1983), par Sergio Martino et 1990 : Les guerriers du Bronx par Enzo G. Castellari) et également Solid Snake, le protagoniste de la série Metal Gear Solid de Hideo Kojima.
Il faudra attendre 1996 pour la suite : Los Angeles 2013, toujours dirigée par John Carpenter. Mais il serait impossible d’énumérer tous les films avec des évasions rocambolesques de prisons de haute sécurité — comme Death Race [Course à la mort, de Paul W.S. Anderson 2008 — ndt ] — qui doivent quelque chose à ce film.
Mais au fond, il est normal qu’il en soit ainsi car [comme le soutient Plissken, ndt ] : « Plus les choses changent, plus elles restent les mêmes ». […]
frederic grolleau
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