La Stampa / Viaggi
MARCO MORETTI
22 Luglio 2021
A 50 anni dalla morte di Louis Armstrong, il trombettista diventato l’ambasciatore del jazz nel mondo, tracciamo un itinerario tra i luoghi della sua vita e della sua carriera musicale, da New Orleans al Queens di New York, via Chicago.
Louis Daniel Armstrong, detto Satchmo (bocca a sacco), nacque il 4 agosto 1901 in Jane Alley, una traversa di Broad avenue all’incrocio con Tulane avenue, all’epoca un miserabile quartiere afroamericano nella periferia di New Orleans. Nel 1964 l’intera area fu demolita per costruire il New Orleans Traffic Court and Police headquarters, dove una targa ricorda che nei pressi nacque il grande jazzista. Abbandonato dal padre e allevato dalla nonna, mentre la madre si prostituiva, non ebbe un’infanzia facile. Nell’autobiografia Satchmo My Life in New Orleans, Armstrong descrive il vicolo in cui è nato come uno dei più affollati e malfamati frequentato da «uomini di chiesa, giocatori d’azzardo, imbroglioni, protettori, ladri, prostitute e molti bambini».
Più tardi traslocò in Perdido street, un’area nota come Black Storyville (dove oggi c’è il Municipio di New Orleans) piena di fumosi e affollatissimi club musicali, come il Funky Butt Hall, e vicino a South Rampart Street, ancora oggi disseminata di locali con musica jazz. A Black Storyville, Louis poco più che bambino inizia la carriera cantando per strada. Finito in riformatorio, suona il tamburo nella banda dell’istituto, prima che Peter Davis gli dia le prime lezioni di cornetta. Uscito di galera batte i locali cercando ingaggi nelle orchestre, incontra Joe Oliver, considerato il migliore cornettista della città, che lo fa suonare nella sua band.Tra il 1918 e il 1922 si esibisce sui battelli a vapore che solcano il Mississipi: oggi le repliche di quelle pittoresche imbarcazioni portano i turisti in crociera sul fiume.
Nel 2001, per il centenario della nascita, New Orleans ha celebrato il suo più famoso figlio dedicandogli l’aeroporto internazionale, il Satcho SummerFest, un parco e due statue, una nell’omonimo parco davanti all’auditorium e l’altra in West Bank in Algiers, vicino all’imbarco del Canal Street Ferry.[…]
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traduction :
À la découverte de Louis Armstrong, sur les traces du roi du jazz 50 ans après sa mort
MARCO MORETTI
22 juillet 2021
Cinquante ans après la mort de Louis Armstrong, le trompettiste devenu l’ambassadeur du jazz dans le monde, suivons l’itinéraire entre les lieux de sa vie et de sa carrière musicale, de la Nouvelle-Orléans au Queens de New York, via Chicago.
Louis Daniel Armstrong, dit Satchmo (bouche à sac), est né le 4 août 1901 dans Jane Alley, une rue transversale de Broad avenue au croisement avec Tulane avenue, à l’époque un misérable quartier afro-américain dans la banlieue de la Nouvelle-Orléans. En 1964, toute la zone a été démolie pour construire le New Orleans Traffic Court and Police headquarters, où une plaque rappelle que le grand jazzman est né dans les environs. Abandonné par son père et élevé par sa grand-mère, alors que sa mère se prostituait, il n’eut pas une enfance facile. Dans son autobiographie Satchmo My Life à la Nouvelle-Orléans, Armstrong décrit la ruelle où il est né comme l’une des plus bondées et malfamées, fréquentée par « des hommes d’église, des joueurs, des tricheurs, des proxénètes, des voleurs, des prostituées et de nombreux enfants ».
Plus tard, il a déménagé à Perdido street, un quartier connu sous le nom de Black Storyville (où se trouve aujourd’hui la mairie de la Nouvelle-Orléans) plein de clubs de musique enfumés et bondés, comme le Funky Butt Hall, et près de South Rampart Street, encore aujourd’hui parsemée de locaux avec de la musique jazz. À Black Storyville, Louis, à peine plus qu’un enfant, commence sa carrière en chantant dans la rue. Il a fini en maison de correction, il a joué du tambour dans la fanfare avant que Peter Davis ne lui donne ses premières leçons de cornet. Après sa sortie de prison, il remue ciel et terre pour obtenir un engagement dans les orchestres, rencontre Joe Oliver, considéré comme le meilleur cornettiste de la ville, qui le fait jouer dans son groupe. Entre 1918 et 1922, il se produit sur les bateaux à vapeur qui sillonnent le Mississipi : les répliques de ces bateaux pittoresques emmènent toujours les touristes en croisière sur la rivière. En 2001, pour le centenaire de sa naissance, La Nouvelle-Orléans a célébré son fils le plus célèbre en lui dédiant l’aéroport international, le Satcho Summerfest, un parc et deux statues
l’une dans le parc homonyme en face de l’auditorium et l’autre dans la West Bank à Algiers, près de l’embarquement du Canal Street Ferry. […]
frederic grolleau
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