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Alla sco­perta di Louis Arm­strong, sulle tracce del re del jazz a 50 anni dalla morte (“À la découverte de Louis Armstrong, sur les traces du roi du jazz 50 ans après sa mort”)

Publié le 23 Juillet 2021, 09:18am

Catégories : #Echos d'Italie

Alla sco­perta di Louis Arm­strong, sulle tracce del re del jazz a 50 anni dalla morte (“À la découverte de Louis Armstrong, sur les traces du roi du jazz 50 ans après sa mort”)

La Stampa / Viaggi

MARCO MORETTI

22 Luglio 2021

A 50 anni dalla morte di Louis Arm­strong, il trom­bet­tista diven­tato l’ambasciatore del jazz nel mondo, trac­ciamo un iti­ne­ra­rio tra i luo­ghi della sua vita e della sua car­riera musi­cale, da New Orleans al Queens di New York, via Chicago.

Louis Daniel Arm­strong, detto Satchmo (bocca a sacco), nacque il 4 agosto 1901 in Jane Alley, una tra­versa di Broad ave­nue all’incrocio con Tulane ave­nue, all’epoca un mise­ra­bile quar­tiere afroa­me­ri­cano nella per­ife­ria di New Orleans. Nel 1964 l’intera area fu demo­lita per cos­truire il New Orleans Traf­fic Court and Police head­quar­ters, dove una targa ricorda che nei pressi nacque il grande jaz­zista. Abban­do­nato dal padre e alle­vato dalla nonna, mentre la madre si pros­ti­tuiva, non ebbe un’infanzia facile. Nell’autobiografia Satchmo My Life in New Orleans, Arm­strong des­crive il vicolo in cui è nato come uno dei più affol­lati e mal­fa­mati fre­quen­tato da «uomini di chiesa, gio­ca­tori d’azzardo, imbro­glioni, pro­tet­tori, ladri, pros­ti­tute e molti bambini».

Più tardi tras­locò in Per­dido street, un’area nota come Black Sto­ry­ville (dove oggi c’è il Muni­ci­pio di New Orleans) piena di fumosi e affol­la­tis­simi club musi­cali, come il Funky Butt Hall, e vicino a South Ram­part Street, ancora oggi dis­se­mi­nata di locali con musica jazz. A Black Sto­ry­ville, Louis poco più che bam­bino inizia la car­riera can­tando per strada. Finito in rifor­ma­to­rio, suona il tam­buro nella banda dell’istituto, prima che Peter Davis gli dia le prime lezioni di cor­netta. Uscito di galera batte i locali cer­cando ingaggi nelle orchestre, incon­tra Joe Oli­ver, consi­de­rato il migliore cor­net­tista della città, che lo fa suo­nare nella sua band.Tra il 1918 e il 1922 si esi­bisce sui bat­telli a vapore che sol­cano il Mis­sis­sipi: oggi le repliche di quelle pit­to­resche imbar­ca­zioni por­tano i turisti in cro­ciera sul fiume.
Nel 2001, per il cen­te­na­rio della nas­cita, New Orleans ha cele­brato il suo più famoso figlio dedi­can­do­gli l’aeroporto inter­na­zio­nale, il Sat­cho Sum­mer­Fest, un parco e due sta­tue, una nell’omonimo parco davanti all’auditorium e l’altra in West Bank in Algiers, vicino all’imbarco del Canal Street Ferry.[…]


tra­duc­tion :

À la décou­verte de Louis Arm­strong, sur les traces du roi du jazz 50 ans après sa mort

MARCO MORETTI

22 juillet 2021

Cin­quante ans après la mort de Louis Arm­strong, le trom­pet­tiste devenu l’ambassadeur du jazz dans le monde, sui­vons l’itinéraire entre les lieux de sa vie et de sa car­rière musi­cale, de la Nouvelle-Orléans au Queens de New York, via Chicago.

Louis Daniel Arm­strong, dit Satchmo (bouche à sac), est né le 4 août 1901 dans Jane Alley, une rue trans­ver­sale de Broad ave­nue au croi­se­ment avec Tulane ave­nue, à l’époque un misé­rable quar­tier afro-américain dans la ban­lieue de la Nouvelle-Orléans. En 1964, toute la zone a été démo­lie pour construire le New Orleans Traf­fic Court and Police head­quar­ters, où une plaque rap­pelle que le grand jazz­man est né dans les envi­rons. Aban­donné par son père et élevé par sa grand-mère, alors que sa mère se pros­ti­tuait, il n’eut pas une enfance facile. Dans son auto­bio­gra­phie Satchmo My Life à la Nouvelle-Orléans, Arm­strong décrit la ruelle où il est né comme l’une des plus bon­dées et mal­fa­mées, fré­quen­tée par « des hommes d’église, des joueurs, des tri­cheurs, des proxé­nètes, des voleurs, des pros­ti­tuées et de nom­breux enfants ».

Plus tard, il a démé­nagé à Per­dido street, un quar­tier connu sous le nom de Black Sto­ry­ville (où se trouve aujourd’hui la mai­rie de la Nouvelle-Orléans) plein de clubs de musique enfu­més et bon­dés, comme le Funky Butt Hall, et près de South Ram­part Street, encore aujourd’hui par­se­mée de locaux avec de la musique jazz. À Black Sto­ry­ville, Louis, à peine plus qu’un enfant, com­mence sa car­rière en chan­tant dans la rue. Il a fini en mai­son de cor­rec­tion, il a joué du tam­bour dans la fan­fare avant que Peter Davis ne lui donne ses pre­mières leçons de cor­net. Après sa sor­tie de pri­son, il remue ciel et terre pour obte­nir un enga­ge­ment dans les orchestres, ren­contre Joe Oli­ver, consi­déré comme le meilleur cor­net­tiste de la ville, qui le fait jouer dans son groupe. Entre 1918 et 1922, il se pro­duit sur les bateaux à vapeur qui sillonnent le Mis­sis­sipi : les répliques de ces bateaux pit­to­resques emmènent tou­jours les tou­ristes en croi­sière sur la rivière. En 2001, pour le cen­te­naire de sa nais­sance, La Nouvelle-Orléans a célé­bré son fils le plus célèbre en lui dédiant l’aéroport inter­na­tio­nal, le Sat­cho Sum­mer­fest, un parc et deux sta­tues
l’une dans le parc homo­nyme en face de l’auditorium et l’autre dans la West Bank à Algiers, près de l’embarquement du Canal Street Ferry. […]

fre­de­ric grolleau

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