Corriere della Sera
Van Gogh, i suoi disturbi psichici potrebbero essere stati causati dall’astinenza dall’alcol
Secondo uno studio pubblicato sull’International Journal of Bipolar Disorders, l’artista avrebbe sofferto di due episodi psicotici successivi al ricovero in ospedale dopo essersi tagliato l’orecchio nel 1888.
Smentita invece la schizofrenia
di Simona Marchetti
5 novembre 2020
L’astinenza dall’alcol potrebbe essere all’origine delle psicosi di Vincent Van Gogh, morto suicida nel 1890, all’età di 37 anni.
A sostenerlo è un recente studio dell’UMCG di Groningen, pubblicato sull’International Journal of Bipolar Disorders, che ha indagato tutti i possibili disturbi psichiatrici di cui soffriva l’artista, basandosi sull’analisi delle sue 902 lettere (820 delle quali scritte a suo fratello Theo) e sulle cartelle cliniche dei medici che lo hanno curato.
La convinzione dei ricercatori olandesi è che Van Gogh — che si pensa soffrisse di una combinazione di disturbo bipolare e personalità borderline, sebbene nessuna di queste patologie psichiatriche sia mai stata diagnosticata — abbia vissuto due brevi episodi psicotici, presumibilmente causati dall’astinenza forzata dall’alcol, a seguito del ricovero in ospedale dopo essersi tagliato l’orecchio con un rasoio nel 1888.
La salute fisica e mentale del pittore
Nella loro ricerca gli studiosi hanno anche affrontato alcune teorie riguardanti la salute fisica e mentale di Van Gogh, escludendo che soffrisse di schizofrenia, di porfiria (una rara malattia metabolica) e di un avvelenamento da monossido di carbonio e lasciando invece aperta l’ipotesi dell’epilessia, diagnosticata all’artista dai suoi stessi medici e riferita molto probabilmente «all’epilessia mascherata»,
altrimenti nota come «epilessia focale».
Nel caso di Van Gogh questa patologia — caratterizzata da convulsioni che portano a manifestazioni variabili di ansia, deliri e allucinazioni — potrebbe essere stata causata dai danni cerebrali provocati dall’abuso di alcol, dalla malnutrizione, dalla carenza di sonno e dalla stanchezza mentale, ma come hanno sottolineato gli esperti, non essendoci all’epoca esami adeguati per accertarla,
non si può stabilire con assoluta certezza che il geniale artista soffrisse realmente di epilessia.
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traduction :
Van Gogh, ses troubles psychiques pourraient avoir été causés par le manque d’alcool
Selon une étude publiée dans l’International Journal of Bipolar Disorders, l’artiste aurait souffert de deux épisodes psychotiques après son hospitalisation après s’être coupé l’oreille en 1888.
La schizophrénie serait en revanche démentie.
par Simona Marchetti
5 novembre 2020
L’abstinence alcoolique pourrait être à l’origine des psychoses de Vincent Van Gogh, mort par suicide en 1890, à l’âge de 37 ans. Ce que soutient une étude récente de l’UMCG de Groningen, publiée dans l’International Journal of Bipolar Disorders, qui a enquêté sur tous les troubles psychiatriques possibles dont souffrait l’artiste, en se fondant sur l’analyse de ses 902 lettres (dont 820 écrites à son frère Théo) et sur les dossiers médicaux des médecins qui l’ont soigné.
La conviction des chercheurs néerlandais est que Van Gogh — dont on pense qu’il souffrait d’une combinaison de trouble bipolaire et de personnalité borderline, bien qu’aucune de ces pathologies psychiatriques n’ait jamais été diagnostiquée — avait vécu deux épisodes psychotiques brefs, probablement causés par l’abstinence forcée à l’alcool, suite à son admission à l’hôpital après s’être coupé l’oreille avec un rasoir en 1888.
La santé physique et mentale du peintre
Dans leur recherche, les chercheurs ont également abordé certaines théories concernant la santé physique et mentale de Van Gogh, en excluant qu’il souffrait de schizophrénie, de porphyrie (une rare maladie du métabolisme) et d’un empoisonnement au monoxyde de carbone, laissant ouverte l’hypothèse de l’épilepsie, diagnostiquée à l’artiste par ses propres médecins et se référant très probablement à «l’épilepsie déguisée», autrement appelé «épilepsie focale».
Dans le cas de Van Gogh, cette pathologie — caractérisée par des convulsions conduisant à des manifestations variables d’anxiété, de délires et d’hallucinations — pourrait avoir été causée par des lésions cérébrales provoqués par l’abus d’alcool, la malnutrition, le manque de sommeil et la fatigue mentale, mais comme l’ont souligné les experts, il n’y a pas à l’époque d’examens adéquats pour la vérifier. On ne peut donc pas affirmer avec une certitude absolue que le brillant artiste souffrait réellement d’épilepsie.
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frederic grolleau
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