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X Files — Dietro il sipario: la notte in cui Marlon Brando preparò un’omelette per Jackie Kennedy
Quello con l’ex first lady è solo uno degli innumerevoli flirt che il divo, che oggi avrebbe compiuto 96 anni, intrattenne esageratamente con donne e uomini
DI BENEDETTA PERILLI
03 Aprile 2020
Esagerato. Nella bellezza, nel talento, negli scandali, negli amori, nella quantità di figli messi al mondo. Come lui ne sono nati pochi.
Oggi, 3 aprile, avrebbe compiuto 96 anni e scorrere le immagini della sua vita è come guardare un film.
Protagonista Marlon Brando, la star solitaria sulla quale andrebbe girato un biopic — se ne parla da anni ma nessuno ha ancora avuto il fegato di far rivivere sullo schermo uno così — e la cui biografia — una delle tante — ha un titolo che dice tutto, “The way it’s never been done before”, ovvero “il modo in cui non era mai stato fatto prima”, scritta dall’amico George Englund.
Otto volte candidato al premio Oscar, due volte vincitore, ne ha ritirato solo uno, quello del 1955 per Fronte del porto, l’altro, nel 1973 per Il padrino, lo fece ritirare da Sacheen Littlefeather, una giovane apache che lesse una lettera firmata da Brando nella quale spiegava che la defezione era un atto di protesta contro le ingiustizie subite dai nativi americani.
Impossibile insomma ricostruire una vita unica, “larger than life” direbbero gli americani, terminata a 80 anni il 1 luglio del 2004 a Los Angeles. Proviamo almeno a rivivere alcuni dei suoi, tantissimi, amori.
Partendo da una certezza, senza quella mascolinità tossica — che Brando aveva interiorizzato in famiglia e subìto soprattutto nei primi anni — forse le sue scelte in campo sentimentale sarebbero state diverse.
Ma lui era il sex symbol, il maschio, il divo, il più bello, le donne dovevano cadere ai suoi piedi. Tutte, senza eccezione.
Tra le sue citazioni ne spunta una che è la misura del personaggio che si era costruito agli esordi. “Con le donne è come se avessi un palo di bambù con un gancio in cuoio alla fine, faccio scivolare il cappio intorno al collo e le tengo a distanza. Come quando catturi un serpente”.
Chissà se l’ha detta veramente, chissà se gli è stata affibbiata per rafforzare il mito del macho, fatto sta che l’elenco delle sue prede a partire dagli anni Quaranta è interminabile.
Dalla scrittrice Paula Fox, conosciuta nella scuola di recitazione di Stella Adler e frequentata al punto da far credere alla nipote Courtney Love che Brando fosse il bisnonno, a Ursula Andress, che dell’attore disse anni dopo “Era diabolico”. Forse facendo riferimento a una delle triangolazioni più piccanti di Hollywood, quella tra l’ex bond girl, James Dean e Marlon Brando. […]
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traduction :
X Files — Derrière le rideau : la nuit où Marlon Brando prépara une omelette pour Jackie Kennedy
Son flirt avec l’ancienne première dame est juste l’un de ceux, innombrables, que la star, qui aurait eu 96 ans aujourd’hui, a eu avec les femmes et les hommes
par BENEDETTA PERILLI
03 Avril 2020
Excessif. Dans la beauté, dans le talent, dans les scandales, dans les amours, dans la quantité d’enfants mis au monde. il en est peu nés comme lui.
Aujourd’hui, le 3 avril, il aurait eu 96 ans et parcourir les images de sa vie est comme regarder un film.
Il s’agit de Marlon Brando, la star solitaire sur laquelle il faudrait tourner un biopic — on en parle depuis des années mais personne n’a encore eu le courage de faire revivre sur l’écran un tel personnage — et dont une biographie — parmi tant d’autres — a un titre qui dit tout, “The way it’s never been done before”, c’est-à-dire “Une manière qui n’avait jamais été réalisée auparavant”, écrit par l’ami George Englund.
Huit fois candidat au prix de l’Oscar, deux fois vainqueur, il n’en a retiré qu’un, celui de 1955 pour “Sur les quais”, l’autre, en 1973 pour Le Parrain. Il le fit retirer par Sacheen Littlefeather, une jeune apache qui lut une lettre signée par Brando dans laquelle il expliquait que sa défection était un acte de protestation contre les injustices subies par les indigènes américains.
Impossible en somme de reconstruire pour cet homme une vie unique, “larger than life” diraient les Américains, terminée à 80 ans le 1er juillet 2004 à Los Angeles. Essayons au moins de revivre certains de ses, très nombreux, amours.
En partant d’une certitude : sans cette masculinité toxique — que Brando avait intériorisée dans sa famille et subie surtout dans ses premières années — ses choix dans le domaine sentimental auraient peut-être été différents. Mais il était le sex symbol, le mâle, la vedette, le plus beau, les femmes devaient tomber à ses pieds. Toutes, sans exception.
Parmi ses citations, il y en a une qui est la mesure du personnage qu’il avait construit à ses débuts. “Avec les femmes, c’est comme si j’avais un poteau en bambou avec un crochet en cuir à la fin, je glisse la corde autour du cou et je les garde à distance. Comme quand on attrape un serpent”.
Qui sait s’il l’a dit vraiment, qui sait si cette formule lui a été attribuée pour renforcer le mythe du macho, mais le fait est que la liste de ses proies à partir des années Quarante est interminable.
De l’écrivain Paula Fox, connue à l’école de théâtre de Stella Adler et fréquentée au point de faire croire à sa nièce Courtney Love que Brando était son arrière-grand-père, jusqu’à Ursula andress, qui dit de l’acteur des années plus tard “Il était diabolique”.
Peut-être en référence à l’une des triangulations les plus épicées d’Hollywood, celle entre l’ex Bond girl, James Dean et Marlon Brando. […]
frederic grolleau
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