1. La sécurité apportée par la loi constitue :
a) le premier moment du développement de soi
b) le dernier moment du développement de soi
c) une étape parmi d'autres dans le développement de soi
2. Dans l'état de nature, le terme de liberté :
a) ne pose aucun problème car la conscience individuelle dans ce cadre est absente
b) pose problème car la conscience individuelle dans ce cadre est absente
c) a une valeur beaucoup plus forte que dans l'état social
3. Dans le domaine politique, la loi, qui est universelle, :
a) ne peut-être que le fruit d’un accord provisoire et incertain.
b) ne peut-être que le fruit d’un accord permanent et certain.
c) ne peut-être le fruit d’un accord provisoire et incertain.
4. Indiquez la bonne réponse. La liberté, c’est :
a) faire n’importe quoi.
b) faire tout ce qui nous plaît.
c) le pouvoir de faire ce que l'on veut.
5. Quelle limite rencontre ma liberté juridique ?
a) la loi
b) la liberté d'autrui
c) aucune limite
6. La liberté, c’est :
a) La liberté, c’est être indéterminé.
b) faire preuve de détermination.
c) être déterminé par des causes extérieures.
7. Qui a écrit : « Les hommes se figurent être libres parce qu’ils ont conscience de leurs volitions et de leurs désirs, et ne pensent pas, même en rêve, aux causes par lesquelles ils sont disposés à désirer et à vouloir, n’en ayant aucune connaissance » ?
a) Descartes
b) Spinoza
c) Sartre
8. Antigone, telle que se la représente Hegel, est :
a) prisonnière du rôle que lui allouent les dieux
b) libre car la loi des dieux se fond avec sa propre volonté
c) libre car détachée de toute loi de type divin
9. Selon la théorie de l’inconscient freudien :
a) notre passé est tout sauf déterminant en ce qu’il est la cause de nos actes ou de nos dires. En ce sens, nous sommes toujours libres.
b) notre passé n'influe aucunement sur notre présent, ainsi sommes-nous absolument libres
c) notre passé est déterminant en ce qu’il est la cause de nos actes ou de nos dires. En ce sens, nous ne sommes donc pas libres
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Réponses :
1/ a) Cette sécurité apportée par la loi est le premier moment du développement de soi : la loi n’est plus un obstacle elle est au contraire le moyen de ma liberté. La liberté semble se comprendre en effet seulement par une intériorisation de la loi qui est en moi la présence de la reconnaissance d’autrui.
2/ b) Dans l’état de nature le terme de liberté lui-même pose problème car la conscience individuelle dans ce cadre est absente.
3/ a) La loi prend la forme de l’universel : elle s’applique à tous et à tout. Mais alors que dans le champ des sciences « dures » la loi ne pose apparemment pas de problème (la chute des corps est un phénomène que chacun peut expérimenter et valider par sa propre expérience), il en va autrement dans le domaine politique où la loi ne peut-être que le fruit d’un accord provisoire et incertain.
4/ c) La liberté prise au sens socio-politique consiste à être en mesure d'accorder sans contradiction notre capacité sur notre volonté
5/ a) Déjà limitée par le corps des lois, ma liberté juridique ne peut rencontrer que la liberté d'autrui en tant que limite supplémentaire.
6/ a) En tant que faculté d'autodétermination et d'autonomie, la liberté ne saurait être confondue avec le déterminisme non plus qu'avec la détermination, qui peut toujours être l'objet d'une influence inconsciente. Etre indéterminé est ici de ce point de vue la moins mauvaise définition de la liberté.
7/ b) Spinoza fait, dans son Ethique, du déterminisme l'obstacle principal à la liberté putative des hommes.
8/ b) Hegel montre dans la Phénoménologie… qu’Antigone est libre car la loi des dieux se fond avec sa propre volonté.
9/ c) Selon la théorie de l’inconscient freudien, tout ce que nous faisons, disons, et même sommes, est profondément lié à ce que nous avons fait ou subi dans notre enfance. Par conséquent, notre passé est déterminant en ce qu’il est la cause de nos actes ou de nos dires. En ce sens, nous ne sommes donc pas libres, nous ne sommes pas les maîtres absolus de nos actes, ni de nous-mêmes.
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