1. Armer la loi a pour conséquence :
a) d'entériner un rapport de force favorable à quelques uns
b) de favoriser la liberté de tous dans le cadre étatique
c) de désarmer la méchanceté des hors-la-loi
2. Le recours étatique à la force, de légal, se fait même légitime quand :
a) les citoyens y participent sous forme de milices privées
b) les lois elles-mêmes le sont
c) la force publique est incontestée
3. " Force ne fait pas droit "clame Rousseau, ce qui signifie que :
a) celui qui impose sa loi par la force ne peut prétendre que les autres hommes ont le devoir de lui obéir
b) celui qui impose sa loi par la force peut prétendre que les autres hommes ont le devoir de lui obéir
c) la force est la même chose que le droit dans le cadre de l'Etat
4. Le contenu du droit naturel :
a) est toujours le même.
b) dépend des valeurs morales.
c) varie selon le contexte socio-politique
5. Qu'entend-on aujourd'hui par droit naturel ?
a) le droit conforme à la raison
b) le droit de l'environnement
c) le droit qui provient des lois de la nature
6. Dire avec Engels qu'il existe un « droit formel bourgeois », c 'est dire que :
a) les lois n'ont de sens que dans leur application concrète à toutes les classes de la société
b) les lois ne défendent que l'intérêt des classes sociales dominées
c) les lois ne défendent que l'intérêt des classes sociales dominante
7. La justice est " sujette à dispute », affirme Pascal. Cela veut dire de façon essentielle que :
a) les hommes sont incapables de s'entendre sur le sens d'une justice universelle
b) la justice fait l'objet de beaucoup de discussions
c) les hommes sont toujours capables de s'entendre sur le sens d'une justice universelle
8. L’expression "droits de l’homme et du citoyen" montre que :
a) en dehors de la société l'homme n'a aucun droit
b) "l’homme" et "le citoyen" coïncident "en droit"
c) "l’homme" et "le citoyen" divergent par principe "en droit"
9. Signaler avec Aristote que « l'homme est un animal politique » revient à dire que :
a) l'homme est un animal capable de se regrouper avec d'autres animaux
b) l'homme n'appartient pas naturellement à une « polis », c'est-à-dire à une cité
c) l'homme appartient naturellement à une « polis », c'est-à-dire à une cité
1 /a) Le fait d'armer la loi revient à entériner un rapport de force favorable à quelques uns, précisément ceux qui font les lois et disposent d'un pouvoir politique.
2/ b) Le recours à la force est légal et devient légitime quand les lois elles-mêmes le sont.
3/ a) Celui qui impose sa loi par la force ne peut prétendre que les autres hommes ont le devoir de lui obéir car il ne dispose pas là d'un droit.
4/ a) Le droit naturel qui spécifie ce que chacun a le droit de mettre en oeuvre pour se conserver est toujours sensiblement le même et ne varie pas selon les circonstances.
5/ c) Le Droit naturel est l'ensemble des droits que tous les humains sont supposés posséder en raison de leur commune nature, et abstraction faite de toute institution conventionnelle. Ce sont tous les droits qui naissent avec nous, et ceux qui résultent du développement nécessaire et légitime de nos facultés, indépendamment de toute convention sociale. Ils sont inviolables, indépendants des temps et des lieux, et servent de base à tout Droit écrit. Imprescriptibles et inaliénables, il n'est au pouvoir de personne de nous en dépouiller.
6/ c) Selon Engels, qui les condamne, les lois ne défendent que l'intérêt des classes sociales dominantes (au moins économiquement parlant) qui ont su imposer leurs revendication.
7/ a) Selon Pascal, la justice est " sujette à dispute " du fait qu'elle est une qualité spirituelle dont le contenu peut sensiblement varier selon les individus. Or, " tous les hommes se haïssant naturellement l'un l'autre ", chaque « moi » est un tyran, et les relations interhumaines sont un tissu de volontés de domination et de violence. En vertu de quoi tous voient évidemment la justice dans la satisfaction de leur intérêt.
8/ b) . L’expression "droits de l’homme et du citoyen" désigne "l’homme" et "le citoyen" pour signaler qu’ils coïncident "en droit" - une coïncidence qui toutefois est loin d’être universelle.
9/ c) « L'homme est un animal politique » dit Aristote, en ce sens qu'il appartient naturellement à une « polis », c'est-à-dire à une cité, à une société.
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