la Repubblica Cinema
Cenerentola, 70 anni fa usciva la fiaba animata che salvò Walt Disney
Diventato un classico, è stato il maggiore incasso nei cinema Usa nel 1950 permettendo allo studio di ristabilirsi economicamente. Il film ha vinto l’Orso d’oro a Berlino e ha avuto tre nomination agli Oscar per il miglior sonoro, per la colonna sonora e per la canzone Bibbidi-Bobbidi-Boo
di RITA CELI
14 febbraio 2020
Biancaneve nel ’37 balla con i sette nani ma Cenerentola nel 1950 è la prima a ballare nel salone del castello insieme al principe azzurro. A tredici anni dal primo lungometraggio d’animazione con la capostipite delle principesse, Walt Disney scommette su un’altra fiaba europea per superare le difficoltà economiche in cui versa la sua casa di produzione. Nei primi anni 40 realizza Pinocchio, Fantasia, Dumbo e Bambi ma gli incassi al botteghino non bastano a coprire i costi e dopo la guerra la compagnia non riesce a risollevarsi. Disney sceglie la favola di Charles Perrault e, come è ormai nel suo stile, alla giovane orfana vessata dalla matrigna e dalle sorellastre, affianca una schiera di animaletti parlanti che la aiutano a trasformare i suoi sogni in realtà. Cenerentola esce negli Stati Uniti il 15 febbraio 1950 e realizza anche i desideri di papà Walt: costato tre milioni di dollari, è il maggior incasso del 1950, permette allo studio di ristabilirsi economicamente, pagare i debiti e pensare a nuovi progetti.
Cenerentola diventa un classico dell’animazione insieme al castello disegnato per il film (ispirato a quello di Ludwig, il castello di Neustwanstein in Baviera) che diventa il simbolo della Disney ed è in seguito realizzato a grandezza naturale nel Walt Disney World in Florida. Il film, diretto da Wilfred Jackson, Hamilton Luske e Clyde Geronimi, è presentato al festival di Venezia, dove Walt Disney riceve un premio speciale, nel ’51 vince l’Orso d’oro per miglior film musicale al primo Festival di Berlino e ottiene tre nomination agli Oscar per il miglior sonoro, colonna sonora e canzone per Bibbidi-Bobbidi-Boo. Viene ridistribuito nelle sale per cinque volte negli Usa e sette in Italia, incassando complessivamente 85 milioni di dollari.
La trasformazione dell’abito stracciato di Cenerentola in quello da ballo è la scena animata preferita di Walt Disney. Non solo per la bellezza delle animazioni di Marc Davis, ma anche perché la scena rappresenta la filosofia Disney: i miracoli possono accadere se non si perde la speranza. La fiaba ha come tema il riscatto di Cenerentola, aiutata dalla Fata madrina, una creatura in grado di regalarle una serata magica con il tocco della sua bacchetta. Ma è la scarpetta di cristallo a cambiare per sempre la vita della fanciulla. Il successo del film è dovuto anche alla colonna sonora e le canzoni di Cenerentola, tra cui I sogni son desideri e Questo è l’amor, sono le prime a essere curate dalla neonata Walt Disney Music Company.
Come era già accaduto con Biancaneve, anche per questo film vengono usati modelli femminili, utilizzando la tecnica del “live action footage”. Negli studi Disney vengono ricreate le scene in veri e propri set, dove gli interpreti recitano davanti agli animatori, che possono così prendere spunto per le pose e le espressioni. Le modelle scelte sono la sua doppiatrice Ilene Woods e Helene Stanley, che qualche anno dopo avrebbe interpretato anche Aurora (La bella addormentata nel bosco) e Anita (La carica dei 101). […]
—-
traduction :
Il y a 70 ans sortait Cendrillon, le conte de fées animé qui a sauvé Walt Disney
Il est devenu un classique et a été le plus grand succès dans les cinémas américains en 1950, permettant au Studio de se rétablir économiquement. Le film a remporté l’Ours d’Or à Berlin et a été nominé trois fois aux Oscars pour le meilleur son, pour la bande son et pour la chanson “Bibbidi Bobbidi Boo”.
par RITA CELI
14 février 2020
Blanche Neige dansa avec les sept nains en 1937, mais Cendrillon dansa pour la première fois en 1950 dans le salon du château avec le prince charmant. Treize ans après le premier long métrage de l’animation avec la mère des princesses, Walt Disney parie sur un autre conte de fées européen pour surmonter les difficultés économiques de sa maison de production. Au début des années 40 il réalise Pinocchio, Fantasia, Dumbo et Bambi mais les recettes au box-office ne suffisent pas pour couvrir les coûts, et après la guerre la compagnie ne parvient pas à se relever. Disney choisit la fable de Charles Perrault et, comme c’est désormais dans son style, il adjoint à la jeune orpheline harcelée par sa belle-mère et ses demi-sœurs, un tas d’animaux parlant qui l’aident à transformer ses rêves en réalité.
Cendrillon sort aux États-Unis le 15 février 1950 et réalise aussi les souhaits de papa Walt : ayant coûté trois millions de dollars et étant devenu le plus gros encaissement de 1950, il permet au studio de se rétablir économiquement, de payer les dettes et de penser à de nouveaux projets.
Cendrillon devient un classique de l’animation de même que le château conçu pour le film (inspiré de celui de Ludwig, le château de Neustwanstein en Bavière) qui devient le symbole de Disney et est ensuite réalisé en grandeur nature dans le Walt Disney World en Floride. Le film, réalisé par Wilfred Jackson, Hamilton Luske et Clyde Geronimi, est présenté au festival de Venise, où Walt Disney reçoit un prix spécial, en 51 il remporte l’Ours d’or pour le meilleur film musical au premier Festival de Berlin et obtient trois nominations aux Oscars pour le meilleur son, la bande sonore et la chanson pour Bibbidi-Bobbidi-Boo. Il est redistribué cinq fois dans les salles aux États-Unis et sept fois en Italie, ce qui rapporte 85 millions de dollars.
La transformation de la robe déchirée de Cendrillon en robe de bal est la scène animée préférée de Walt Disney. Pas seulement pour la beauté des animations de Marc Davis, mais aussi parce que la scène représente la philosophie Disney : les miracles peuvent se produire si vous ne perdez pas espoir. Le conte de fées a pour thème la délivrance de Cendrillon, aidée par sa marraine la Fée, une créature en mesure de lui offrir une soirée magique avec la touche de sa baguette. Mais c’est la pantoufle de vair qui change la vie de la jeune fille pour toujours. Le succès du film est aussi dû à la musique et aux chansons de Cendrillon, notamment “Les rêves sont des désirs” et “C’est l’amour”, qui sont les premières à être composées par la jeune Walt Disney Music Company.
Comme c’était déjà le cas avec Blanche-Neige, des modèles féminins sont utilisés pour ce film, en utilisant la technique du “live action footage”. Dans les studios Disney, les scènes sont recréées dans de véritables tournages, où les interprètes récitent devant les animateurs, qui peuvent ainsi s’inspirer des poses et des expressions. Les modèles choisis sont la doublure Ilene Woods et Helene Stanley, qui quelques années plus tard, jouera aussi Aurore (La belle au bois dormant) et Anita (Les 101 dalmatiens).
[…]
frederic grolleau
lire la suite de l’article en italien
Commenter cet article