Corriere delle Serra / Spettacoli
«Il Padrino» su Rete 4 stasera: Don Vito Corleone ? Doveva farlo Gian Maria Volonté: i sei segreti del capolavoro
A cinquant’anni dall’uscita del libro di Mario Puzo che originò il film, ecco alcune curiosità sul capolavoro che fu record di incassi e diede origine a una saga
di Alessandro Beretta
23 novembre 2019
«Il padrino»: a 50 anni dal libro, a 47 dal film.
Un film di culto, un mito che non tramonta mai. Stasera va in onda su Rete 4 «Il padrino», alle 21 25: prodotto dalla Paramount, costò appena 6 milioni di dollari e ne incassò 245 a livello mondiale. Le riprese si erano svolte l’anno precedente, principalmente a New York, per 77 giorni e il primo ciak era stato battuto il 29 marzo 1971. Un’opera difficile da realizzare, dominata dal temperamento di Marlon Brando-Don Vito Corleone e dalla regia di Coppola, perché toccava un tema vivo: la mafia e la criminalità organizzata. Contro l’uso della parola “mafia” nel film si mobilitò la La Lega dei diritti civili degli italoamericani capitanata da Joseph Colombo, mafioso poi morto assassinato nel ’78, nonostante il termine appaia solo una volta nella pellicola. Candidato a 10 premi Oscar, ne vinse 3: miglior film, miglior attore, miglior sceneggiatura non originale.
Mario Puzo, 50 anni de «Il padrino»: da uno scantinato alle stelle.
Mario Puzo, figlio di immigrati napoletani a New York, a quarantacinque anni, con cinque figli e qualche libro all’attivo, era sommerso dai debiti di gioco. Quando ben otto editori rifiutarono di versare un anticipo per il romanzo che aveva in mente, l’autore credette comunque nel progetto e si chiuse in uno scantinato con un obiettivo : scrivere un best-seller. Ci riuscì e il libro, uscito il 10 marzo 1969, rimase in testa alla classifica del New York Times per ben 67 settimane. Intanto, la Paramount opzionò i diritti quando il romanzo non era ancora terminato per appena 12.500 dollari, garantendone 50.000 nel caso fosse diventato un film. Con l’uscita della pellicola, “Il padrino”, in tre anni, aveva venduto nel mondo 9 milioni di copie che, alla morte dell’autore nel 1999, erano salite a 21 milioni. In Italia, venne pubblicato per la prima volta nel 1972 per l’editore Dall’Oglio. Diventato milionario, Puzo svelò un rimpianto: «Avrei voluto veramente scriverlo meglio», ma i creditori bussavano e l’inatteso successo planetario era alle porte.
Brando, la lotta per avere una star difficile.
Quando Coppola propose Marlon Brando per il ruolo di Don Vito Corleone, il presidente della Paramount gli disse: «Brando non apparirà nel film e ti proibisco di rifare il suo nome». Lo ha ricordato il regista, per i 45 anni del film al Tribeca Film Festival nel 2017, raccontando della lotta per averlo nel film, dato che era considerato stravagante e in declino. Coppola insistette per fare almeno uno screen test e al momento della prova, girata un mattino nella villa di Brando, l’attore gli disse che il personaggio doveva avere la voce rauca e sembrare un bulldog. Fu allora che si mise in bocca dei fazzoletti di carta appallottolati, cambiando fisionomia, e cominciò a recitare. Era perfetto e la Paramount cedette, a patto che firmasse un’assicurazione da 1 milione di dollari sul fatto che non avrebbe creato problemi sul set. I fazzoletti diventarono una protesi mobile e Don Vito Corleone un’icona.
Quando Brando disse “No” all’Oscar.
Durante le riprese, più che tirannico, Brando è stato goliardico, andava in giro con Robert Duvall a mostrare a sorpresa le natiche alla troupe, e generoso, come nella scena semi improvvisata in cui ha in braccio un gatto che il regista aveva trovato per strada, arrivando sul set. Coppola, anni dopo ha commentato: «Tutte le idee folli che Brando ha proposto sul set, senza nessuna eccezione, si sono rivelate straordinarie». L’interpretazione sullo schermo, infatti, gli garantì il secondo Oscar come miglior attore protagonista: un momento che ha fatto storia perché Brando lo rifiutò, mandando sul palco a ritirarlo una giovane squaw indiana, Maria Cruz, che esordì dicendo: «Questa sera rappresento Marlon Brando». Scostata la statuetta, spiegò che la rinuncia era legata al trattamento degli indiani d’America nella società cinematografica. Le motivazioni scritte dall’attore, quindici pagine che rischiavano di far saltare ogni scaletta della premiazione, vennero lette nel backstage e pubblicate il giorno seguente sul New York Times. Brando e la sua unicità avevano colpito ancora. L’Academy Awards, comunque, non se la legò al dito e, l’anno seguente, l’attore ottenne un’altra nomination per la sua interpretazione in “Ultimo tango a Parigi”.
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traduction :
Le Parrain sur la chaîne Rete 4 ce soir : Don Vito Corleone? Gian Maria Volonté devait le faire : les six secrets du chef-d’œuvre
Cinquante ans après la sortie du livre de Mario Puzo qui a donné naissance au film, voici quelques curiosités sur le chef-d’œuvre qui a obtenu le record de recettes et a donné lieu à une saga
par Alessandro Beretta
23 novembre 2019
«Le Parrain» : à 50 ans du livre, à 47 ans du film.
Un film culte, un mythe qui ne s’efface jamais. Ce soir, «Le Parrain» est diffusé sur la chaîne 4 à 21h25 : produit par Paramount, il n’a coûté que 6 millions de dollars et en a encaissé 245 dans le monde entier. Le tournage avait eu lieu l’année précédente, principalement à New York, pendant 77 jours et le premier clac a eu lieu le 29 mars 1971. Une œuvre difficile à réaliser, dominée par le tempérament de Marlon Brando-Don Vito Corleone et par la mise en scène de Coppola, parce qu’elle touchait un thème vif :la mafia et la criminalité organisée. la Ligue des droits civils des italo-américains commandée par Joseph Colombo (mafieux assassiné ensuite en 1978) se mobilisa contre l’usage du mot "mafia" dans le film, bien que le terme n’ apparaisse qu’une seule fois à l'écran. Candidat à 10 Oscars, il en a gagné 3 : meilleur film, meilleur acteur, meilleur scénario non original.
Mario Puzo, 50 ans du « Parrain » : d’un sous-sol aux étoiles.
Mario Puzo, fils d’immigrés napolitains à New York, à quarante-cinq ans, avec cinq enfants et quelques livres à l’actif, était submergé par les dettes de jeu. Lorsque huit éditeurs refusèrent de verser une avance pour le roman qu’il avait à l’esprit, l’auteur crut de toute façon dans le projet et se referma dans un sous-sol avec un objectif : écrire un best-seller. Il a réussi et le livre, sorti le 10 mars 1969, est resté en tête du classement du New York Times pendant 67 semaines. Entre-temps, la Paramount acheta les droits alors que le roman n’était pas encore terminé pour seulement 12500 dollars, en en garantissant 50 000 au cas où il deviendrait un film. Avec la sortie du film, "Le Parrain", en trois ans, était vendu dans le monde à 9 millions d’exemplaires qui, à la mort de l’auteur en 1999, étaient montés à 21 millions. En Italie, il fut publié pour la première fois en 1972 pour l’éditeur Dall l’Oglio. Devenu millionnaire, Puzo a révélé un regret : « J’aurais vraiment voulu mieux l’écrire », mais les créanciers se bousculaient et l’inattendu succès planétaire était à la porte.
Brando, la lutte difficile pour obtenir une star.
Lorsque Coppola proposa Marlon Brando pour le rôle de Don Vito Corleone, le président de Paramount lui dit : « Brando n’apparaîtra pas dans le film et je t’interdis de recommencer avec son nom ». Le réalisateur l’a rappelé, pour les 45 ans du film au Tribeca Film Festival en 2017, en racontant la lutte pour l’avoir dans le film, car il était considéré comme extravagant et en déclin. Coppola insista pour faire au moins un screen test et au moment de l’essai, tourné un matin dans la villa de Brando, l’acteur lui dit que le personnage devait avoir la voix rauque et ressembler à un bulldog. C’est alors qu’il se mit des mouchoirs en papier plissé dans la bouche, changeant de visage, et commença à jouer. C’était parfait, et Paramount a cédé, à condition qu’il signe une assurance de 1 million de dollars sur le fait qu’il ne causerait pas de problèmes sur le plateau. Les mouchoirs devinrent une prothèse mobile et Don Vito Corleone une icône.
Quand Brando a dit "Non" àl'Oscar.
Pendant le tournage, plus que tyrannique, Brando a été un éternel étudiant, il se promenait avec Robert Duvall pour montrer par surprise ses fesses à l’équipe, et généreux, comme dans la scène à moitié improvisée où il tient un chat que le réalisateur a trouvé dans la rue, en arrivant sur le plateau. Des années plus tard, Coppola a commenté : « Toutes les idées folles que Brando a proposées sur le plateau se sont révélées, sans aucune exception, extraordinaires ». En effet, l’interprétation à l’écran lui assura le deuxième Oscar comme meilleur acteur : un moment qui a fait l’histoire parce que Brando l’a rejeté, en envoyant sur scène une jeune squaw indienne, Maria Cruz, qui a commencé en disant : « Ce soir, je représente Marlon Brando ». Et elle écarta la statuette, expliquant que le renoncement de Brando était lié au traitement des Indiens d’Amérique dans la société cinématographique. Les motivations écrites par l’acteur, quinze pages qui risquaient de faire sauter toutes les listes de prix, furent lues dans les coulisses et publiées le lendemain dans le New York Times. Brando et son unicité avaient encore frappé. L’Academy Awards, cependant, ne l’a pas oublié et, l’année suivante, l’acteur obtint une autre nomination pour son interprétation dans "Un dernier Tango à Paris".
frederic grolleau
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