I'm singing in the rain, just singin' in the rain
What a glorious feeling, I'm happy again
I'm laughing at clouds so dark up above
The sun's in my heart and I'm ready for love
Let the stormy clouds chase everyone from the place
Come on with the rain, I've a smile on my face
I walk down the lane with a happy refrain
Just singin', singin' in the rain
Dancing in the rain, I'm happy again
I'm singin' and dancing in the rain
I'm dancing and singin' in the rain
TRADUCTION SINGING IN THE RAIN - GENE KELLY
Je chante sous la pluie, je chante sous la pluie
Quel sentiment magnifique, la joie me remplit à nouveau
Je me ris de ces nuages noirs au-dessus de ma tête
Le soleil brille sur mon cœur, je suis prêt pour l’amour
Que le déluge chasse tout le monde des rues
Grâce à la pluie, j’ai le sourire aux lèvres
Je descends la rue en fredonnant un air joyeux
Chanter sous la pluie, je chante sous la pluie
Je danse sous la pluie, la joie me remplit à nouveau
Je chante et je danse sous la pluie
Je danse et je chante sous la pluie
I'm singin' in the rain With a happy refrain
Je chante sous la pluie En fredonnant un gai refrain
Just singin' in the rain Cause I'm singin'
Je chante simplement sous la pluie Car je chante
What a glorious feeling Just singin' in the rain
Quelle sensation magnifique ! Je chante simplement sous la pluie
I'm happy again.
Je suis heureux de nouveau.
I'm laughing at clouds I'm dancin' and singin' in the rain...
Je me moque bien des nuages Chantons et dansons sous la pluie...
So dark up above
Si sombres là haut
'Cause the sun's in my heart
Car le soleil brille dans mon coeur
And i'm ready for love
Et je suis enfin prêt pour l'amour
Let the stormy clouds chase
Laissons les vilains nuages disparaître
Everyone from the place
Que tous les gens de la place,
Come on with the rain
Viennent s'amuser sous la pluie
I've a smile on my face
J'ai le sourire aux lèvres
I walk down the lane
Je me promène dans la ruelle
Singin' in the Rain est une chanson écrite par Arthur Freed et composée par Nacio Herb Brown, publiée en 1929. Elle est troisième au classement « 100 ans… 100 chansons » de l’American Film Institute (AFI).
Historique
On ne connaît pas la date exacte à laquelle la chanson a été écrite, certains[Qui ?] prétendent qu'elle fut interprétée dès 1927.
La chanson obtient rapidement un grand succès et est interprétée par plusieurs chanteurs, parmi lesquels Cliff Edwards dans le film Hollywood chante et danse (1929), ou encore Jimmy Durante et Judy Garland.
C’est un homme dansant sous la pluie devant la vitrine de son magasin de partitions qui aurait inspiré Arthur Freed pour l’écriture des paroles. La musique fut composée par Nacio Herb Brown et chantée pour la première fois par Doris Eaton Travis en 1929. La date de 1927 est sans doute une simple confusion avec celle où commence l'histoire racontée dans le célèbre film1.
De nos jours, on la connaît surtout comme le thème du film Chantons sous la pluie (1952), dans lequel l'acteur Gene Kelly danse au son de la chanson tout en sautant dans des flaques sous une pluie battante. La chanson apparaît également lors de la séquence d'ouverture du film, ainsi que dans une scène vers la fin du film où Kathy Selden (interprétée par Debbie Reynolds) double la voix de Lina Lamont (Jean Hagen).
Elle est également enregistrée sur disque microsillon en 1954 pour RCA Records par John Serry Sr. et son sextet sous la direction de Ben Selvin.
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Qui ne connaît pas la chanson Singin’ in the Rain chantée par Gene Kelly alors qu’il arpente les rues mouillées d’Hollywood ? L’une des scènes les plus iconiques du cinéma que connaissent même ceux qui n’ont jamais vu le film. Une oeuvre des années 50 qui parle de l’état du cinéma dans les années 20 et la fin des films muets. Le tout est structuré au fil du développement du personnage principal, Don Lockwood, interprété par le légendaire Gene Kelly.
« C’est l’histoire d’un grand moment dans l’histoire du cinéma… quand l’écran a appris à parler ! » annonçait la bande-annonce. Datant de 1952 à une époque où les musicals de Broadway n’envahissaient pas encore le cinéma, Singin’ in the Rain ou Chantons sous la pluie est toujours considéré comme le film musical le plus populaire de tous les temps. La raison ? Un casting incroyable, des chansons qui rentrent parfaitement dans la narration du film, des chorégraphies captivantes et une mise en scène dynamique ponctuée de flashbacks qui mettent en relief les personnages et plus particulièrement Don Lockwood, le protagoniste.
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Dans une ambiance toujours joyeuse, l’intrigue prend place en 1927 alors que le cinéma fait la transition entre le cinéma muet et le cinéma parlant. Le scénario en fait une satire et parodie la panique qui s’est emparée d’Hollywood alors que tout devait changer d’un coup à cause des avancées technologiques. Au-delà de son aspect comique, Singin’ in the Rain est une représentation authentique de ce sentiment nouveau issue de la révolution du cinéma parlant. Un sentiment encore présent dans les mémoires à l’époque de la production du film et qui participe à faire de Singin’ in the Rain un film intemporel.
Au niveau de l’histoire, nous suivons le parcours de Don Lockwood, un acteur de cinéma muet, romantique et élégant, devenu une véritable star d’Hollywood. À l’écran, il va toujours de pair avec Lina Lamont, une actrice à l’allure parfaite et aux cheveux blonds faisant rêver toutes les jeunes femmes. Afin de faire grandir leur popularité, les studios demandent aux deux acteurs de feindre une histoire d’amour lorsqu’ils sont en public. De l’extérieur, Don et Lina sont inséparables à l’écran et dans la vie courante. En réalité, si Lina aime à penser que c’est le cas, Don n’est en aucun cas amoureux d’elle.
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Alors qu’il cherche à fuir une horde de fans, il grimpe dans une voiture où il rencontre Kathy Selden, une jeune femme prétendant être une actrice de scène. Don est intrigué et lorsqu’il se retrouve à la fête du studio plus tard dans la soirée, une jeune femme sort d’un gâteau géant commandé pour la fête. La jeune femme en question, c’est Kathy. Don rigole et se moque d’elle et Kathy s’énerve, lui lançant un gâteau à la figure. Don esquive et c’est Lina qui récupère le projectile. Amusé et sous le charme, Don va passer le reste du film à rechercher Kathy qui s’enfuit de la soirée.
Alors qu’ils commencent la production d’un énième film muet, le studio profite de l’impulsion du cinéma parlant pour changer le film en film parlant. Seul problème : Lina impeccable à l’écran a une voix nasillarde insupportable. Alors que le film est sur le point de devenir un musical, le studio pense que Kathy pourrait faire la voix de Lina, ravivant la rivalité entre les deux femmes par rapport à Don. C’est le parcours de ce dernier pour découvrir ce qu’il veut vraiment sur le point de vue personnel et professionnel qui guide tout le film. Reçu modestement lors de sa sortie, Singin’ in the Rain est ensuite devenu l’un des films les plus importants de l’histoire du cinéma.
Il a fallu attendre deux décennies pour que sa popularité atteigne son sommet et est depuis une pierre angulaire de la culture américaine. Une histoire et une mise en scène qui ont influencé tous les grands cinéastes à partir du milieu des années 50. Dans l’industrie du cinéma, le film est devenu intemporel, car il représente l’une des transitions les plus importantes de l’histoire du septième art. Pour tous les spectateurs, la musique principale reste dans la tête depuis 1952.
source : https://dailygeekshow.com/singing-in-the-rain/
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La séquence Singin'in the rain a inspirée de nombreux critiques du cinéma.
« Lorsqu'on est heureux, "it's always fair Weather". Le passage tout entier illustre des
images propres à notre langue : ruisseler de bonheur, être inondé de joie. Jusqu'au
septième plan, la caméra accompagne la déambulation euphorique de Gene Kelly, en le
précédant d'abord légèrement : elle cadre alors frontalement le danseur comme sur une
scène, avec derrière lui le décor des vitrines. Le huitième plan marque la rupture de
cette frontalité par l'élargissement soudain de l'espace : un travelling arrière qui
s'éloigne obliquement du sol creuse l'espace et rend plus vaste le lieu de la danse en
découvrant la rue dans sa largeur et dans sa profondeur. Le déplacement de la caméra
et les évolutions du danseur obéissent à un rythme identique. Lorsque le danseur
abandonne le trottoir pour un saut dans la rue, la caméra effectue un bond dans
l'espace.
La caméra s'approche du personnage lorsqu'il se fige momentanément dans une pose.
Cela se produit à la fin des sept premiers plans qui s'achèvent tous par un mouvement
avant de la caméra vers Gene Kelly... Cette série de gros plans à la fin d'un travelling
avant (comme un refrain) donne l'effet d'un accent rythmique, d'un point d'appui où
s'articulent les deux cadences (celle qui a précédée et celle qui va suivre)...
Cette répétition n'est pas la seule. Celle d'un motif géométrique, le cercle, commande
tout le passage, chorégraphie comprise. Il est amorcé dans le premier plan par le dessin
de la porte vitrée derrière la tête de Debbie Reynolds (la coiffure de son ciré est elle-
même circulaire) et par le mouvement de rotation de la jeune femme ouvrant et
fermant la porte. Par la suite, le motif est repris et amplifié (moulures sur des portes,
globe des réverbères, forme du parapluie : fermé, Gene Kelly le fait tourner dans la
main, ouvert il le pose sur le sol et en fait le tour en dansant). La danse comporte
plusieurs mouvements commandés par ce thème : le plus remarquable est évidemment
celui du huitième plan, lorsque Gene Kelly effectue un déplacement circulaire dans la
rue : le décor révélé alors dans son étendu est conçu en arc de cercle. »
3
C'est sans nul doute la joie et le bonheur qu'inspirent le film à chaque projection qui le
rendent atemporel et séduisant à tout âge.
Que le spectacle continue, Make Us Laugh
Jean-Louis Leutrat in Kaléidsocope, PUL, 1988.]
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