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L’homme et la machine, pensée philosophique

Publié le 8 Mai 2019, 17:37pm

Catégories : #Philo (Notions)

L’homme et la machine, pensée philosophique

L’Homme est il une machine en lui-même ?

La question de la connaissance, de la compréhension du vivant et surtout de l’Homme, a, de tout temps, suscité de nombreux débats. La philosophie orientale, dont nous sommes les héritiers, a le positionnement suivant : elle pense que l’idéal, le but de l’espèce humaine, est d’évoluer vers une connaissance exhaustive d’elle-même en étudiant l’Homme comme un être harmonieux et autonome. A l’inverse, Descartes, propose un modèle, dit mécaniste, dans lequel l’Homme est considéré comme étant ni plus ni moins qu’une machine. Ainsi, se pose la question : qu’est-ce que le vivant ?

Définition du vivant

  • organisme, ensemble constitué par des éléments ou organes remplissant des fonctions différentes et coordonnées
  • définition plus « technique » : ensemble unifié et relativement autonome, présentant des fonctions spécifiques : la reproduction, l’action de se nourrir ; la résistance à l’extérieur, en même temps que le besoin d’être en relation continuelle avec lui

Qu’y a-t-il d’exceptionnel dans cette définition ?

Pour être organisé, un être ne doit-il pas avoir quelque chose comme une âme... ou être produit, peut-être, par quelque chose comme une âme ?

On se demandera ici si la finalité dont paraît être doté cet être est réelle, ou seulement une illusion toute humaine

On veut d’abord savoir de quel genre d’être on parle, et ensuite on se demandera si c’est seulement parce que la technique remet en question la condition humaine et sa terre d’accueil....

Si l’on interroge aujourd’hui un étudiant en sciences, il nous dira que l’être vivant n’est pas un être exceptionnel. Cette réponse était déjà celle de Descartes au 17e, et domine aujourd’hui les livres scolaires. On appelle cette conception le mécanisme. Qu’est-ce que le mécanisme ?

L’homme, en tant qu’organisme (possédant une unité harmonique et un caractère) et que structure autonome constituée de « parties » (organes par exemple) qui forment un tout car elles sont interdépendantes ce qui signifie que le fonctionnement d’une partie est tributaire de celui des autres et que ces parties participent toutes à un fonctionnement global, à une fin commune, au projet de cet organisme (projet immanent à sa structure) : le maintien de l’être vivant en vie. Et chaque être vivant est un individu au sens où il forme une unité distincte de toutes les autres et qui ne peut être divisée sans être détruite car toutes les « parties » dépendent les unes des autres. Ainsi lorsqu’un problème philosophique fait intervenir le « vivant » c’est bien de l’Homme qu’il est question et non pas de tous les êtres vivants qui peuplent la Terre.

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I- Le mécanisme cartésien : le corps-machine

Descartes, Les principes de la philosophie, IV, art. 203 :

(...) toutes les choses qui sont artificielles, sont avec cela naturelles. Car, par exemple, lorsqu’une montre marque les heures par le moyen des roues dont elle est faite, cela ne lui est pas moins naturel qu’il est à un arbre de produire ses fruits. (...)

Définition générale du mécanisme : ensemble de pièces agencées pour produire ou transmettre un mouvement.

Caractéristique essentielle du mécanisme cartésien : postule que les êtres vivants sont comparables à des machines. La structure des êtres vivants est comparable à celle des poulies et autres leviers qui composent les machines : leur agencement est descriptible de manière purement physique, sans qu’il soit nécessaire de supposer un principe intelligible supérieur. Un être vivant est de la matière en mouvement, point. On ne met pas l’accent sur la distinction matière vivante et inerte, qui ne suppose pas de saut fondamental.

NB : c’est la définition du vivant communément acceptée en biologie : le vivant ou les phénomènes vitaux s’expliquent sans intervention de la finalité, par des causes efficientes ou des propriétés physico-chimiques.

Conséquence : les animaux n’ont pas d’âme ; un être vivant n’ayant rien de spécifique, on ne voit pas en quoi on pourrait bien alors parler de « droit à la vie ». On peut faire ce qu’on veut d’un animal !

Alor Peut-on assimiler un organisme vivant a une machine ?

C’est Edgar morin qui a le plus insisté sur la corrélation possible entre toirs univers : l’univers du vivant, l’univers des systèmes artificiels, celui des machines cybernétiques, et le monde humain. On retrouve certes des similitudes. mais si cette comparaison est séduisante, peut-n assimiler système vivant et machine, et audelà, peut on assimiler système pensant et machine ?

A-

La tentation est forte d’assimiler les organismes vivants à des machines :
- un organisme vivant se définit comme un ensemble de fonctionnalités complémentaires, des organes qui se combinent dans une structure globale. Ces fonctions ont un seul objectif : le maintient en vie de l’ensemble. Or sur ce point on pourrait relever une différence par rapport à la machine : la structure de la machine a une finalité qui lui est extérieure : la production, et non seulement la conservation de la machine. Seule une partie du programme et des fonctionnalités est assignée à cet objectif de conservation.
- Un organisme vivant échange avec le monde extérieur : ces échanges agissent dans les deux sens : l’organisme reçoit (par exemple de l’énergie solaire, du gaz carbonique, dans le cas de la photo synthèse) et restitue au milieu (par exemple de l’oxygène). Là la comparaison semble plus pertinente : la machine vit dans un équilibre précaire avec l’ensemble économique dans lequel elle s’insert, et sa place est définie par sa productivité. L’organisme vivant lui vit dans un équilibre également précaire avec un milieu écologique où il tient sa place. La même fragilité des deux système peut être constatée. Dans les deux cas, organisme comme la machine sont largement tributaires de leur contexte écologique pour l’un, économique pour l’autre.
- La machine tout comme l’organisme sont « programmés » Si on prend l’exemple de la cybernétique, des machine informatisées et automatisées, on constate qu’elle possèdent toute un programme d’auto régulation et de production. De la même façon, notre adn, comme celui de tous les êtres vivants, conditionne notre être biologique et contient le « programme » de notre vie. La différence, c’est que l’ADN ne possède que des informations sur l’organisme lui même, et ce programme n’est accessible à aucune nouvelle information et n’est pas capable de s’auto-corriger. Or si je prends un ordinateur, je m’aperçois que celui ci possède certes un programme, le « bios » qui concerne la description des fonctionnalités de la machine, et établit l’interface homme machine. mais contrairement au code génétique, le bios est accessible à de nouvelles informations, il peut disposer de mécanisme auto correcteurs, et enfin, et surtout, ce programme n’est qu’une infime partie des programmes qui font que l’ordinateur fonctionne : le programme ADN ne contient que des informations sur la duplication de l’espèce, les programmes d’applications chargés par un ordinateur concernent des actions et fonctions qui dépassent largement la description de la machine elle même.

Conclusion 1 : on pourrait être tenté d’assimiler machine et organisme vivant. On voit cependant que ce n’est qu’une analogie trompeuse. Ce fossé est encore plus grand quand on compare la machine à cet être vivant complexe qu’est l’homme.

B-

Parce qu’il parle l’homme ne peut se confondre avec une machine :

La différence entre langage humain et langage animal (ou cybernétique) illustrera cette impossible réduction mécaniste de l’homme :
- Certes, la machine et l’animal, possèdent des codes qui ressemblent à un langage humain. La machine, en particulier, est capable de mémoriser une quantité bien supérieure d’informations, (par exemple la grammaire et le dictionnaire de centaines de langues différentes) ; Il s’agit là d’une compétence linguistique sans doute supérieure même, en ce qui concerne la machine, aux capacités de l’homme.
- mais il manque à l’animal comme à la machine une « performance » (terme anglo saxon signifiant « réalisation » ) qui permet de créer des énoncés nouveaux à partir des éléments de la langue. La machine doit se contenter de répéter ce qu’elle a déjà enregistrée : elle ne peut créer d’énoncés nouveau.
- C’est donc, nous dit Descartes, parce que nous avons la faculté de penser, et non parce que nous en avons les organes, que nous pouvons parler. Le pouvoir créateur de la parole fait de nous des êtres qu’aucune machine ne pourra jamais égaler.

Ainsi les automates qui passent sous la fenêtre de Descartes ne sont des êtres humains et non des vêtements mus par des ressorts, s’ils parlent. Et parce que nous parlons nous ne sommes ni des animaux, ni des machines.

C-

Parce que nous éprouvons des émotions, que nous avons des sentiments, et que nous sommes capables d’aimer nous ne sommes pas des machines

Nous ne sommes pas en notre corps comme un « pilote en son navire » (Descartes)
- Le corps machine n’est pas simplement extérieur à nous : il interagit sur notre esprit et si cet esprit commande au corps, le corps lui aussi détermine l’esprit. Pour que l’image du pilote et de son navire soit valable, il faudrait imaginer une relation philogénétique entre lui et son bateau, par exemple qu’il soit le fils du bateau.
- Toute interprétation mécaniste des comportement humain est vouée à l’échec. : exemple de Laborit et des interprétations neuro-physiologiques.

o Laborit propose de réduire les comportements humains a 4 comportements de base, que nous partagerions avec les animaux :

- La satisfaction

- La fuite

- L’agression
- L’inhibition.

o il ne voit dans le langage d’un « alibi langagier » à ces conduites primitives.
- mais tous les comportements humains ne peuvent s’expliquer de manière aussi mécanique : comment par exemple expliquer l’héroïsme, le don de soi, ou encore l’altruisme par de simples réactions psychiques liées à ces déterminations archaïques ?

Le déterminisme mécaniste des sciences biologiques voudraient réduire l’homme à n’être qu’une machine. Or vous pouvons bien montrer que ceci n’est possible qu’au prix d’une réduction : l’homme est toujours audelà, en bien ou en mal de la simple animalité.

Parce que nos réactions ne sont pas pré-déterminées, nous ne sommes pas des machines.

L’homme est un être en devenir : nul ne peut dire ce que va devenir un être humaindans le cours de sa vie : les être humains sont perfectibles, ce que ne sont pas les machines qui correspondent toujours à un programme pré établi.

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II- La notion de liberté :

L’homme est perfectible dans la mesure où il est défini essentiellement comme un être en puissance, non en acte ; par opposition à l’animal dont les caractéristiques spécifiques sont immuables, par rapport à la machine qui ne peut être différente de ce pour quoi elle a été conçue, l’homme est un être en devenir.
- l’homme n’est pas informé héréditairement comme l’animal qui possède dès sa naissance un instinct. (Canguilhem) Ceci a pour l’animal la conséquence d’être parfaitement aliéné aux conditions naturelles. Il n’y a pas de milieu naturel à l’homme : par son travail l’homme invente son propre milieu. Il est donc contraint à la perfectibilité, il est contraint à « s’inventer lui-même. »
- On peut aussi donner un sens moral à cette maxime. A la naissance nous ne sommes originellement rien : c’est après, après l’existence que nous allons devenir et ce que nous deviendrons aura des conséquences plus larges : en nous choisissant nous choisissons aussi les autres hommes (Sartre)
- Refuser ce devenir, refuser de considérer que rien n’est joué de notre être avant la dernière heure, c’est aussi refuser notre condition d’homme. On pourrait appliquer à l’homme cette maxime que Bachelard attribuait à la science : dans l’homme « rien n’est donné, tout est construit ». On ne naît pas femme on le devient, disait S. de Beauvoir : on pourrait aussi bien dire, on ne naît pas homme, on le devient.

A C’est dans la condition de l’homme de devoir en permanence créer l’image qu’il veut pour l’humanité. L’homme est un être en devenir, la perfectibilité est donc au centre de son être. La machine, elle, si elle évolue, ne le fait que par l’intervention de l’homme, et dans une mesure qui est toujours déterminée par lui.

L’homme est perfectible parce que c’est un être libre.
- Ce qui était pour nous une carence va finalement se révéler être une chance. C’est parce qu’il naît immature que l’homme est libre. Ainsi, il a dû inventer des techniques pour survivre, mais en même temps il a découvert qu’il pouvait dans une certaine mesure se rendre indépendant de la nature, en tous cas qu’il pouvait remédier à sa faiblesse de dotation naturelle, que constate Kant.
- Etre libre c’est aussi ne pas subir la loi de la nécessité et du besoin, mais être capable « d’obéir à la loi que l’on se donne » (Rousseau) Les êtres humains vont soumettre toute l’énergie de leur vouloir pour satisfaire un but qu’ils se donnent librement. La nécessité est incapable d’expliquer à elle seule les prodiges de technique que l’homme est capable de réaliser. C’est au prix d’un effort volontaire, d’une capacité à plier sa volonté à un projet que définit sa conscience. Cette dimension de la liberté nous distingue donc de l’être déterminé qu’est la machine
- C’est originairement parce qu’il ne se confond pas avec ses objets, parce qu’il se constitue comme un sujet en face de ses objets, au lieu de se laisser absorber par eux, que l’homme est conscient et perfectible. Du chien qui ronge son os, on pourrait aussi bien dire qu’il est rongé par l’os, puisqu’il n’est plus que cela, un plaisir lié à une chose. Face à la moindre de ses idées, l’homme conscient est libre : il la regarde comme un objet, susceptible d’être critiquée, comprise, évaluée par d’autres que lui, comme quelque chose d’autre que lui qu’il peut modifier comme une chose. La pensée va accepter le risque du monde, y rencontrer les autres et se modifier au gré de ces échanges. Elle va se perfectionner. Elle interagit sur d’autres pensées. Voici un ensemble qui ne peut se ramener à un schéma mécaniste : parce qu’il est en devenir, parce qu’il est un réseau de relations, l’homme n’est pas une machine .

Conclusion :L’homme est un être perfectible parce qu’il est conscient et ne se confond jamais avec ses objets. Il peut développer se connaissances car il n’est « jamais satisfait du sens trouvé » (Canguilhem). Il n’est donc pas une machine dont on pourrait prévoir les moindres fonctions.

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III- Alors L’Homme est-il capable de construire une machine plus complexe que lui même ?

Il y a quelque années de cela, Deep fritz (une machine) a battu le champion du monde (reunifié) d’echec, Vladimir Kramnik . D’apres les journalistes cette année là etait la derniere année ou l’homme serait capable de depasser la machine sur ce terrain de jeu .

Les programmeurs de Deep Fritz etant certainement moins bons aux echecs que Vladimir Kramnik, c’est assez stupefiant .

La puissance de calcul ne constitut pas a elle seule la complexité , mais donne toute de meme une certaine ascendance sur l’homme qui lui est assez limité dans ce domaine (memoire, vitesse de calcul, etc ...) .

Deja des scientifiques travaillent sur sur des projets d’intelligence artificielle assez hallucinant ou des machines apprendraient d’elles memes, et j’ai meme entendu d’un chercheur dans ce domaine , que la machine va bientotdepasser l’homme dans l’intelligence , dans les dix ans avenir.

On pourait imaginer qu’une machine soit programmer par exemple pour resoudre des problemes de physique . On y introduirait par exemple dans sa memoire les formules de physique connues (sa conscience du réel) et on lui donnerait comme objectif d’unifier les lois . Cela me semble etre dans le domaine du possible . Puisque des programmeurs peuvent creer un joueur d’echec meilleur qu’eux memes . Si l’homme peut creer une machine plus apte a resoudre des problemes que lui meme , il me semble qu’elle pourrait a therme donner des plans pour construire de nouvelles machines plus performantes et plus complexe que l’homme . La difficulté serait de comprendre les resultats de la machine avec notre esprit ... je pense que deja beaucoups de scientifique ne pourraient se passer de la puissance des ordinateurs , et certaines decouvertes j’en suis sur n’auraient peu etre trouvé sans lui !

La machine dépasse l’homme dans la création d’algorithmes :

Une méthode générée par ordinateur dépasse les capacités et les performances d’un programme conçu par les hommes. Cela ressemble à l’intrigue d’un film de science-fiction, mais ça ne l’est pas. Les ordinateurs sont désormais capables de créer des programmes qui résolvent mieux des problèmes complexes que des programmes élaborés par des êtres humains.

Uli Grasemann et Risto miikkulainen, chercheurs de l’université du Texas à Austin, ont récemment présenté un algorithme généré par ordinateur capable d’améliorer numériquement des images d’empreintes digitales plus efficacement que l’actuel programme du FBI.

Un « algorithme » est un programme conçu pour résoudre systématiquement un problème. Les algorithmes de compression d’images essayent de réduire au minimum le nombre d’octets dans des fichiers graphiques tout en préservant autant que possible la qualité des images. moins d’octets signifient moins d’espace mémoire et des temps de transfert de fichier plus courts. Le JPEG, par exemple, est un format courant de compression utilisé pour les photographies.

Le FBI possède presque 50 millions de jeux d’empreintes digitales de criminels dans ses fichiers et en ajoute approximativement 5.000 nouveaux tous les jours, rendant la compression d’images d’empreintes digitales primordiale. En outre, le Bureau effectue de 50.000 à 60.000 transactions numériques d’images d’empreintes par jour, pour moitié liées à des activités criminelles et pour moitié pour des motifs administratifs.

Algorithme génétique

Un « algorithme génétique » est créé quand un ordinateur évalue et améliore par étapes une population de solutions possibles à un problème. Le programme évolue en conservant en produit les bonnes solutions alors que les mauvaises sont rejetées. Petit à petit, les diverses solutions de la population s’améliorent, pour finalement produire la meilleure solution. La méthode utilise des modalités dérivées de la biologie, telle que la génération, la transmission et la mutation, pour décrire la manipulation particulière de programme que l’ordinateur utilise à chaque étape. C’est pourquoi l’algorithme est appelé génétique.

Un programme utilisé pour compresser des images d’empreintes digitales, images qui peuvent décider d’une culpabilité ou d’une innocence, ne doit pas introduire de distorsion qui limiterait son utilité. Le FBI et ses collaborateurs ont conçu le programme standard actuel, connu sous le nom de WSQ, au début des années 90 pour compresser les images au quinzième de leur taille initiale. Par comparaison, le format JPEG comprime des images d’empreintes à un cinquième du document original sans déformation.

Grasemann et miikkulainen ont appliqué des algorithmes génétiques pour résoudre ce problème de compression d’empreintes. Ils ont fourni à leur ordinateur les instructions de base requises pour comprimer des images graphiques puis ont attendu la « naissance » d’un meilleur algorithme. Les progrès du programme évolutif ont été testés à chaque génération. Après 50 générations, l’algorithme génétique a surpassé les performances du WSQ.

Grasemann a précisé qu’il existait d’autres programmes modernes de compression d’images élaborés par des hommes qui surpassaient également WSQ, mais que la nature « générée par ordinateur » de leur méthode était unique.

Comme Grasemann le dit, « il est fascinant et un peu ironique que des ordinateurs puissent fournir des solutions nouvelles et créatrices à coté desquelles passent les experts humains. Il y a certainement là un énorme potentiel pour augmenter la qualité du travail dans de nombreux domaines scientifiques et technologiques en utilisant des algorithmes génétiques ».

Légende de l’illustration : La qualité croissante d’une image d’empreinte digitale après compression est montrée sur ces générations successives de l’évolution de l’algorithme génétique. A la 50e génération, la qualité de l’image dépasse en qualité la même image compressée par le programme standard actuel conçu par des humains.

Source : National Science Foundation

Trouvé sur : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=1741

 

CONCLUSION :

Selon Cabanis, " Ainsi, ce ne serait pas l’esprit qui régirait le corps mais le contraire". L’acteur principal se voit être le corps.

De ce fait, on imagine qu’un robot peut être assimilé à un être vivant sans opposition aucune. Partons du simple fait que l’organisme est simplement une mécanisation d’organes ayant des fonctions prédéfinies. L’Homme a des organes, la machine, des pièces. L’Homme a un cœur, la voiture, une batterie qui est remplacée une fois usée. L’Homme peut recevoir un don d’organe, comme la machine peut changer une pièce en fin de vie. La relation faite peut paraître insensée, mais elle est vraie.

Ainsi faite, la relation entre l’être vivant et la machine peut laisser croire que la machine est un simple prolongement de l’Homme. Si l’on prend le domaine de l’industrie, alors la machine qui fabrique le produit reprend le travail qui était autrefois celui de l’Homme.

source :  http://www.ecole-art-aix.fr/L-homme-et-la-machine-pensee

 

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