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Raisonne-t-on bien quand on veut avoir raison à tout prix ? |
Faut-il préférer le bonheur à la justice ? |
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Présupposés |
Nous avons des devoirs Des devoirs envers autrui |
Raisonner # avoir raison. Nous voulons à tout prix avoir raison. |
Concurrence entre justice et bonheur. De fait, nous préférons le bonheur. |
Hors sujets |
Avons-nous des devoirs envers autrui ? |
Raisonne-t-on bien quand on veut avoir raison ? Faut-il avoir raison à tout prix ? |
Qu’est-ce qu’une préférence ? Préférons-nous le bonheur à la justice ? |
Opposition problématique |
Non… mais, nous avons aussi des devoirs envers soi ; ou envers la nature. |
Non… mais, on raisonne bien si on peut accepter d’avoir tort. |
Non… mais, il faut que bonheur et justice s’harmonisent. |
Question essentielle |
Qu’est-ce qu’un devoir ? |
Qu’est-ce que (bien) raisonner ? |
Bonheur et justice |
Moyen terme |
Respect : peut-on se respecter sil’on ne respecte pas l’autre ? Et réciproquement ? |
Discussion : d’un côté, c’est un exercice de rationalité rationnelle ; de l’autre, elle est impraticable sans tolérance raisonnable. |
Paix : d’un côté, ne pas s’occuper du malheur des autres, c’est préférer sa tranquillité (sa propre paix) ; de l’autre, la Paix est le but de la justice. |
Contradiction externe |
Si la raison est la même chez tous, comment peut-on avoir tort de partager une idée ? |
Pas de bonheur si injustice et pas de justice si malheur. |
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Alternative |
Ou bien, il n’y a de devoirs qu’envers autrui, ou bien ce ne sont pas les seuls devoirs. |
Soit on veut avoir raison à tout prix et c’est une faute de raisonnement (trop de cœur), soit on accepte d’avoir tort et ce serait (raisonnablement) bien. |
Soit on préfère le bonheur (et ce ne peut être un devoir,) soit on préfère la justice (mais la justice n’est pas affaire de préférence). |
Paradoxe |
Même si nous avons des devoirs envers nous : aucun devoir pour un homme seul. |
On aurait tort d’avoir passionnément raison et raison de ne pas avoir toujours raison. |
Que valent et un bonheur injuste s’il n’est pas durable et une justice qui fait le malheur ? |
Connaissons-nous mieux le passé que le présent ? |
Pourquoi voulons-nous être libres ? |
Le langage ne sert-il qu’a communiquer ? |
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Présupposés |
Nous connaissons le passé. Nous connaissons le présent. |
Nous disposons d’une volonté. Nous voulons être libres. |
Le langage a une utilité. Le langage sert à communiquer. |
Hors sujets |
Connaissons-nous mieux le présent que le passé ? |
Voulons-nous être libres ? Sommes-nous libres ? |
Le langage sert-il à communiquer ? Ne peut-on communiquer qu’en parlant ? |
Opposition problématique |
Non…, mais nous connaissons autant le passé que le présent. |
Non…, mais il sert aussi à former ses pensées. Former # formuler. |
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Question essentielle |
Qu’est-ce que la connaissance (du sens) du passé historique ? |
Qu’est-ce que la liberté ? |
Quelles sont les fonctions du langage ? |
Moyen terme |
Futur : d’un côté le présent est un futur passé ; de l’autre, nous ne intéressons au passé que pour le futur. |
Infini : d’un côté, la volonté est l’infini en nous (Descartes) ; de l’autre, une liberté infinie ou illimitée rendrait incompatibles les libertés. |
Animal : s’il y a un langage animal, c’est un outil de communication. Mais d’un autre côté, la langage humain peut seul exprimer une pensée. |
Contradiction externe |
Si oui, comment peut-on, mieux que ceux qui l’ont vécu comme présent, connaître le passé ? |
Parce que nous ne le sommes pas ; parce que nous le sommes ; mais alors pas de différence entre liberté et non-liberté ? |
Même s’il ne sert qu’à communiquer, ce qui est communiqué peut-il exister sans(une autre fonction du) langage ? |
Alternative |
Soit nous connaissons mieux le passé (recul rétrospectif) ; soit nous connais-sons mieux le présent (vivacité du présent). |
Voulons-nous être libres parce que nous le sommes ou bien parce que nous ne le sommes pas ? |
Le langage sert-il à communiquer ou bien à penser ? |
Paradoxe |
Ce serait de mieux connaître l’absent que le présent, l’autre que le même, le pluriel que le singulier. |
La volonté suppose la liberté. Vouloir être libre, c’est donc vouloir être plus libre ; sans fin ? Mais la liberté illimitée est-elle la liberté ? |
Si la langage ne sert qu’à communiquer, d’où peuvent bien naître les contenus à communiquer ? |
Les hommes ont-ils besoin d’être gouvernés ? |
L’homme cherche-t-iltoujours à connaître la vérité ? |
Prendre conscience de soi, est-ce devenir étranger à soi ? |
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Présupposés |
Les hommes vivent ensemble. Cette vie ensemble peut être politique. |
La vérité existe, l’homme peut la connaître. Pour connaître la vérité, il doit la chercher. |
On peut prendre conscience de soi. On peut devenir étranger à soi. |
Hors sujets |
Peut-on gouverner les hommes ? |
L’homme cherche-t-il à connaître la vérité ? L’homme connaît-il toujours la vérité ? |
Doit-on prendre conscience de soi ? Peut-on prendre conscience de soi ? |
Opposition problématique |
Non…, mais ils ont la volonté d’être libres. Ou, besoin d’être éduqués. Ou, besoin de se gouverner. |
Non…, mais il la cherche souvent ou parfois. |
Non…, mais c’est rester étranger à soi ; ou, c’est devenir proche de soi. |
Question essentielle |
Qu’est-ce que l’homme (par rapport à la liberté) ? |
Qu’est-ce que l’homme (par rapport à la vérité) ? |
Qu’est-ce que prendre conscience de soi ? |
Moyen terme |
Animal : le besoin est ce qui est animal en l’homme, or les animaux n’ont pas de gouvernement. |
Progrès : l’homme accumule des vérités sur lesquelles il s’appuie pour en chercher toujours d’autres. |
Recul : on ne peut pas se connaître sans prendre du recul, mais se reculer trop, c’est risquer de se couper de soi. |
Contradiction externe p> |
On ne gouverne pas des animaux, mais c’est en tant qu’animaux que les hommes doivent être gouvernés. |
S’il cherche toujours, c’est qu’il n’a toujours pas trouvé la vérité et s’il ne cherche pas, il ne peut jamais la trouver : introuvable vérité ? |
Que l’on prenne ou non conscience de soi, le résultat semble être le même : une étrangeté à soi. |
Alternative |
Soit oui et le risque est la tyrannie (goût du pouvoir) ; soit non et le risque est l’anarchie (dégoût du pouvoir). |
Soit c’est devenir étranger à soi, soit c’est cesser d’être étranger à soi. |
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Paradoxe |
Si les hommes ont besoin d’être gouvernés, celui qui les gouvernera a-t-il besoin à son tour d’être gouverné ? |
Si l’homme cherche toujours la vérité, serait-ce qu’il ne la trouve jamais ? Pourquoi alors la chercher ? |
Comment en prenant conscience de soi-même, pourrait-on devenir autre ? |
source : http://www.philosisyphe.net/problematiser/
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