On parle « encore » de Kant ! Emmanuel Kant a donc vécu au XVIIIe siècle (1724-1804), dans la Prusse Orientale, à Königsberg plus précisément. C’est un philosophe très influent, qui a mis en place tout un système, mais aujourd’hui on va se concentrer sur sa théorie de la morale.
Il s’agit d’une morale dite déontologique, autrement dit une morale du devoir. Kant soutient que nos actions sont dictées non pas par l’intérêt (j’accepte de ne pas scalper ma voisine parce que j’ai peur d’aller en prison), mais par le devoir. Nous agissons d’une telle manière car nous le devons. Ce n’est pas la loi qui décide ce qui est moral ou non, et il arrive même que la loi juridique soit immorale selon les critères de Kant.
On va également parler du Seigneur des Anneaux, l’œuvre magistrale du tout aussi génial J.R.R. Tolkien, et la trilogie fantastique du tout autant talentueux Peter Jackson.
I/ VOLONTÉ & DEVOIR
On commence direct avec une grande question : qu’est-ce qui peut être tenu pour absolument bon ? Non, pas une tarte au citron meringuée. Non, pas un bain moussant non plus. La réponse est : rien, hormis une bonne volonté. Ça vous en bouche un coin, hein ? Mais voyons d’abord pourquoi il en arrive à ce résultat là : Manu soutient qu’on peut prendre n’importe quoi, même ce qui peut sembler bénéfique et « bon » par nature, le caractère « bon » de cette chose sera toujours défini par la volonté de la personne qui l’utilise.
Prenons l’exemple d’un marteau : c’est un objet qui semble neutre, il ne nous inspire pas spécialement la crainte ou l’admiration. On peut sans doute dire qu’il est bon s’il est utilisé pour planter des clous, en revanche on ne peut pas dire ça quand on l’utilise pour écraser les doigts de quelqu’un. Même chose pour l’intelligence : cette fois-ci, nous admettons que l’intelligence est généralement une bonne chose (être intelligent, c’est toujours bien vu). Mais que dire si cette même intelligence est utilisée pour organiser une prise d’otages ? C’est toujours pareil avec la « bonne santé » : si un tueur en série nous désignait comme sa prochaine cible, on regretterait sûrement qu’il ne soit pas cloué au lit par la grippe.
Ainsi, c’est bel et bien l’utilisation que l’on fait des choses qui est concernée par le caractère « bon ». Une chose ne peut pas être dite « bonne », c’est uniquement la volonté de la personne qui l’utilise, qui est bonne ou non. Pour reprendre l’exemple du marteau : ce n’est pas le marteau qui est bon, mais la volonté du bricoleur, qui l’utilise pour planter uniquement des clous.
Mais alors, c’est quoi une bonne volonté exactement ? C’est une volonté qui agit comme elle le doit. On parle ainsi de volonté conforme au devoir. Effectivement, Kant fait bien attention à distinguer la légalité de la moralité d’une action : ce n’est pas parce qu’une action est légale qu’elle est forcément morale ! Pour comprendre ça, on peut prendre un exemple classique, celui du marchand qui rend correctement la monnaie à ses clients. Si le marchand ne vole pas ses clients, c’est peut-être parce qu’il redoute d’être pris la main dans le sac et d’avoir des ennuis avec la police. En apparence, le marchand agit donc moralement, mais sa bonne conduite est motivée par l’intérêt (la peur d’un procès par exemple). Il agit ainsi non pas parce qu’il le doit, mais parce qu’il redoute une punition !
Or, Kant précise bien qu’une action morale est toujours désintéressée, et motivée par rien d’autre que le devoir. En rendant la monnaie à ses clients, le marchand se débrouille surtout pour éviter les ennuis… il n’agit donc pas nécessairement par devoir. En revanche, si son comportement n’est pas moral, il est légal, puisqu’il est conforme à la loi.
Il y a une bonne représentation de cet idéal moral décrit par Kant. Effectivement, on peut penser au personnage de Frodon Sacquet, dans le Seigneur des Anneaux.
Jeune Hobbit (comme un Nain, mais en moins poilu et plus farceur), Frodon reçoit un mystérieux Anneau magique en héritage de son oncle, et se retrouve embarqué un peu malgré lui dans une aventure qui va le mener à l’autre bout du monde. Parce qu’il se trouve que l’Anneau en question est un objet rempli de pouvoir (genre il rend invisible quand on le passe à son doigt, et il a un effet bizarre sur les gens puisque tous le convoitent et perdent la raison tellement ils veulent le posséder). Et en plus, il appartient au grand méchant, Sauron, qui essaie de le récupérer depuis des siècles pour retrouver son corps et son pouvoir d’antan. Le seul moyen d’éradiquer cette menace, c’est de jeter l’anneau dans un volcan magique, aussi appelé la Montagne du Destin. Qui se trouve franchement assez loin de la maison de Frodon. Dans un coin mignon et champêtre qui s’appelle le Mordor.
C’est donc Frodon qui endosse la responsabilité de porter l’Anneau au volcan sans en retirer un quelconque intérêt : franchement, marcher pieds nus sur des caillasses brûlantes et sentir qu’on perd la boule un peu plus chaque jour, on a vu mieux. Frodon ne le fait même pas pour la gloire, puisque dans le livre de Tolkien, il est bien précisé à plusieurs reprises que le garçon n’aspire qu’au calme et à la tranquillité.
On peut donc en conclure que Frodon agit ainsi non pas par intérêt, mais par devoir : quelqu’un DOIT porter l’Anneau jusqu’à ce volcan, or il se trouve que ce personnage est moins atteint par son pouvoir que les autres. Frodon n’a pas du tout envie de le faire, il est mort de peur, il rêve de rentrer chez lui, mais il le fait quand même. Car il le doit. Même si personne ne l’y oblige, alors que personne ne lui suggère même l’idée : cette décision est la sienne, et vient de sa propre initiative.
Mais revenons à nos moutons. Nous voyons donc que l’action morale est dirigée par le devoir, et doit être désintéressée. Alors certes, ça nous éclaire… mais qui nous dicte la manière dont nous devons agir, au juste ?
II/ FONDEMENT DE LA MORALITÉ
Autrement dit : d’où vient la morale ? On peut envisager plusieurs hypothèses pour répondre à cette question :
- Elle vient de dieu : ce serait un fondement théologique ? Mais on obéit à Dieu par peur du châtiment (pour ne pas aller en enfer par exemple) ou pour assurer notre salut au paradis, donc l’action est intéressée, et par conséquent elle n’est pas morale. De plus, dire que la morale vient de Dieu, c’est dire que pour agir moralement il faut croire en Dieu, et donc que les athées sont nécessairement immoraux, licencieux, débauchés, et qu’il est impossible qu’un athée soit moral.
- Elle vient du droit : ce serait fondé sur les lois juridiques ? Non plus ! On agit en respectant les lois pour éviter d’aller en prison, c’est donc aussi un but intéressé. Souvenez-vous de l’exemple du marchand.
- Elle vient de la sensibilité : ce serait fondé sur les affects ? Mais Kant refuse un fondement qui serait affectif. En effet, se fonder sur le sentiment ce serait agir par intérêt en désirant atteindre le bonheur, le plaisir, ou ne plus souffrir en sentant le mal d’autrui. Par exemple, on ne donnerait pas une pièce au SDF au coin de la rue parce que c’est moral, mais plus car on a pitié et que sa misère nous met mal à l’aise.
La morale ne vient ni du ciel (ordre venant de Dieu) ni de la terre (les lois juridique), ni du reste (on peut penser aux normes sociales, notamment l’éducation que les parents donnent à leurs enfants), puisqu’elle est universelle. Or, il y a plusieurs religions (donc plusieurs dieux), chaque pays a son propre système de lois, et chacun éduque son enfant comme il le souhaite.
La seule manière pour que la morale puisse être universelle, c’est qu’elle vienne de quelque chose que nous avons tous en commun. Et la réponse de Kant à ce problème, elle est toute simple. La morale doit venir de nous. Elle est intérieure et vient de notre raison, et la raison est une faculté universelle. On peut comparer la raison à un organe dont nous serions tous pourvus (comme le cœur ou les reins), tandis que la morale est davantage comme un réseau wifi auquel on pourrait tous être connectés, grâce à la raison. La morale, c’est un peu la 4G à laquelle on peut avoir accès avec la raison.
III/ MAXIMES & IMPÉRATIFS
On peut maintenant se demander comment nous faisons pour agir moralement. Nous avons vu qu’une action morale était une action dictée par le devoir, certes, mais comment s’exprime-t-elle ? Comme se met-elle en place ?
Kant part du principe que nous décidons d’agir en fonction de notre maxime. Une maxime c’est une règle qui clarifie le devoir, le rend plus facile à comprendre, plus évident. C’est aussi une contrainte stricte qui pèse sur notre volonté, et qu’on peut difficilement ignorer. De plus, son commandement est inconditionné et absolu, nécessaire et universel (comme la morale !).
Cela peut sembler très autoritaire, et on peut trouver difficile d’échapper à ces maximes. Pourtant, Kant précise bien que nous gardons notre libre arbitre : nous sommes libres d’agir comme nous le voulons, malgré la présence des maximes. Nous conservons notre capacité à décider librement. En effet, le libre arbitre de l’homme passe par des règles qu’il se donne à lui-même (les maximes), et qui lui permettent de se limiter. En d’autres termes : puisque l’homme crée ses propres règles, et décide volontairement de s’y soumettre, il demeure libre. De plus, si ces règles lui étaient imposées contre son gré, il n’aurait pas le choix et serait forcé d’obéir aux maximes, et cela serait en contradiction avec le principe de bonne volonté (que nous avons vu tout au début de cet article) ! Donc des règles, certes, mais auxquelles l’homme se soumet volontairement.
Revenons un peu sur les maximes. Une maxime, c’est aussi un impératif auquel nous devons obéissance. En quelque sorte, c’est obéir à une loi… mais pas la loi juridique, rappelez-vous ! Il s’agit d’une « loi morale ». Il faut préciser que l’on n’obéit pas toujours spontanément à la loi morale, mais il y a une exigence qui pèse sur nous (pensez à la petite voix de Jiminy Cricket qui parle tout le temps à Pinocchio, et qui se ramasse quelques vestes parfois…).
Allégorie de la maxime.
Donc une maxime, c’est un impératif. Kant en distingue deux sortes :
- L’impératif hypothétique : il revient à dire « si tu veux X, alors fais Y ». Il y a une condition, on agit pour atteindre une certaine fin, c’est donc une action intéressée, et ce n’est pas un commandement absolu. Il s’agit surtout de mobiliser les meilleurs moyens possibles pour atteindre une fin donnée. (Par exemple : « Si tu veux manger, demande à Legolas de te donner du lembas. »
- L’impératif catégorique : Contrairement au précédent, l’impératif catégorique est inconditionné. On n’agit pas en suivant le modèle « si… alors », mais plutôt selon l’impératif « AGIS, UN POINT C’EST TOUT». Cet impératif n’est soumis à aucune condition. « Tu dois, même si tu ne veux pas. » On peut penser qu’en allant détruire l’Anneau, Frodon a obéit à cet impératif là !
Ce que Kant veut dire, c’est que la loi morale n’a pour contenu que sa forme, or nous avons vu que sa forme c’était l’universalité. En d’autres termes : la loi morale contient l’universalité. Kant met au point deux formulations de l’impératif catégorique, lesquelles permettent de mieux comprendre ce qu’il veut dire (la vie est bien faite). Voici la première formulation :
« Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu veuilles en même temps qu’elle devienne une loi universelle. »
→ Traduction : La règle à laquelle on obéit devra toujours être assez cool et bien fichue pour qu’on aie envie que tout le monde lui obéisse aussi.
Seules les maximes d’action qui sont universalisables sont considérées comme morales. Par exemple, il est tout bonnement impossible de dire que le vol peut être universalisé : si tout le monde se mettait à voler, plus rien ne serait à personne, donc le concept même de vol serait détruit (pas de biens propres → pas de propriétaires, pas de propriétaires à voler → pas de vol). C’est contradictoire ! Ainsi, avant de décider qu’une règle est universelle, il faut bien se demander « serait-il possible que tout le monde le fasse aussi ? ».
« Agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin et jamais seulement comme un moyen. »
→ Traduction : Il ne faut pas traiter les gens (et toi-même !) comme de simples outils, mais aussi comme les personnes qu’ils sont réellement.
Les individus ont une utilité, certes (ex : le chauffeur de bus), mais aussi une dignité. Ce ne sont pas des « choses », des objets ! Nous avons des devoirs envers les autres, même si nous utilisons leurs facultés (ex : nous disons « bonjour ! » au chauffeur de bus en montant dans son bus, car c’est quelqu’un, et pas une machine). Mais nous avons aussi des devoirs envers nous-même, nous avons le devoir de préserver notre estime de soi. A ce titre, Kant condamne le suicide, la masturbation (c’était le XVIIIe siècle… il faut l’excuser), mais aussi la scarification, l’esclavage ou le meurtre. Cela remet tout un tas de choses en question : la prostitution, la chirurgie esthétique, la manière dont son traités les détenus dans les prisons… si demain on se décidait à tout faire en fonction de la morale Kantienne, ce n’est pas sûr qu’on serait aux normes partout…
Mais du coup, maintenant que l’on a compris cet impératif là, une question se pose : si nous avons l’accord d’une personne, peut-on lui faire quelques choses qui peuvent sembler dégradants ? Par exemple… peut-on lancer un nain qui le veut bien ? Est-ce lui manquer de respect, bafouer, négliger sa qualité de personne ? Peut-on passer outre le consentement du nain en question et décider à sa place que c’est lui manquer de respect ?
Toujours dans le Seigneur des Anneaux, Gimli, Nain fier et barbu, déclare à Aragorn (qui possède une taille classique) : « On ne lancera jamais un nain ! ». Et puis, finalement… la situation les y contraignant… Gimli finit par proposer lui-même d’être lancé au-dessus d’un gouffre pour taper sur des méchants qui assiègent une forteresse. Il ne me semble pas que ce soit très humiliant, vous pouvez vous faire votre propre idée en jetant un œil au gif ci-dessous. Ici, ça ressemble plus à un coup de main, comme quand on fait la courte-échelle à un pote, d’autant plus que Gimli avait clairement donné son consentement.
C’est vraiment une grosse question, qui a été débattue en France, avant que la pratique du « lancer de nain » soit interdite. Mais tout ça est toujours d’actualité, notamment avec le problème de l’euthanasie médicalement assistée, qui est rapproché du suicide assisté. Or Kant renie le suicide, qu’il juge ingrat, dégradant pour l’être humain. Quant à savoir si c’est une raison suffisante pour laisser une personne souffrir des années… on peut aussi se demander ce qui est le plus dégradant, au final : vivre longtemps dans la douleur sans jouir de toutes ses facultés, ou partir avant l’heure mais avec dignité ?
Mais on s’éloigne un peu du sujet principal ! Revenons sur nos pas.
Il peut être intéressant d’ajouter que d’autre part, Kant soutient qu’aucun homme ne veut faire le mal volontairement : ceux qui commettent des erreurs ou se montrent immoraux sont simplement des hommes qui pensent bien agir, alors que ce n’est pas le cas. On peut par exemple vérifier ça avec le cas de Gollum, toujours dans le Seigneur des Anneaux : autrefois un Hobbit appelé Smeagol, la créature a succombé à ses passions et à son désir en voulant à tour prix se procurer l’Anneau, lequel a fini par lui faire perdre la boule. Gollum ne pense pas par lui-même, ses passions s’en chargent à sa place : elles l’ont poussé à tuer son ami pour s’accaparer son « Précieux », à s’exiler dans un coin plutôt morbide, à tromper d’honnêtes gens, à tuer encore… Pourtant, nul doute que Gollum ne fait pas le mal sciemment. Il se donne simplement les moyens de parvenir à ses fins, mais cela ne s’apparente pas non plus à l’impératif hypothétique puisque Gollum n’est pas libre. Devenu esclave de ses désirs et de ses pulsions, il a perdu son libre arbitre, et ainsi la possibilité de faire le bien. Gollum n’a plus rien d’humain.
IV/ LE MENSONGE
Allez, courage, on attaque la dernière partie !
Kant condamne le mensonge. D’après-lui, le menteur est encore plus bas que la chose et devient un « homme faux », une apparence d’homme (une coquille vide). Il n’y a aucune mauvaise action qui ne passe pas par le mensonge (exemple avec le serpent qui trompe Adam et Ève : tout est parti de là !).
Bien sûr, Kant reconnaît qu’il est préférable de mentir plutôt que de tuer quelqu’un, mais ça ne fait pas du mensonge une bonne chose. C’est juste moins pire.
La première personne que l’on blesse en mentant, c’est nous-même. Nous sommes la première victime de nos mensonges, et cela est en totale contradiction avec la seconde formulation de l’impératif catégorique (à propos des devoirs envers soi-même).
On a souvent caricaturé la position de Kant, en disant que si un juif se cachait dans son grenier et qu’un nazi venait sonner à sa porte en lui demandant s’il avait vu le fuyard, Kant le laisserait entrer avec une courbette, parce qu’on « ne doit pas mentir ». C’est ridiculement faux. Ce n’est pas parce que l’on n’a pas le droit de mentir que l’on doit pour autant laisser le nazi entrer chez-soi : il y a mille autre manières de l’en empêcher, en s’interposant physiquement pour lui barrer la route par exemple.
On peut toutefois reprocher quelques petites choses à Kant… Il dit lui-même qu’on ne peut jamais avoir la certitude que les vraies actions morales existent, car l’intérêt est partout. Sauver un enfant de la noyade nous apportera la gloire et le respect des autres, il est possible que nous ayons tout ça en tête en décidant de lui venir en aide… Kant parle ainsi d’une opacité de soi à soi, d’une obscurité. Nous penserions toujours par intérêt, même si nous n’en avons pas conscience. Mais ne terminons pas sur une note négative !
La morale kantienne est considérée par beaucoup comme étant inaccessible, trop belle, trop ambitieuse, pas du tout adaptée aux hommes, à leur nature, et à la réalité. Un formule de Charles Péguy résume parfaitement cette idée : « Le kantisme a les mains pures, mais il n’a pas de mains. » Kant a mis en place un système trop idéal, impossible à utiliser au quotidien, inapplicable. Mais reste à chacun le choix de s’en servir comme modèle pour s’améliorer et se guider au jour le jour, pour tenter de s’en rapprocher un peu…
LES TROIS CITATIONS A RETENIR :
« Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu veuilles en même temps qu’elle devienne une loi universelle. »
« Agis de telle sorte que tu traites l’humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin et jamais seulement comme un moyen. »
« Deux choses remplissent mon esprit d’une admiration et d’un respect incessants : le ciel étoilé au-dessus de moi et la loi morale en moi. »margaux rollin
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