L'introduction :
- une amorce : donner un exemple concret mais qui relève de l'expérience en général, elle doit justifier l'interêt de la question.
- définitions des termes du sujet
- reformulation
- montrer l'enjeu de la réponse
- annonce du plan (3 parties, voire 4 parties)
Le brouillon :
Les présupposés :
Pour éviter le hors-sujet, il faut analyser les présupposés. C'est-à-dire ce qui n'est pas à expliquer, ce qu'on admet déjà comme vrai. Attention, on ne remet jamais en cause les présupposés sauf en fin de dissertation dans la conclusion !
Exemples :
- - A-t-on le droit de refuser la vérité?
présupposé = la vérité existe ! Ainsi, il ne faut pas dire qu'elle n'existe pas !
- - Doit-on renoncer aux passions?
présupposé = on est capable de porter un jugement sur les passions et de s'en dégager.
A noté que toutes les questions en "DOIT-ON" ou "FAUT-IL" présuppose qu'ON PEUT le faire. Il ne faut donc pas expliquer si l'on peut ou si l'on ne peut pas le faire mais si l'on DOIT et faire jouer les nuances (Est- ce un devoir / une obligation / une contrainte / une nécessité?).
- - A quelles conditions est-on un homme libre?
présupposé = on peut être libre et il y a des conditions à la liberté.
- - Faut-il aimer la vérité?
présupposé = on peut aimer la vérité.
Quelques types de questions :
- A quelles conditions? Comment peut-on? Pourquoi? Quelles raisons?
Le plan doit prendre la forme d'une liste de conditions : il faut partir des plus évidentes aux plus compliquées, il faut les classer ! Il peut être utile de commencer par les préjugés pour les contredire par la suite.
Ainsi : Pourquoi vivre avec les autres? On commence par la nécessité vitale (pour survivre) et on finit sur le plan onthologique (car l'autre nous donne l'humanité).
- Peut-on?
Il faut étudier les différentes formes de possibilités : physiquement, psychologiquement, politiquement, onthologiquement etc.
- Qu'est ce que? (rare)
- Il faut donner une première définition suivie d'un contre-argument.
- On aboutit à une deuxième définition plus juste, puis un autre contre-argument.
- En troisième partie, on arrive à une définition la plus juste possible.
Utilisez le moins possibles le plan thèse-antithèse- synthèse, on l'appelle souvent thèse-antithèse-foutèse ! De même, le plan OUI - NON n'est pas acceptable. Privilégiez les plans thématiques, une question doit toujours être considérée sur différents plans (physique, humain, politique, social...).
Analyser les termes du sujet :
Il faut trouver quels sont les liens entre les mots. Par exemple, on peut trouver des oppositions. Si, on trouve des définitions différentes, le plan suit la polysémie.
Exemple : A-t-on le droit de se révolter? Droit # révolte > droit naturel et droit positif.
Faites aussi attention aux mots de liaison. Demandez vous pourquoi c'est celui-ci qui est utilisé et pas un autre
Pour remplir le plan, s'appuyer sur :
- L'expérience vécue
- Les expériences possibles (qu'on peut voir à travers des films, des livres etc.)
- Les connaissances philosophiques (par les cours et par les auteurs)
Exemple :
- - Autrui me connaît-il mieux que moi-même?
présupposé = j'ai une connaissance de moi-même + autrui me connaît. Donc il est complètement exclu de dire que autrui ne me connait pas du tout.
=> sur les modes de connaissances. Comment connait-on? Quels gens peuvent prétendre à une meilleure connaissance?
amorces possibles = La connaissance que les parents ont de nous, les psychiatres, l'amnésie...
L'enjeu = il est stratégique, le pouvoir. En connaissant quelqu'un mieux que lui-même on peut le manipuler.
source : http://terminale-litteraire.over-blog.com/article-7243143.html
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