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"Quel est le sens du retour à la nature dans "Into the Wild" ?" (exposé)

Publié le 16 Avril 2018, 17:26pm

Catégories : #Philo & Cinéma, #Philo (exposés)

"Quel est le sens du retour à la nature dans "Into the Wild" ?" (exposé)

Proposition de traitement par Laura Auguste et Pierre-François Barbaro, Lycée Albert Ier de Monaco, TS4, avril 2018.

 

I) Résumé du film  

Récemment adapté au cinéma par Sean Penn du récit que le journaliste américain Jon Krakauer a fait de la vie de Christopher McCandless qui s’essaya à la survie en milieu sauvage, quelque part en Alaska, Into the Wild illustre le fantasme d’une origine perdue

Christopher McCandless est un étudiant américain brillant qui vient d'obtenir son diplôme et qui est promis à un grand avenir. Rejetant les principes de la société moderne, après un dîner dans un restaurant avec ses parents, pour fêter son diplôme, il décide de partir sur les routes, sans prévenir sa famille. Il renonce ainsi au rêve américain pour une vie aventurière. Il brûle ses papiers et envoie toutes ses économies à Oxfam. Il part en voiture vers le sud des États-Unis. Il découvre l'Arizona, le Grand Canyon, la Californie et trouve divers petits boulots à travers le Dakota  afin de financer le reste de son voyage. Il arrive au Mexique, lorsque lui vient l'idée d'aller en Alaska.
Il met tout en œuvre pour y arriver et parvient finalement à Fairbanks en auto-stop. Il découvre les montagnes enneigées et se réfugie dans un bus abandonné. Il y restera une centaine de jours. Plus de trois mois de solitude, de compréhension de la nature et de l'être humain. Il découvre en Alaska le bonheur toujours recherché, une paix spirituelle et une sorte de paradis pur et sain. Au bout d’un certain temps, il décide qu'il est temps de rentrer chez lui. Mais il est bloqué par la rivière et se voit contraint de rester dans le bus, en attendant que l'eau du fleuve descende.

Affamé, il se base sur son guide botanique de fleurs sauvages qu'il interprète mal et s'empoisonne accidentellement en mangeant des graines de Hedysarum mackenzii2, toxique et différente de Hedysarum alpinum (une légumineuse ressemblant à la gesse tubéreuse) dont la racine renflée est consommée dans certaines conditions par les populations autochtones.

Entre-temps, il comprend que la solitude n'est pas l'idéal de l'homme. Chris est un jeune homme aimé de tous, en effet, toutes les personnes rencontrées au fil du voyage se prendront d'amour ou d'amitié pour lui. Mais, aveuglé par son rêve obstiné de l'Alaska, Christopher ne perçoit pas le bonheur que peut procurer l'amour de l'autre. Il en prend conscience en lisant les lignes d'un ouvrage de Tolstoï qui décrit le bonheur parfait dans une micro société rurale. Peu de temps avant de mourir, Christopher McCandless écrit au stylo sur une page d'un livre « Happiness only real when shared » (« Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé »).  Dans le film, la nature telle qu'on la voit s'assombrit au fur et à mesure que Chris s'enfonce dans la solitude et l'abandon.

Le film se termine sur un autoportrait photographique de Christopher McCandless pris peu de temps avant qu'il meure. Un texte explicatif mentionne que des chasseurs l'ont trouvé deux semaines après sa mort.
 

II) Problème philosophique posé par le film 
En quoi l’idée d’un retour à la nature a-t-elle un sens pour l’Homme ?
 

Analyse du problème :

Après la deuxième guerre mondiale dans les sociétés occidentales des éthiques nouvelles,  prônent une sorte de retour à un ordre des choses que la sphère socio-politique aurait précisément oublié. Après ce qui a eu lieu sur les champs de bataille, la modernité et le modèle de civilisation ne riment plus avec le progrès social et le bonheur, comme le pensaient le siècle des Lumières.

Dans cet écart entre progrès technique et progrès moral s'installent, la libération des moeurs, les mouvements hippies, "baba cool" . Cette méfiance vis-à-vis de la culture et de la société s’accompagne alors de l’idée d’un au-delà - de toute culture et de toute société : autrement dit, l’idée d’une nature à laquelle il s’agit désormais de se conformer à nouveau. Une nature comme un modèle auquel il faut revenir.

→ définition de la nature + de l’état de nature : La nature est par définition l’autre de la société : éternelle (contrairement aux institutions humaines, soumises aux contingences de l’histoire) et autosuffisante (alors que l’homme a besoin de la nature, la nature n’a pas besoin de l’homme), elle est donc rassurante de ce fait. D’où la fonction psychologique essentielle de l’idée d’un retour à la nature : elle est le reflet de la prise de conscience qu’a l’homme d’une certaine fragilité. L’état de nature est un état dans lequel l’homme n’est au départ, soumis à aucune espèce de contrainte (politique, juridique ou morale), excepté la nécessité des lois naturelles.

    Le retour est le fait, pour un homme, de revenir vers l’endroit d’où il est venu. On se demande donc ici en quoi l’idée de revenir à l’état de nature, état originel de l’être humain, est cohérente ?

 

III) Conscience            

https://ameliepinset.wordpress.com/2012/04/06/le-retour-a-la-nature-une-quete-dauthenticite-quelques-regards-philosophiques-sur-le-film-into-the-wild/

il prend conscience de l’état de la nature à ne pas revenir (à la fin). Christopher prend conscience à la fin que L’humanité présupposée par un tel retour serait à proprement parler inhumaine

L’homme est un être conscient, il cherche à imprimer sa marque dans le monde qu’il entoure et à s’y reconnaître. L’homme ne se contente pas des choses à l’état naturel mais il désir les transformer. Ici Christopher dénonce et va à l’encontre de cette transformation car pour lui l’état naturel est ce qu’il y a de mieux

Christopher est face à la société dans laquelle la conscience humaine ne se retrouve plus (tromperies, illusions…).une société devenue elle-même étrangère et hostile, alors qu’elle avait précisément pour vocation de protéger ses membres (point sur lequel s’accordent presque tous les théoriciens du passage de l’état de nature à la société). Bien plus qu’une erreur, on s’aperçoit que l’idée d’un retour à la nature est surtout une illusion. :.

A travers son voyage, Christopher comprend que le principal n’est pas d’être fort mais de se sentir fort.

Christopher décide de quitter la vie «civilisée» au profit d’un retour à la vie «sauvage», seul dans la nature. Ce retour à la nature prit la forme d’un périple en direction de l’Alaska.

Christopher est d’abord lié au déracinement familial puis sera consacré au déracinement social. Ensuite, il reviendra  aux racines naturelles de l’homme qu’il cherche à accomplir par son voyage en Alaska. Enfin, Christopher prend conscience des impasses du seul enracinement naturel de l’homme.

Christopher prend conscience que la société est semblable, uniforme. D’après Jean-Jacques Rousseau, la civilisation entraîne avec elle un processus d’uniformisation : «il règne dans nos mœurs une vile et trompeuse uniformité, et tous les esprits semblent avoir été jetés dans un même moule». Chris ne trouve pas ses racines dans ses liens du sang parental et qu’il croit pouvoir naître de sa propre volonté.

 

IV) Le bonheur   

 

Chaque acte est dirigé vers un but défini qui lui donne son sens. Mais si l'on devait préciser le but dernier vers lequel tend finalement chacun de nos actes, nous serions sans doute en droit de dire qu'il s'agit du bonheur. Ainsi que l'écrit Aristote : « Tout ce que nous choisissons est choisi en vue d'une autre chose, à l'exception du bonheur, qui est une fin en soi ».

Enfin, le bonheur désigne un bien supérieur à tous les autres, puisqu'il vaut en lui-même. Le bonheur est « toujours désirable en soi-même et ne l'est jamais en vue d'une autre chose » (Aristote, Ethique à Nicomaque, livre I, chap. V). Il constitue donc le souverain bien, celui en vue duquel notre vie est orientée.

Dans ce film, nous n’avons pas à faire à un homme heureux mais plutôt à un homme en quête de ce qui pourrait le rendre heureux : le bonheur.

    En effet, Christopher McCandless recherche son bonheur en quittant la société dans laquelle il a grandit, pensant le trouver en Alaska. Son voyage reflète bien l’idée émise par Aristote : Christopher, en vivant avec les hippies, ou en rencontrant Ron Franz, a pour but d’atteindre ce qui pourrait potentiellement se trouver en Alaska. Ron Franz par exemple, l’aide à aller en Alaska en lui épargnant de marcher sur des centaines de kilomètres. Le périple de Christopher symbolise bien le sens de toute vie humaine : rechercher sans cesse le bonheur.

    Une fois en Alaska, le personnage principal du film commence une nouvelle vie, seul. Il vit de chasse et de cueillette pendant 113 jours, reclus dans l’une des régions les plus hostiles à la vie humaine, ayant pour seul abris un bus laissé à l’abandon. Il se trompera finalement de plante et mourra après avoir ingéré un met toxique pour l’homme.

Passage vidéo
 

C’est juste avant son décès qu’il écrira une phrase restée célèbre depuis : “Le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé.” Au sens strict, le réel est tout ce qui existe vraiment. La notion de réel renvoie donc à quelque chose de très vaste : il s’agit de tout ce qui est, c’est-à-dire tout ce qu’on peut constater (le monde, la nature, les hommes, la société,...). Mais pour comprendre ce terme dans toute sa complexité, il est utile de comprendre ce à quoi s’oppose l’adjectif réel. En effet, on dira d’une chose qu’elle est réelle par opposition :    

A ce qui relève de la pure pensée (par exemple, la logique)

A ce qui relève de l’imagination (par exemple, une licorne)

A ce qui relève du possible, c’est-à-dire ce qui n’existe pas mais pourrait exister

Le verbe partager, quant à lui, signifie “posséder quelque chose avec une ou plusieurs personnes”. Ici, cette chose est donc le bonheur. Christopher réalise donc que, ce pour quoi il a réalisé son périple, ne se trouve pas à l’endroit dans lequel il pensait le trouver. En effet, il réalise que le bonheur, pour être pleinement vécu, doit être partagé. Lui qui pensait trouver le bonheur en se retirant de toute forme de civilisation prend donc conscience que son bonheur est finalement dans les relations avec d’autres êtres humains, par exemple avec la fille des hippies qu’il souhaite retrouver mais qu’il ne peut pas car il est bloqué en Alaska. Ceci est contradictoire avec l’idée principale qu’il prône tout au long du film : retourner à la nature est synonyme de bonheur.

Toutefois, on ne peut nier que Christopher était heureux pendant ses premiers jours en Alaska. C’est donc un bonheur qu’il a trouvé dans cette nature, mais un bonheur éphémère. Ceci rejoint l’affirmation de Freud : l’homme n’est pas fait pour être heureux. En effet, nous ne pouvons connaître le bonheur que de façon brève parce que « nous ne pouvons jouir intensément que de ce qui est contraste » (Malaise dans la culture, chap. II). Si nous devons goûter au bonheur, ce ne serait que pendant très peu de temps (quelques jours dans le film).

 

IV) Le désir    

Cette origine perdue met en avant un désir : le désir de revenir à cette origine.

Pas de "retour à" quelque chose sans qu’effectivement la dite chose n’ait été perdue ! Dans cette optique, ce serait la modernité qui nous aurait éloigné du "vrai sens des choses". D’après Thoreau “Il faut être perdu, il faut avoir perdu le monde pour se trouver sois-même"

au cours du film on observe que Chris s'intéresse à la philosophie de Thoreau (philosophe naturaliste et poète américain du XIX° siècle) qui nous invite à nous pencher sur la conception de la liberté. Chris est en effet influencé par le philosophe Thoreau tout au long de son périple : "Tu dois vivre dans le présent, te lancer au-devant de chaque vague, trouver ton éternité à chaque instant"
 

Walden ou la vie dans les bois de Henri David Thoreau : durant deux ans, , Thoreau a vécu dans une cabane. Il raconte son expérience.

Dans ce roman il évoque les effets positifs de la vie en solitaire et proche de la nature. Il n'est jamais seul tant qu'il est proche de la nature et estime qu'il est inutile de se frotter en permanence au reste de l'humanité.

 

"Essence" se dit également "nature". On comprend dès lors que derrière une régression vers l’origine (trop facilement critiquable), se cache quelque chose de plus fondamental : il s’agit avant tout de revenir à ce qui fait notre identité, et le modèle d’une telle identité serait d’ordre naturel : la nature contiendrait notre nature, et c’est pour cela qu’il s’agirait de s’y ressourcer.Revenir à son origine, c’est en même temps progresser. “le désir est l’essence de l’homme et manifeste sa tentative d'accroître sa puissance existentielle , la manifestation de sa puissance à transformer la nature” dit Spinoza. En effet Christopher revient à son état primitif et veut transformer la nature de son chemin (à expliquer oralement).  

Quelle est la source de ce désir ? nous l’avons dit s’il y a un retour à...cela suppose au préalable une perte. La liberté est perdue et nous desirons la retrouver.

Les mécanismes d’une société corrompue mènent un individu à se réfugier dans l’idée d’une nature où il pourra laisser libre cours à tous ses désirs, mais cette idée est illusoire. En effet une fois dans la nature (en Alaska) Christopher est coincé et il est pris au piège dans cette nature où il pensait répondre à tous ses désirs.

“il faut distinguer les désirs naturels et les désirs vains” Epicure (; c'est-à-dire ceux qui sont commandés par la nature et ceux qui mènent invariablement à la douleur.)

a la fin du film Chris est affamé et il est dans des conditions précaires, il est en manque de nourriture et ses désirs se sont transformés en besoins (manque de nourriture etc).

le désir se nourrit de représentations. il peut se tourner vers des fantasmes ou des plaisirs imaginaires. Freud emploie le terme de pulsion pour rendre compte de de ce désir porté sur un objet symbolique. dans ce cas Christopher a d’un coup une pulsion, celle de quitter la société matérialiste et illusoire dans laquelle il vit, il souhaite retourner à l’état de nature. Le regret courant du « bon vieux temps »

 

V) La société     
 

Définition d’une société → Généralement, qui dit société dit lien entre les individus regroupés. Une société est une association, une différenciation, une coordination et une hiérarchisation. En effet, chaque individu composant cette “société” joue un rôle bien précis ce qui amène des relations d'interdépendances. Une société n’est pas une simple juxtaposition, c’est ce qui la différencie d’une foule. Le but d’une société est la survie de l’espèce et de l’individu. Cet ensemble de liaisons entre individus est donc une nécessité biologique. Une société est créée pour nous protéger contre la violence et l’hostilité de la nature.

    Dans ce film, on observe un évolution au niveau de la société. En effet, au début, Christopher fait partie d’une société matérialiste, basée sur le paraître et la luxure. Ses parents lui offre une nouvelle voiture, voiture dont il n’a pas forcément l’utilité car il revendique sans relâche, lors d’un repas de famille, que la sienne est encore en bon état. Ce cadeau sera la goutte de trop qui provoquera la décision radicale de Christopher. Cette société est donc une société que le protagoniste souhaite à tout prix quitter car les individus qui la compose ne partagent pas la même vision de la vie que Christopher.

Au cours de son voyage, Christopher McCandless, alias Christopher Supertramp, rencontrera une famille de hippies et vivra à leur côtés. C’est là qu’il rencontrera une jeune fille qui l'attire et pour laquelle il est prêt, à la fin du film, à quitter l’Alaska dans le but de la rejoindre. Cette société est déjà plus au goût de Christopher que la société de ses parents. Toutefois, il ne perd pas de vue son objectif final : l’Alaska. C’est pourquoi il n’y restera que peu de temps. Une fois en Alaska, Christopher se retrouve cette fois, sans société. En effet, il se retrouve dans la nature. Il est cette fois-ci livré à lui-même. Christopher ne trouvera, au bout d’un moment, plus de quoi se nourrir. Il réalise également que cette non-appartenance, ne serait-ce qu’à une micro-société, est très compliquée à vivre. Son but, vivre seul à l’écart de toute forme de société, est finalement atteint. Toutefois, l’Alaska ne lui a pas offert ce qu’il attendait vu qu’il souhaite la quitter peu de temps après.

    Christopher souhaitera retourner à la vie en micro-société en voulant rejoindre les hippies. Cette société hippie serait donc le juste milieu entre la société matérialiste que Christopher veut quitter à tout prix, et cette nature hostile dans laquelle Christopher n’est pas heureux. Micro-société que le personnage principal regrettera beaucoup lorsqu’il réalise, en Alaska, qu’il ne peut plus repartir pour la rejoindre.
 

V) La liberté   / conclusion    

Hobbes définit la liberté comme un mouvement qui a une cause.La liberté est le fait de pouvoir agir sans contrainte. Ici Christopher voit cette liberté à travers la nature et son évasion loin de la société matérialiste.

La nature comme modèle: Chaque fois que les cités grecques doivent faire face à de graves crises morales, on retrouve cette opposition : étant entendu que les moeurs et les lois sont imparfaites au regard d’une nature universelle et parfaite, il faut, pour en finir avec les crises incessantes inhérentes aux sociétés humaines, revenir à une morale et à une politique qui soient conformes à la nature. Autrement dit, qui prennent la nature comme modèle.

Dans l’état de nature, l’homme se sent absolument libre - oubliant qu’il est en permanence exposé à la mort. Ceci explique, semble-t-il, qu’une telle situation - une liberté infinie (mais abstraite) confondue avec une liberté et un bonheur réels - soit objet de rêveries. Christopher est en quête de lui même et de son bonheur qu’il pense trouver en Alaska. Chris est à la recherche d'une liberté absolue,, de son moi intérieur. Selon lui , l'argent régit le monde l’homme perd l'envie de vivre,Tout, de nos jours, conduit au mensonge envers lequel le jeune homme voue une haine viscérale.

Pour Platon, la liberté est l’affaire de l’âme seule, car le corps appartient au domaine de la nécessité, la nécessité étant l’impossibilité pour une chose d'être autre qu'elle n'est.  Christopher cherche à être libre lorsqu’il commence à découper sa carte d’identité, brûler son argent, donc son déracinement social prend la forme d’un début de liberté.

(au cours du film on observe que Chris s'intéresse à la philosophie de Thoreau (philosophe naturaliste et poète américain du XIX° siècle) qui nous invite à nous pencher sur la conception de la liberté. Chris est en effet influencé par le philosophe Thoreau tout au long de son périple : "Tu dois vivre dans le présent, te lancer au-devant de chaque vague, trouver ton éternité à chaque instant"). La société vide de sens semble donc incapable de permettre à Chris de trouver la vérité, ou le sens, de son existence.





 

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T
Bonjour, bonsoir,<br /> Je souhaite par la présente signifier mon émerveillement à la lecture de cette présentation. En effet, les deux personnes chargées de réaliser un "exposé" sur cette œuvre ont accompli leur tâche à la perfection. Merci de nous partager cela.
F
Merci de votre retour et de votre enthousiasme, cher monsieur thibaudin<br /> f.grolleau