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"È finito il tempo degli abbracci ?” (Le temps des embrassades est-il fini ?)

Publié le 25 Février 2018, 11:31am

Catégories : #Echos d'Italie

"È finito il tempo degli abbracci ?” (Le temps des embrassades est-il fini ?)

Corriere della Sera

È finito il tempo degli abbracci ?

Pos­siamo ancora abbrac­ciare amici e conos­centi nell’era del #MeToo ? La società s’interroga. Per alcuni esperti queste effu­sioni sono indesiderate

di Cos­tanza Riz­za­casa d’Orsogna
23 feb­braio 2018

Leo­nardo DiCa­prio e Kate Wins­let agli Oscar del 2016 (Afp)

Una mia cara amica, quando di rado ci vediamo, non mi abbrac­cia. Non mi dà neanche la mano. Pen­savo fossi io, lo fa con tutti. Col tempo ho preso ad imi­tarla. Coi rap­porti che migrano online, toc­carsi fa sempre più strano. Ci ripen­savo l’altroieri, leg­gendo della rifles­sione, legata al movi­mento #MeToo, sull’opportunità, oggi, di abbrac­ciarsi. L’era degli abbracci è finita?, si chiede il Washing­ton Post.  Non più empa­tia, affetto: le moles­tie cos­trin­gono a rileg­gerli, le aziende li vie­tano. Un abbrac­cio è anti­stress, ma se è indesiderato ?

Che mondo com­pli­cato. A Natale, migliaia di rea­zioni ad un com­mento sul sito delle Girl Scout denun­cia­vano come, al tempo degli abbracci a sco­nos­ciuti via flash mob, molti fareb­bero a meno. «Spesso ci sen­tiamo obbli­gati», nota un’esperta di bon ton. «Per non par­lare dei col­le­ghi vis­ci­doni, che usano l’abbraccio per strus­ciarsi». Non solo donne: a giu­gno, su un red car­pet, una can­tante voleva abbrac­ciare Sein­feld.
Lui si è rifiu­tato dis­gus­tato. «L’abbraccio dev’essere reci­proco», scrive Gar­ri­son Keillor, poi licen­ziato per­ché i suoi a quanto pare non lo erano. Dovremmo fare come in Dirty Dan­cing, questo è il mio spa­zio, questo è il tuo ? […]

—-
tra­duc­tion:

Le temps des embras­sades est-il fini ?

Est-ce que nous pou­vons encore enla­cer amis et connais­sances à l’ère de #MeToo ? La société s’interroge. Pour quelques experts, ces effu­sions sont indésirables.

par Cos­tanza Riz­za­casa d’Orsogna
le 23 février 2018

Une amie de longue date, quand rare­ment nous nous voyons, ne m’embrasse pas. Elle ne me donne pas non plus la main. Je pen­sais qu’il s’agissait juste de moi mais elle le fait avec tous. Avec le temps j’ai appris à l’imiter. Avec les échanges qui se mul­ti­plient en ligne, se tou­cher devient de plus en plus étrange. Je repen­sais à hier, en lisant des réflexions issues du mou­ve­ment #MeToo, à l’intérêt, aujourd’hui, de s’étreindre. Est-ce que l’ère des embras­sades est finie ? se demande le Washing­ton Post. Plus empa­thie, plus d’affection : les vexa­tions contraignent à les réduire, les grandes com­pa­gnies les inter­disent. Est-ce qu’une embras­sade est anti­stress si elle est indésirable ?

Quel monde com­pli­qué. À Noël, des mil­liers de réac­tions à un com­men­taire sur le site des Girls Scout dénon­çaient, au moment des embras­sades à des incon­nus par le biais de flash mob, qu’il n’y avait nul besoin à cela. Nous nous sen­tons “sou­vent” obli­gés, remarque un spé­cia­liste des conven­tions sociales. “Pour ne pas par­ler des col­lègues vicieux, qui uti­lisent l’embrassade pour se frot­ter” Et pas seule­ment les femmes : en juin, sur un célèbre tapis rouge, une chan­teuse a voulu enla­cer [Jerry] Sein­feld [humo­riste, comé­dien et auteur américain,ndt]. Il s’y est refusé, dégoûté. “L’embrassade devrait être réci­proque”, écrit Gar­ri­son Keillor, limogé ensuite parce que les siennes n’étaient pas tout ce qu’elles parais­saient être.
Devrions faire comme dans Dirty Dan­cing : ceci est ma place, cela est la tienne ? [“Ça, c’est mon espace de danse, et ça, c’est ton espace de danse. Tu n’envahis pas mon espace, je n’envahis pas ton espace. (Johnny) Quoique, tout bien réflé­chi, si t’insistes vrai­ment, tu peux bien enva­hir un peu mon espace. ndt]  […]

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fre­de­ric grolleau

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