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Ritrovati 80 metri del Muro di Berlino rimasti nascosti per quasi trent’anni (“80 mètres du Mur de Berlin retrouvés: ils étaient restés cachés pendant presque trente ans”)

Publié le 27 Janvier 2018, 10:01am

Catégories : #Echos d'Italie

La Stampapub­bli­cato il 27/01/2018

Noemi  Penna

Nel 1989 non è stato abbat­tuto. E anno dopo anno è finito nel dimen­ti­ca­toio, pas­sando per un muro qual­siasi. Eppure, que­gli 80 metri di mat­toni nel sob­borgo di Schön­holz, quasi al confine con la fer­ro­via, appar­ten­gono pro­prio al Muro di Berlino.

A saperlo da vent’anni, ma ad aver man­te­nuto il segreto sino ad oggi, è lo sto­rico Chris­tian Bor­mann, che ha deciso di ren­dere pub­blica la sua sco­perta per tute­larla dalle intem­pe­rie e dal vandalismo.

Un cime­lio pre­zioso, su cui ancora sor­gono — in condi­zioni quasi per­fette — le staffe a forma di V che ai tempi sos­te­ne­vano le matasse di filo spinato.

Questa por­zione di muro è rimasta inos­ser­vata per anni. E con grande stu­pore, nelle vici­nanze Bor­mann ha rin­ve­nuto anche i resti di un parco diver­ti­menti dell’inizio del Ven­te­simo secolo, tras­for­mato dai nazisti in un campo di lavoro.

Bor­mann è rimasto scon­volto dalla sco­perta, ma ha deciso comunque di man­te­nere il segreto. Lo ha fatto per quasi 20 anni, e forse se lo sarebbe por­tato anche nella tomba. Ma non ha saputo resis­tere alla sua dis­tru­zione, e a sor­presa è uscito allo sco­perto. «A mio parere questa è una strut­tura di ecce­zio­nale impor­tanza cultu­rale e quindi di par­ti­co­lare valore sto­rico. Spero ora che le auto­rità condi­vi­dano il mio entu­siasmo e agis­cano prontamente».

Ma come ha fatto un fram­mento così impor­tante a sfug­gire alle auto­rità com­pe­tenti? Sicu­ra­mente per la sua posi­zione per­ife­rica, incu­neato fra un cimi­tero e la fer­ro­via, nas­costo dagli alberi. Poi, senza filo spi­nato, può sem­brare un qual­siasi pezzo di muro, non certo il confine tra le due Ger­ma­nie cos­truito a par­tire dal 13 agosto 1961. […]

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tra­duc­tion:

La Stampa

80 mètres du Mur de Ber­lin retrou­vés : ils étaient res­tés cachés pen­dant presque trente ans

par noemi penna

publié le 27/01/2018

En 1989 il n’a pas été abattu. Et année après année il a fini dans les oubliettes, en pas­sant pour un mur quel­conque. Pour­tant, ces 80 mètres de briques dans la ban­lieue de Schön­holz, presque à la fron­tière avec le che­min de fer, appar­tiennent vrai­ment au Mur de Ber­lin.
Le savoir depuis vingt ans, mais être par­venu à main­te­nir le secret jusqu’à aujourd’hui, c’est ce qu’a fait l’historien Chris­tian Bor­mann, qui a décidé de rendre publique sa décou­verte pour la défendre des intem­pé­ries et du van­da­lisme.
Une relique pré­cieuse sur laquelle se lèvent encore — en condi­tions presque par­faites — les étriers à la forme de V qui en leurs temps sou­te­naient les éche­veaux de fil barbelé.

Cette por­tion de mur est res­tée inaper­çue pen­dant des années. Et avec grande sur­prise, Bor­mann a aussi retrouvé dans les envi­rons les restes d’un parc de d’attraction du début du ving­tième siècle, trans­formé par les nazis en camp de tra­vail.
Bor­mann a été bou­le­versé de cette décou­verte, mais il a néan­moins décidé de main­te­nir le secret. Il l’a fait pen­dant presque 20 ans, et il l’aurait peut-être aussi emporté dans la tombe. Mais il n’a pas su résis­ter à sa des­truc­tion, et à la sur­prise de tous, il l’a ren­due publique.
À mon avis celle-ci [cette por­tion de mur, ndt] est une struc­ture d’importance cultu­relle excep­tion­nelle et elle a éga­le­ment une valeur his­to­rique spé­ciale.
Main­te­nant j’espère que les auto­ri­tés par­tagent mon enthou­siasme et vont agir rapi­de­ment.“
Mais com­ment un frag­ment aussi impor­tant a-t-il pu échap­per aux auto­ri­tés com­pé­tentes ? Sûre­ment à cause de sa posi­tion péri­phé­rique, coincé qu’il était entre un cime­tière et le che­min de fer, caché par les arbres.
Et puis, sans fil bar­belé, il pou­vait sem­bler un bout de mur quel­conque, cer­tai­ne­ment pas la fron­tière entre les deux Alle­magne construite à par­tir du 13 août 1961. […]

fre­de­ric grolleau

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