La bellezza e l’effimero. Milano rievoca l’esistenza “segreta” di Toulouse-Lautrec
C’è tutto “Il mondo fuggevole”, la tumultuosa fin de siecle vissuta dal pittore bohémien, nella grande monografica di Palazzo Reale. Oltre 200 opere tra disegni, dipinti e cartelloni raccontano l’arte provocatoria e realistica, sintesi estrema di forma, colore e movimento
La direttrice del museo Toulouse-Lautrec di Albi, Danielle Devynck, durante l’anteprima della mostra [La directrice du musée Toulouse-Lautrec d’Albi, Danielle Devynck, pendant l’avant-première de l’exposition, ndt ]
di VALENTINA TOSONI
16 ottobre 2017
“Sempre e dovunque anche il brutto ha i suoi aspetti affascinanti; è eccitante scoprirli là dove nessuno prima li ha notati”. Così sosteneva Henry de Toulouse-Lautrec (1864 –1901), raffinato e strepitoso cronista per immagini della vita bohémien di fine Ottocento, della Parigi notturna dei cafè-chantan di cui era assiduo frequentatore che, suo malgrado, di bruttezza e disarmonia se ne intendeva. Ora Palazzo Reale a Milano lo celebra con una ricca mostra dal titolo “Toulouse — Lautrec. Il mondo fuggevole”, che rimarrà aperta fino al 18 febbraio 2018.
Oltre 200 opere, tra cui 35 dipinti, più litografie, acqueforti e tutti i 22 manifesti realizzati dall’artista. Provengono in gran parte dal Musée Toulouse-Lautrec di Albi, la cui direttrice Danielle Devynch è curatrice della rassegna insieme a Claudia Zevi, e da altri importanti musei e collezioni internazionali, come la Tate Gallery di Londra, la National Gallery of Art di Washington, il Museo Puskin di Mosca, il Museum of Fine Arts di Houston, il Museu de Arte di San Paolo, la Bibliotheque Nationale de France di Parigi.
Era nelle oscure atmosfere della vita notturna che Toulouse-Lautrec si muoveva per trarre ispirazione, immortalare i suoi soggetti preferiti e scovare aspetti a volte torbidi a volte semplicemente inattesi, che nessuno prima di lui aveva raccontato con accertata veridicità.
In quegli ambienti di luci soffuse e ombre si rifugiava per riuscire a mitigare la deformità che fin da piccolo lo accompagnava. Nacque infatti con una rara malattia congenita, dovuta alla consanguineità dei genitori, che ostacolava la crescita degli arti inferiori. A ausa di una degenerazione ossea, all’età di 14 anni gli si fratturarono le gambe e fu sempre costretto a muoversi con l’ausilio di bastoni.
Di origini nobili ereditò dal padre il conte Alphonse de Toulouse-Lautrec, la passione per il disegno, ma dopo un’educazione classica, maturò un segno grafico sicuro e provocatorio con cui creò immagini moderne e di estremo realismo che fanno ormai parte del nostro immaginario. Alloggiò nel quartiere di Montmartre in rue d’Ambroise, la via dei postriboli e divenne ospite fisso del “Moulin Rouge”, del “Moulin de La Galette” e di altri locali. Amava ritrarre attrici, cantanti e ballerine di can can, che con le sue emblematiche affiche, dai colori accessi in campiture piatte, dalle inquadrature originali, in parte ispirate dalle stampe giapponesi, rendeva ancor più popolari. Tra queste ricordiamo Jane Avril e poi Yvette Guilbert, che furono anche sue compagne. […]
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traduction:
La République
La beauté et l’éphémère. Milan évoque l’existence “secrète” de Toulouse-Lautrec
Il y a tout “le monde fugitif”, la tumultueuse fin de siecle vécue par le peintre bohémien dans la grande monographie du Palazzo Reale [Palais Royal de Milan, à partir du 17 octobre 2017, ndt].
Plus de 200 oeuvres entre dessins, peintures et affiches racontent son art provocant et réaliste, synthèse extrême de la forme, de la couleur et du mouvement.
par VALENTINA TOSONI
le 16 octobre 2017
“Toujours et partout le laid a aussi ses aspects fascinants ; il est excitant de les découvrir là où personne ne les a remarqués en premier.” C’est ce que soutenait Henry de Toulouse-Lautrec (1864 –1901), chroniqueur raffiné et génial des images de la vie de bohème de la fin du Dix-neuvième siècle, du Paris nocturne des cafés chantants dont il était l’habitué assidu et dont, malgré lui, il connaissait la laideur et la dissonance.
Aujourd’hui, le Pallazo Reale de Milan le célèbre avec une riche exposition intitulée “Toulouse — Lautrec. Le monde fugitif”, qui restera ouverte jusqu’au 18 février 2018. Plus de 200 oeuvres dont 35 peintures, plus des lithographies, des eaux-fortes et l’ensemble des 22 affiches réalisées par l’artiste. Elles viennent en grande partie du Musée Toulouse-Lautrec d’Albi, où la directrice Danielle Devynch est conservatrice de la collection avec Claudia Zevi, et d’autres importants musées et collections internationales comme la Tate Gallery de Londres, la National Gallery of Art de Washington, le musée Pouskhine de Mouscou, le musée des beaux-arts de Houston, le musée d’art de San Paolo, la Bibliotheque Nationale de France de Paris.
C’était dans les atmosphères obscures de la vie de nuit que Toulouse-Lautrec se déplaçait afin de trouver inspiration, immortaliser ses sujets préférés et dénicher des aspects parfois troubles parfois simplement inattendus, que personne avant lui n’avait raconté avec un tel accent véridique. En ces milieux de lumières diffuses et d’ombres il se réfugiait pour réussir à adoucir la difformité qui l’accompagnait depuis petit. Il naquit en effet avec une maladie congénitale rare, due à la consanguinité de ses parents, qui contrariait la croissance de ses membres inférieurs. À cause d’une dégénérescence osseuse, à l’âge de 14 ans ses jambes se fracturèrent et il fut toujours contraint de se déplacer à l’aide de cannes.
D’origines nobles, il hérita du père, le comte Alphonse de Toulouse-Lautrec, la passion pour le dessin mais après une éducation classique, il mûrit un signe graphique sûr et provocant avec lequel il créa des images modernes et d’un extrême réalisme qui font désormais partie de notre imaginaire. Il logea dans le quartier de Montmartre dans la rue d’Ambroise, la rue des lupanars et il devint l’hôte fixe du “Moulin Rouge”, du “Moulin de la Galette” et autres lieux. Il aimait représenter actrices, chanteurs et danseuses du Can-Can, qu’il rendait encore plus populaires avec ses affiches emblématiques, aux couleurs rendues en fonds plats et ses personnages originaux inspirés en partie des estampes japonaises. Grâce à celles-ci nous nous rappelons Jane Avril puis Yvette Guilbert, qui furent aussi ses compagnes. […]
frederic grolleau
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