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“Pink Floyd, le visioni della generazione che reinterpretava il mondo” (Pink Floyd, les visions de la génération qui réinterprétait le monde)

Publié le 16 Septembre 2017, 14:20pm

Catégories : #Echos d'Italie

“Pink Floyd, le visioni della generazione che reinterpretava il mondo” (Pink Floyd, les visions de la génération qui réinterprétait le monde)

La Repub­blica — Musica

Pink Floyd, le visioni della gene­ra­zione che rein­ter­pre­tava il mondo

Da oggi in edi­cola con ‘Repub­blica’ tutti i dischi della band che ha tras­ci­nato la musica in una nuova dimen­sione e rac­con­tato una delle più grandi avven­ture cultu­rali dei tempi moderni dagli anni Ses­santa a oggi

Pub­bli­cato il 12 set­tembre 2017
di GINO CASTALDO

Più passa il tempo più la sto­ria dei Pink Floyd cresce di sta­tura, va oltre i confini di una sequenza di dischi, per quanto belli e impor­tanti pos­sano essere, supera di slan­cio le orbite consuete,  sem­bra diven­tare un monu­mento impe­ri­turo alla più grande uto­pia col­ti­vata dalla musica popo­lare del secolo scorso :  rein­ter­pre­tare il mondo, se pos­si­bile cam­biarlo, o quanto meno contri­buire a ren­derlo più bello, più accet­ta­bile, più degno di essere vis­suto. Forse questa idea non ce l’avevano così chiara quando hanno iniziato, cinquant’anni fa,  con quelle prime saet­tanti visioni impresse dalla geniale fol­lia di Syd Bar­rett, ma non è escluso che, in fondo ai suoi vele­nosi trip psi­che­de­lici, il gio­vane artista possa aver intra­visto qual­cosa del genere.
E poi i tempi erano quelli, infuo­cati, avven­tu­rosi, ci si sen­tiva sup­por­tati da un’intera gene­ra­zione che cor­reva veloce intorno al cam­bia­mento. A cos’altro pen­sava Bar­rett quando inventò il titolo del primo atto :  The piper at the gates of dawn ? Quei can­celli dell’alba sem­bra­vano una fines­tra da aprire su un mondo del tutto nuovo.
Nel 1967 non era dif­fi­cile imbat­tersi in ragazzi dall’aria tra­so­gnata che vede­vano la realtà in contro­luce, con altri occhi. I Pink Floyd ebbero il merito di for­nire a questa gene­ra­zione di gio­vani esplo­ra­tori,
un’adeguata colonna sonora, scan­dita da dischi memo­ra­bili, colonne sonore sot­tili e devianti come More, album sempre più ambi­ziosi, sempre più tor­men­tati dal ricordo del genio di Syd Bar­rett che ave­vano abban­do­nato poco dopo l’uscita  di quel primo disco, fin­ché arri­va­rono a super­are ogni bar­riera e ogni limite sti­lis­tico rea­liz­zando Atom earth mother, Meddle, opere, visioni com­plesse, lun­ghe suite che allar­ga­vano i confini di quello che fino a quel momento erano stati i limiti della musica popolare.  (…)

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tra­duc­tion :

Repub­blica — Musique

Pink Floyd, les visions de la géné­ra­tion qui réin­ter­pré­tait le monde

Aujourd’hui en kiosque avec la Répu­blique tous les disques du groupe qui a expulsé la musique dans une nou­velle dimen­sion et qui a raconté une des plus grandes aven­tures cultu­relles des temps modernes depuis les ans soixante jusqu’à ce jour

Publié le 12 sep­tembre 2017
par GINO CASTALDO

Plus le temps passe et plus l’histoire des Pink Floyd gagne en force, elle va au-delà des fron­tières d’une série de disques, aussi beaux et impor­tants puissent-ils être, elle dépasse dans son élan les orbites cou­tu­mières,  elle semble deve­nir un monu­ment impé­ris­sable à la plus grande uto­pie culti­vée par la musique popu­laire du siècle der­nier : réin­ter­pré­ter le monde, si pos­sible le chan­ger ou à tout le moins contri­buer à le rendre plus beau, plus accep­table, plus digne d’être vécu. Peut-être qu’ils n’avaient pas cette idée aussi claire quand ils ont com­mencé, il y a cin­quante ans, avec ces pre­mières visions éblouis­santes gra­vées par la folie géniale de Syd Bar­rett, mais il n’est pas exclu que, au bout de ses trip psy­ché­dé­liques veni­meux, le jeune artiste puisse avoir aperçu quelque chose de ce genre.
Et puis ces temps étaient ceux, incan­des­cents, aven­tu­reux, où il se sen­tait sou­tenu par une géné­ra­tion entière qui se pré­ci­pi­tait vers le chan­ge­ment. À quoi d’autre pen­sait Bar­rett quand il inventa le titre de l’acte pre­mier : The Piper At The Gates Of Dawn [« Le joueur de flûte aux portes de l’aube » ou « Le chant aux portes de l’aube » ndt ] ?

Ces grilles de l’aube sem­blaient une fenêtres à ouvrir sur un tout nou­veau monde. En 1967 il n’était pas dif­fi­cile de ren­con­trer des gar­çons à l’air rêveur qui voyaient la réa­lité en contre-jour, avec d’autres yeux. Les Pink Floyd eurent le mérite de four­nir à cette géné­ra­tion de boy-scouts une mélo­die pro­por­tion­née, scan­dée par des disques mémo­rables, des mélo­dies fines et déviantes comme More [“Davan­tage”, ndt], album de plus en plus  ambi­tieux et tour­menté de plus en plus par le sou­ve­nir du génie de Syd Bar­rett, qu’ils avaient aban­donné peu après la sor­tie de ce pre­mier disque, tant ils arri­vèrent à dépas­ser chaque bar­rière et chaque limite sty­lis­tique, notam­ment en réa­li­sant Atom earth mother,Meddle, oeuvres et visions com­plexes, longues suites qui élar­gis­saient les fron­tières de ce qui avait été jusque là les limites de la musique populaire. (…)

fre­de­ric grolleau

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